Le Hezbollah enfonce le coin entre Liban et Occident
L'équilibre du pouvoir au Liban s'est sensiblement déplacé mardi vers la Syrie et l'Iran avec la nomination comme Premier ministre d'un homme poussé par le Hezbollah, le puissant mouvement chiite qui a fait chuter le 12 janvier la coalition pro-occidentale à la tête du pays depuis six ans. Si l'ancien Premier ministre Nadjib Mikati, 55 ans, chargé par le président Michel Souleïmane de former le nouveau cabinet, a tendu la main à tous les groupes politiques, son prédécesseur Saad Hariri, un proche de Ryad, a exclu de participer à une équipe soumise via le Hezbollah à l'influence iranienne. La crise a éclaté lorsque les ministres du Hezbollah et de formations alliées ont démissionné, à cinq jours du dépôt devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) d'un acte d'accusation qui mettrait en cause le mouvement chiite dans l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad. Depuis, le ralliement du leader druze Walid Djoumblatt et de plusieurs de ses députés au sunnite Mikati a privé Hariri de sa majorité. Les partisans de ce dernier ont organisé mardi une "journée de colère" à Tripoli, la ville d'origine de ce milliardaire lié à la Syrie. Par son biais, celle-ci revient donc un peu plus dans le jeu libanais après en avoir été chassée militairement et presque politiquement sous les pressions des Etats-Unis, de l'Arabie et de la France à la faveur de la vague d'indignation provoquée par le meurtre de Rafic Hariri, dont Damas était alors soupçonné. (Reuters)
Un djihadiste présumé jugé
Parti combattre en 2004 les forces américaines en Irak et exfiltré de Syrie en 2008, Peter Cherif, un Français de 28 ans, sera jugé mercredi et jeudi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Peter Cherif a fait partie d'un groupe de jeunes du XIXe arrondissement de Paris qui s'est rendu en Irak entre fin 2003 et début 2004, via la Syrie. En 2008, le tribunal correctionnel de Paris a condamné sept personnes qui appartenaient à cette filière à des peines allant de trois ans, dont 18 mois avec sursis, à sept ans d'emprisonnement. Selon les enquêteurs, leur but était de se battre contre les forces de la coalition. "Il dit qu'il n'a pas voulu participer au djihad mais soutenir le peuple irakien", tempère son avocat, Me Eric Plouvier. Devant les enquêteurs, son client a indiqué avoir été blessé à deux reprises. Le jeune homme sera arrêté le 2 décembre 2004 à Falloujah et détenu pendant 19 mois par les Américains, notamment à la prison d'Abou Ghraïb. "Il assure avoir subi des mauvais traitements de la part des Américains", poursuit son avocat qui fait état de troubles de mémoire. Remis aux Irakiens, il a été condamné puis jugé en juillet 2006 pour "franchissement illégal de frontières" et condamné à 15 ans de réclusion. Il s'est évadé en mars 2007 de la prison de Badouche (nord) à l'occasion d'une attaque par des insurgés. L'accusation considère qu'après cette évasion, Peter Cherif a rejoint les insurgés. Ce que tempère son avocat. "Il a eu le sentiment d'être pris en Irak avec l'impossibilité de revenir en France." Il rejoindra la Syrie d'où il sera exfiltré par les Français en février, puis mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". (AP)
Karzaï ouvre la session parlementaire tensions avec les députés
Le président afghan Hamid Karzaï ouvre ce mercredi à Kaboul la session de la "wolesi jirga", la chambre basse du Parlement, plus de quatre mois après des élections législatives entachées de fraudes. Le chef de l'Etat et les députés sont engagés dans un bras de fer à propos de la légalité du tribunal spécial chargé d'étudier les plaintes déposées après le scrutin du 18 septembre dernier. Hamid Karzaï avait décidé la semaine dernière de retarder d'un mois l'ouverture de la session parlementaire, à la demande du tribunal qui voulait plus de temps pour instruire les dossiers en souffrance. Cette décision avait provoqué la colère des élus, qui avaient menacé de se réunir avec ou sans l'accord du président, et un accord a finalement été trouvé, fixant le début de la session au 26 janvier. Mais Hamid Karzaï a tenu bon face aux députés qui réclamaient la dissolution pure et simple du tribunal et la confrontation semble loin d'être terminée avec des élus très critiques envers le chef de l'Etat. Hamid Karzaï s'est engagé à poursuivre les députés élus frauduleusement en s'appuyant sur les travaux du tribunal spécial dont une majorité de parlementaires conteste la légalité. Les finalités de ce tribunal sont contestées par d'autres que les députés. "Ce tribunal n'a pas de base légale et semble avoir pour véritable mission de remplir le parlement de partisans de Karzaï, non de s'informer objectivement sur le comportement des candidats", déclare Sam Zarifi, d'Amnesty International. (Reuters)
