Le pays n'avait plus connu un trimestre de croissance depuis mars 2008 et avait été le plus touché, parmi ses confrères du G8, par le ralentissement de l'économie mondiale entamé l'automne dernier. Au cours des deux précédents trimestres, le PIB avait chuté de plus de 10 %.
Le Japon dépend presque exclusivement de la demande étrangère pour sa croissance. Cette fois pourtant, c'est la demande intérieure qui l'a tiré de l'ornière, stimulée par un plan de relance de l'économie extrêmement généreux.
Le gouvernement du premier ministre Taro Aso, en situation de sursis politique , a ouvert largement les vannes de la dépense publique depuis un an, distribuant des bons à consommer aux ménages, dispensant de fiscalité une très vaste gamme de produits dit «verts», apportant une aide financière aux entreprises en difficulté… sans trop se soucier du gonflement de la dette publique, qui représente aujourd'hui deux fois la taille de l'économie japonaise.
Deux jeunes Japonaises dans le quartier commercial de Ginza, à Tokyo.
Mais à moyen terme, tous les indicateurs du Japon sont au rouge. Chaque composant du triptyque «investissement, production, consommation» est à la peine. «Les commandes de biens d'équipement sont à un plus bas inédit depuis 1987», remarque l'économiste Richard Katz, ce qui laisse présager un avenir noir.
«Les nouveaux immeubles de bureaux ont un taux de vacance de 33 %», poursuit-t-il, sombre. La production industrielle, elle, «se situe sous son niveau de 1991». Quant à la demande finale, elle n'est guère plus vigoureuse. Les exportations sont inférieures de 45 % à leur niveau de l'an dernier, et la demande intérieure retombera une fois... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Le Japon dépend presque exclusivement de la demande étrangère pour sa croissance. Cette fois pourtant, c'est la demande intérieure qui l'a tiré de l'ornière, stimulée par un plan de relance de l'économie extrêmement généreux.
Le gouvernement du premier ministre Taro Aso, en situation de sursis politique , a ouvert largement les vannes de la dépense publique depuis un an, distribuant des bons à consommer aux ménages, dispensant de fiscalité une très vaste gamme de produits dit «verts», apportant une aide financière aux entreprises en difficulté… sans trop se soucier du gonflement de la dette publique, qui représente aujourd'hui deux fois la taille de l'économie japonaise.
Deux jeunes Japonaises dans le quartier commercial de Ginza, à Tokyo.
Mais à moyen terme, tous les indicateurs du Japon sont au rouge. Chaque composant du triptyque «investissement, production, consommation» est à la peine. «Les commandes de biens d'équipement sont à un plus bas inédit depuis 1987», remarque l'économiste Richard Katz, ce qui laisse présager un avenir noir.
«Les nouveaux immeubles de bureaux ont un taux de vacance de 33 %», poursuit-t-il, sombre. La production industrielle, elle, «se situe sous son niveau de 1991». Quant à la demande finale, elle n'est guère plus vigoureuse. Les exportations sont inférieures de 45 % à leur niveau de l'an dernier, et la demande intérieure retombera une fois... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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