Le Mali quitte le G5 Sahel et sa force anti-djihadiste ?
S’il faut s’en tenir au communiqué de la junte au pouvoir, ce départ n’est qu’une question d’officialisation. C’est unilatéral pour l’instant mais semble réaliste au regard des arguments avancés. C’est une junte qui ne veut plus se laisser piétiner qu’on découvre chaque jour. La décision de quitter cette organisation tombe ce dimanche 15 Mai 2022 alors que le pays déjà isolé revendique, la présidence de l’organisation. Cela est assez complexe et implique plusieurs autres choses que l’on ne voit pas encore venir.
Pourquoi quitter le G5 Sahel et sa force anti-djihadiste ?
Il faut rappeler que depuis quelques mois, le Mali devrait prendre la présidence de cette organisation. Malheureusement, son prédécesseur au poste de présidence ne lui transfère pas le pouvoir à cause de sa situation politique jugée illégale. L’organisation semble ne pas vouloir donner plus de pouvoir à la junte.
C’est ce comportement qui n’est pas du goût de la junte au pouvoir. Le Mali trouve derrière ce comportement, la main cachée de l’occident. Les autorités maliennes parlent d’une instrumentalisation de l’organisation. Pour la junte, l’empêcher d’assumer convenablement la présidence de l’organisation du G5 Sahel permet de mieux isoler le pays.
C’est ce comportement qui n’est pas du goût de la junte au pouvoir. Le Mali trouve derrière ce comportement, la main cachée de l’occident. Les autorités maliennes parlent d’une instrumentalisation de l’organisation. Pour la junte, l’empêcher d’assumer convenablement la présidence de l’organisation du G5 Sahel permet de mieux isoler le pays.
Les implications de ce retrait
Il faut noter qu’il ne s’agit pas dans le fond de rompre les relations avec les pays participants à l’organisation. Selon les explications de Abdoulaye Maïga, le Mali ne rompt pas ses relations bilatérales avec les pays du G5 Sahel.
C’est plus qu’une décision de manifestation de mécontentement qu’une décision ayant un fondement bénéfique.
De ce fait, la première conséquence serait que le Mali se retrouvera plus isolé qu’il l’est déjà et probablement plus fragile que jamais. L’organisation qui a vu le jour en 2014 entre 5 pays pour mieux combattre le djihadiste est pourtant bénéfique au Mali depuis 2017 année de son lancement.
S’il ne reste que : le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Burkina dans cette organisation, le cercle peut s’élargir puisque la menace s'élargit. Ce qui est fort plausible est que d’autres pays sous menace djihadiste ne tarderont pas à intégrer cette organisation qui unie les forces contre les djihadistes.
C’est plus qu’une décision de manifestation de mécontentement qu’une décision ayant un fondement bénéfique.
De ce fait, la première conséquence serait que le Mali se retrouvera plus isolé qu’il l’est déjà et probablement plus fragile que jamais. L’organisation qui a vu le jour en 2014 entre 5 pays pour mieux combattre le djihadiste est pourtant bénéfique au Mali depuis 2017 année de son lancement.
S’il ne reste que : le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Burkina dans cette organisation, le cercle peut s’élargir puisque la menace s'élargit. Ce qui est fort plausible est que d’autres pays sous menace djihadiste ne tarderont pas à intégrer cette organisation qui unie les forces contre les djihadistes.
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