Pékin: une loterie pour freiner le flot de nouvelles voitures
"Je suis tellement déçu ! Et je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup il faut gagner à une loterie pour acheter une voiture. Je pensais que le gouvernement encourageait la consommation." Devant son écran d'ordinateur sur lequel il consulte les résultats, Alan Lin, un employé de bureau de 32 ans et candidat malchanceux, exprime son incompréhension. Comme de nombreux Chinois espérant acheter une voiture, il a tenté sa chance mercredi à la première loterie aux cartes grises organisée par la municipalité de Pékin. Mais la plupart sont repartis les mains vides. Le tirage au sort effectué par informatique a été diffusé en direct à la télévision publique. Au bout de vingt minutes, 17.600 vainqueurs seulement ont été désignés, sur un total de 187.420 candidats. En 2009, la Chine a ravi aux Etats-Unis la place de premier marché automobile mondial, et les grands constructeurs du monde entier viennent profiter de la demande croissante et du pouvoir d'achat en hausse dans un pays qui est devenu la deuxième économie mondiale. L'ampleur du phénomène est telle que les rues des grandes villes chinoises sont désormais largement congestionnées. A Pékin, où l'on estime qu'il y aura en 2012 sept millions de véhicules, il faut souvent une heure pour faire en voiture certains trajets qui prendraient 45 minutes à pied, et ce même en dehors des heures de pointe. Alors que le rythme des nouvelles immatriculations ne cessait d'accélérer, la municipalité de Pékin a décidé de les limiter à 20.000 par mois, un chiffre qui ne fera que ralentir la dégradation de la situation dans les rues de la capitale. (Reuters)
Guillaume Soro plaide pour une action commando contre Gbagbo
En visite en Zambie dans le cadre d'une tournée africaine pour obtenir des soutiens, Guillaume Soro a préconisé mercredi un raid de type commando pour déloger le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. "Une opération militaire de type commando serait le moyen le plus rapide et le plus efficace pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir compte tenu de l'échec du dialogue", a déclaré le Premier ministre d'Alassane Ouattara. "Une opération militaire ciblant uniquement Laurent Gbagbo et les militaires qui le soutiennent permettrait d'épargner des victimes civiles", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Lusaka. La situation s'enlise en Côte d'Ivoire, où le président sortant Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, dont la victoire à l'élection présidentielle du 28 novembre est reconnue par la quasi totalité de la communauté internationale. (Reuters)
Italie: grève dans les transports publics
Les transports publics étaient fortement perturbés mercredi en Italie en raison d'une grève nationale affectant les lignes d'autobus, de métro et de ferries. Le mouvement social vise à protester contre un projet de baisse des crédits pour les transports publics dans le cadre du budget d'austérité du gouvernement. Les syndicats ont accepté de maintenir un service minimum aux heures de pointes, mais le métro était fortement perturbé à Rome et Milan. (Reuters)
Corruption: l'Allemagne gèle sa contribution au Fonds mondial
Allemagne a décidé de geler sa contribution financière au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme jusqu'à ce qu'elle ait obtenu des réponses aux allégations de corruption soulevées par des articles de l'agence Associated Press. Le ministre du Développement, Dirk Niebel, a déclaré dans un communiqué mardi soir qu'une enquête approfondie était indispensable étant donné les questions graves qui se posaient au sujet du travail accompli par le Fonds, qui dispose d'environ 21,7 milliards de dollars (15,9 milliards d'euros). Il a ajouté mercredi que la promesse allemande de contribution au Fonds à hauteur de 200 millions d'euros (270 millions de dollars) pour 2011 était suspendue à cette enquête. L'Allemagne est le troisième plus gros bailleur de fonds du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, après les Etats-Unis et la France. Elle a promis 600 millions d'euros pour la période 2011-2013. (AP)
