L'état-major a annoncé avoir lancé des raids contre les rebelles du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger à la suite du détournement de deux barges pétrolières, d'attaques contre des soldats gouvernementaux et des consignes d'évacuation de leurs employés lancées par le Mend aux compagnies pétrolières opérant dans le delta.
"L'armée ne peut rester les bras croisés et permettre la poursuite de ces actes barbares", a déclaré à Reuters le colonel Rabe Abubakar, porte-parole militaire.
Le Mend, qui a accusé l'armée d'avoir utilisé un avion dans le secteur de Gbaramatu, a déclaré en retour: "Nous déclarons une guerre tous azimuts dans la région et appelons tous les hommes en âge de combattre à s'enrôler (...)".
Le groupe a réitéré l'appel lancé mercredi aux compagnies pétrolières d'évacuer sous 24 heures leurs employés du delta sous peine d'être impliquées "(...) dans une guerre civile en devenir".
Le Mend a proféré des menaces similaires par le passé, le plus récemment fin janvier en menaçant de lancer une offensive "décisive" contre le secteur des hydrocarbures qui ne s'est jamais matérialisée.
Les violences dans le delta du Niger, "poumon" du secteur pétrolier de l'Etat le plus peuplé d'Afrique, amputent d'un cinquième l'extraction de l'"or noir" du Nigeria depuis le début 2006, obligeant certaines compagnies étrangères à ne laisser sur place que leur personnel jugé essentiel.
Source: Reuters via Yahoo News
"L'armée ne peut rester les bras croisés et permettre la poursuite de ces actes barbares", a déclaré à Reuters le colonel Rabe Abubakar, porte-parole militaire.
Le Mend, qui a accusé l'armée d'avoir utilisé un avion dans le secteur de Gbaramatu, a déclaré en retour: "Nous déclarons une guerre tous azimuts dans la région et appelons tous les hommes en âge de combattre à s'enrôler (...)".
Le groupe a réitéré l'appel lancé mercredi aux compagnies pétrolières d'évacuer sous 24 heures leurs employés du delta sous peine d'être impliquées "(...) dans une guerre civile en devenir".
Le Mend a proféré des menaces similaires par le passé, le plus récemment fin janvier en menaçant de lancer une offensive "décisive" contre le secteur des hydrocarbures qui ne s'est jamais matérialisée.
Les violences dans le delta du Niger, "poumon" du secteur pétrolier de l'Etat le plus peuplé d'Afrique, amputent d'un cinquième l'extraction de l'"or noir" du Nigeria depuis le début 2006, obligeant certaines compagnies étrangères à ne laisser sur place que leur personnel jugé essentiel.
Source: Reuters via Yahoo News
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