Une rencontre commune entre les deux mouvements palestiniens rivaux suivie d'une cérémonie de signature était initialement prévue au Caire du 24 au 26 octobre, mais le mouvement islamiste s'est récusé.
Il entend ainsi protester contre l'acceptation par Mahmoud Abbas, sous la pression des Etats-Unis, du report d'un vote au Conseil des droits de l'homme de l'Onu sur le rapport d'enquête, sévère pour Israël, du juge Richard Goldstone sur la guerre de l'hiver dernier à Gaza.
Le mouvement islamiste, qui a chassé en juin 2007 le Fatah de l'étroite bande de terre surpeuplée, a déclaré qu'il n'avait pas encore décidé s'il acceptait le document de réconciliation.
"Nous, au Fatah, nous acceptons le document égyptien et nous le signerons. Nous attendons que le Hamas l'accepte", a déclaré Azzam al Ahmed, porte-parole du mouvement nationaliste.
Un haut dirigeant du Fatah, Mohamed Dahlan, a déclaré qu'il s'efforcerait avec ses pairs de convaincre Abbas d'organiser unilatéralement des élections législatives et présidentielles si le Hamas renonce à signer le projet d'accord.
Celui-ci prévoit que ces élections se tiendront le 25 janvier simultanément dans la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée sous administration de l'Autorité autonome palestinienne présidée par Abbas.
Le quotidien israélien Haaretz croit savoir mardi de source proche d'un responsable américain non précisé que les Etats-Unis ne soutiendraient pas le document égyptien. L'ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv s'est refusée à tout commentaire sur cet article.
Le représentant spécial du président Barack Obama au Proche-Orient, George Mitchell, aurait, selon le journal, estimé que certains volets du projet d'accord saperaient les efforts de Washington pour relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Le Hamas est hostile à ce processus et refuse de céder aux pressions occidentales visant à le faire renoncer à la violence, à reconnaître Israël et à reprendre à son compte les accords existants avec l'Etat juif.
Aux termes du document proposé par l'Egypte, un comité composé des diverses factions palestiniennes doit être mis sur pied pour assurer la liaison entre les administrations rivales de Gaza et de Cisjordanie. Une force de police commune serait créée dans l'optique des élections.
Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a précisé que celui-ci n'avait pas arrêté définitivement sa position et qu'il ferait connaître sa réponse "une fois que les contacts avec les responsables égyptiens et les consultations internes au mouvement seraient achevés".
Lors d'un discours prononcé à Djénine, en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a tenu des propos susceptibles de jeter de l'huile sur le feu, en affirmant que les leaders du Hamas avaient fui dans le Sinaï lors de l'intervention de Tsahal à Gaza, en décembre et janvier derniers.
"Je dis, pour la première fois, que des leaders du Hamas se sont échappés de Gaza pour gagner le Sinaï à bord d'ambulances", a affirmé le président palestinien, dont le Hamas a jugé les accusations sans fondement.
"Les dirigeants du Hamas ont conduit la bataille à partir des tranchées et, comme les membres du mouvement, se sont offerts en martyrs", a assuré Abdel-Latif al Kanoua, porte-parole du mouvement islamiste.
Source: Reuters via Yahoo News
Il entend ainsi protester contre l'acceptation par Mahmoud Abbas, sous la pression des Etats-Unis, du report d'un vote au Conseil des droits de l'homme de l'Onu sur le rapport d'enquête, sévère pour Israël, du juge Richard Goldstone sur la guerre de l'hiver dernier à Gaza.
Le mouvement islamiste, qui a chassé en juin 2007 le Fatah de l'étroite bande de terre surpeuplée, a déclaré qu'il n'avait pas encore décidé s'il acceptait le document de réconciliation.
"Nous, au Fatah, nous acceptons le document égyptien et nous le signerons. Nous attendons que le Hamas l'accepte", a déclaré Azzam al Ahmed, porte-parole du mouvement nationaliste.
Un haut dirigeant du Fatah, Mohamed Dahlan, a déclaré qu'il s'efforcerait avec ses pairs de convaincre Abbas d'organiser unilatéralement des élections législatives et présidentielles si le Hamas renonce à signer le projet d'accord.
Celui-ci prévoit que ces élections se tiendront le 25 janvier simultanément dans la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée sous administration de l'Autorité autonome palestinienne présidée par Abbas.
Le quotidien israélien Haaretz croit savoir mardi de source proche d'un responsable américain non précisé que les Etats-Unis ne soutiendraient pas le document égyptien. L'ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv s'est refusée à tout commentaire sur cet article.
Le représentant spécial du président Barack Obama au Proche-Orient, George Mitchell, aurait, selon le journal, estimé que certains volets du projet d'accord saperaient les efforts de Washington pour relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Le Hamas est hostile à ce processus et refuse de céder aux pressions occidentales visant à le faire renoncer à la violence, à reconnaître Israël et à reprendre à son compte les accords existants avec l'Etat juif.
Aux termes du document proposé par l'Egypte, un comité composé des diverses factions palestiniennes doit être mis sur pied pour assurer la liaison entre les administrations rivales de Gaza et de Cisjordanie. Une force de police commune serait créée dans l'optique des élections.
Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a précisé que celui-ci n'avait pas arrêté définitivement sa position et qu'il ferait connaître sa réponse "une fois que les contacts avec les responsables égyptiens et les consultations internes au mouvement seraient achevés".
Lors d'un discours prononcé à Djénine, en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a tenu des propos susceptibles de jeter de l'huile sur le feu, en affirmant que les leaders du Hamas avaient fui dans le Sinaï lors de l'intervention de Tsahal à Gaza, en décembre et janvier derniers.
"Je dis, pour la première fois, que des leaders du Hamas se sont échappés de Gaza pour gagner le Sinaï à bord d'ambulances", a affirmé le président palestinien, dont le Hamas a jugé les accusations sans fondement.
"Les dirigeants du Hamas ont conduit la bataille à partir des tranchées et, comme les membres du mouvement, se sont offerts en martyrs", a assuré Abdel-Latif al Kanoua, porte-parole du mouvement islamiste.
Source: Reuters via Yahoo News
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