Source : Yahoo Actualités
L'équilibre du pouvoir au Liban s'est sensiblement déplacé mardi vers la Syrie et l'Iran avec la nomination comme Premier ministre d'un homme poussé par le Hezbollah, le puissant mouvement chiite qui a fait chuter le 12 janvier la coalition pro-occidentale à la tête du pays depuis six ans. Si l'ancien Premier ministre Nadjib Mikati, 55 ans, chargé par le président Michel Souleïmane de former le nouveau cabinet, a tendu la main à tous les groupes politiques, son prédécesseur Saad Hariri, un proche de Ryad, a exclu de participer à une équipe soumise via le Hezbollah à l'influence iranienne. La crise a éclaté lorsque les ministres du Hezbollah et de formations alliées ont démissionné, à cinq jours du dépôt devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) d'un acte d'accusation qui mettrait en cause le mouvement chiite dans l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad. Depuis, le ralliement du leader druze Walid Djoumblatt et de plusieurs de ses députés au sunnite Mikati a privé Hariri de sa majorité. Les partisans de ce dernier ont organisé mardi une "journée de colère" à Tripoli, la ville d'origine de ce milliardaire lié à la Syrie. Par son biais, celle-ci revient donc un peu plus dans le jeu libanais après en avoir été chassée militairement et presque politiquement sous les pressions des Etats-Unis, de l'Arabie et de la France à la faveur de la vague d'indignation provoquée par le meurtre de Rafic Hariri, dont Damas était alors soupçonné. (Reuters)
Un djihadiste présumé jugé
Parti combattre en 2004 les forces américaines en Irak et exfiltré de Syrie en 2008, Peter Cherif, un Français de 28 ans, sera jugé mercredi et jeudi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Peter Cherif a fait partie d'un groupe de jeunes du XIXe arrondissement de Paris qui s'est rendu en Irak entre fin 2003 et début 2004, via la Syrie. En 2008, le tribunal correctionnel de Paris a condamné sept personnes qui appartenaient à cette filière à des peines allant de trois ans, dont 18 mois avec sursis, à sept ans d'emprisonnement. Selon les enquêteurs, leur but était de se battre contre les forces de la coalition. "Il dit qu'il n'a pas voulu participer au djihad mais soutenir le peuple irakien", tempère son avocat, Me Eric Plouvier. Devant les enquêteurs, son client a indiqué avoir été blessé à deux reprises. Le jeune homme sera arrêté le 2 décembre 2004 à Falloujah et détenu pendant 19 mois par les Américains, notamment à la prison d'Abou Ghraïb. "Il assure avoir subi des mauvais traitements de la part des Américains", poursuit son avocat qui fait état de troubles de mémoire. Remis aux Irakiens, il a été condamné puis jugé en juillet 2006 pour "franchissement illégal de frontières" et condamné à 15 ans de réclusion. Il s'est évadé en mars 2007 de la prison de Badouche (nord) à l'occasion d'une attaque par des insurgés. L'accusation considère qu'après cette évasion, Peter Cherif a rejoint les insurgés. Ce que tempère son avocat. "Il a eu le sentiment d'être pris en Irak avec l'impossibilité de revenir en France." Il rejoindra la Syrie d'où il sera exfiltré par les Français en février, puis mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". (AP)
Karzaï ouvre la session parlementaire tensions avec les députés
Le président afghan Hamid Karzaï ouvre ce mercredi à Kaboul la session de la "wolesi jirga", la chambre basse du Parlement, plus de quatre mois après des élections législatives entachées de fraudes. Le chef de l'Etat et les députés sont engagés dans un bras de fer à propos de la légalité du tribunal spécial chargé d'étudier les plaintes déposées après le scrutin du 18 septembre dernier. Hamid Karzaï avait décidé la semaine dernière de retarder d'un mois l'ouverture de la session parlementaire, à la demande du tribunal qui voulait plus de temps pour instruire les dossiers en souffrance. Cette décision avait provoqué la colère des élus, qui avaient menacé de se réunir avec ou sans l'accord du président, et un accord a finalement été trouvé, fixant le début de la session au 26 janvier. Mais Hamid Karzaï a tenu bon face aux députés qui réclamaient la dissolution pure et simple du tribunal et la confrontation semble loin d'être terminée avec des élus très critiques envers le chef de l'Etat. Hamid Karzaï s'est engagé à poursuivre les députés élus frauduleusement en s'appuyant sur les travaux du tribunal spécial dont une majorité de parlementaires conteste la légalité. Les finalités de ce tribunal sont contestées par d'autres que les députés. "Ce tribunal n'a pas de base légale et semble avoir pour véritable mission de remplir le parlement de partisans de Karzaï, non de s'informer objectivement sur le comportement des candidats", déclare Sam Zarifi, d'Amnesty International. (Reuters)
Pékin: une loterie pour freiner le flot de nouvelles voitures
"Je suis tellement déçu ! Et je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup il faut gagner à une loterie pour acheter une voiture. Je pensais que le gouvernement encourageait la consommation." Devant son écran d'ordinateur sur lequel il consulte les résultats, Alan Lin, un employé de bureau de 32 ans et candidat malchanceux, exprime son incompréhension. Comme de nombreux Chinois espérant acheter une voiture, il a tenté sa chance mercredi à la première loterie aux cartes grises organisée par la municipalité de Pékin. Mais la plupart sont repartis les mains vides. Le tirage au sort effectué par informatique a été diffusé en direct à la télévision publique. Au bout de vingt minutes, 17.600 vainqueurs seulement ont été désignés, sur un total de 187.420 candidats. En 2009, la Chine a ravi aux Etats-Unis la place de premier marché automobile mondial, et les grands constructeurs du monde entier viennent profiter de la demande croissante et du pouvoir d'achat en hausse dans un pays qui est devenu la deuxième économie mondiale. L'ampleur du phénomène est telle que les rues des grandes villes chinoises sont désormais largement congestionnées. A Pékin, où l'on estime qu'il y aura en 2012 sept millions de véhicules, il faut souvent une heure pour faire en voiture certains trajets qui prendraient 45 minutes à pied, et ce même en dehors des heures de pointe. Alors que le rythme des nouvelles immatriculations ne cessait d'accélérer, la municipalité de Pékin a décidé de les limiter à 20.000 par mois, un chiffre qui ne fera que ralentir la dégradation de la situation dans les rues de la capitale. (Reuters)
Guillaume Soro plaide pour une action commando contre Gbagbo
En visite en Zambie dans le cadre d'une tournée africaine pour obtenir des soutiens, Guillaume Soro a préconisé mercredi un raid de type commando pour déloger le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. "Une opération militaire de type commando serait le moyen le plus rapide et le plus efficace pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir compte tenu de l'échec du dialogue", a déclaré le Premier ministre d'Alassane Ouattara. "Une opération militaire ciblant uniquement Laurent Gbagbo et les militaires qui le soutiennent permettrait d'épargner des victimes civiles", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Lusaka. La situation s'enlise en Côte d'Ivoire, où le président sortant Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, dont la victoire à l'élection présidentielle du 28 novembre est reconnue par la quasi totalité de la communauté internationale. (Reuters)
Italie: grève dans les transports publics
Les transports publics étaient fortement perturbés mercredi en Italie en raison d'une grève nationale affectant les lignes d'autobus, de métro et de ferries. Le mouvement social vise à protester contre un projet de baisse des crédits pour les transports publics dans le cadre du budget d'austérité du gouvernement. Les syndicats ont accepté de maintenir un service minimum aux heures de pointes, mais le métro était fortement perturbé à Rome et Milan. (Reuters)
Corruption: l'Allemagne gèle sa contribution au Fonds mondial
Allemagne a décidé de geler sa contribution financière au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme jusqu'à ce qu'elle ait obtenu des réponses aux allégations de corruption soulevées par des articles de l'agence Associated Press. Le ministre du Développement, Dirk Niebel, a déclaré dans un communiqué mardi soir qu'une enquête approfondie était indispensable étant donné les questions graves qui se posaient au sujet du travail accompli par le Fonds, qui dispose d'environ 21,7 milliards de dollars (15,9 milliards d'euros). Il a ajouté mercredi que la promesse allemande de contribution au Fonds à hauteur de 200 millions d'euros (270 millions de dollars) pour 2011 était suspendue à cette enquête. L'Allemagne est le troisième plus gros bailleur de fonds du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, après les Etats-Unis et la France. Elle a promis 600 millions d'euros pour la période 2011-2013. (AP)
Source : Yahoo Actualités
A lire également: