Certaines opérations "ont été proposées ou dirigées par des informateurs", se positionnant à la limite de la loi. Le rapport soulève des questions sur la capacité du système de justice pénale des États-Unis à respecter les droits civils et la procédure dans les cas de terrorisme qui lui ont été soumis après le 11 septembre. Il décrit un système qui comporte notamment des opérations d'infiltration. "Dans certains cas, le FBI pourrait avoir créé des terroristes chez des individus respectueux de la loi en leur suggérant l'idée de commettre un acte terroriste", indique le rapport. Certains accusés montraient des signes d'incapacité mentale.
Les conclusions du rapport de Human Rights Watch remettent en question les méthodes utilisées par le FBI et d'autres organismes après le 11 septembre dans le but de faire cesser les complots terroristes avant qu'ils ne surviennent. Alors que la grande majorité des tactiques de contre-terrorisme impliquées est légalement autorisée, en particulier après que le Congrès et les administrations successives aient assoupli les restrictions imposées à la police et aux organismes de lutte contre le terrorisme, elles suggèrent que le zèle du gouvernement à protéger les Américains s'est, dans certains cas, transformé en menaces fabriquées.
Le rapport se concentre principalement sur 27 cas et se garde de tirer des conclusions systémiques. Il constate aussi plusieurs procès et condamnations pour "tentatives délibérées de terrorisme ou de financement du terrorisme" qu'il ne conteste pas. Human Rights Watch examine en particulier l'étendue et l'impact de l'utilisation d'informateurs par la police, ce qui peut pousser les personnes à des tentatives d'actes de violence et influencer les comportements religieux ou civiques des communautés qu'ils pénètrent. Linda Sarsour, directrice de l'Association arabo-américaine de New York, une agence de services sociaux, a déclaré au Guardian qu'elle détectait presque comme un radar les informateurs envoyés pour infiltrer sa communauté de Brooklyn.
Le FBI a longtemps compté sur des informateurs pour l'alerter sur l'activité criminelle. Dans les affaires de terrorisme, les informateurs s'insinuent dans les rassemblements communautaires musulmans et sont en mesure d'inciter au complot des personnes "qui peut-être n'auraient jamais participé à un acte terroriste de leur propre chef ", révéle le rapport. Le FBI a estimé qu'il avait à sa disposition, en 2008, 15 000 informateurs rémunérés. Environ 30% des cas de terrorisme survenus après le 11 septembre sont considérés comme des opérations dans lesquelles les informateurs ont joué un «rôle actif», notamment en proférant des commentaires "qui semblaient conçus pour enflammer les cibles" sur des sujets "politiquement sensibles".
Source: The Guardian
Les conclusions du rapport de Human Rights Watch remettent en question les méthodes utilisées par le FBI et d'autres organismes après le 11 septembre dans le but de faire cesser les complots terroristes avant qu'ils ne surviennent. Alors que la grande majorité des tactiques de contre-terrorisme impliquées est légalement autorisée, en particulier après que le Congrès et les administrations successives aient assoupli les restrictions imposées à la police et aux organismes de lutte contre le terrorisme, elles suggèrent que le zèle du gouvernement à protéger les Américains s'est, dans certains cas, transformé en menaces fabriquées.
Le rapport se concentre principalement sur 27 cas et se garde de tirer des conclusions systémiques. Il constate aussi plusieurs procès et condamnations pour "tentatives délibérées de terrorisme ou de financement du terrorisme" qu'il ne conteste pas. Human Rights Watch examine en particulier l'étendue et l'impact de l'utilisation d'informateurs par la police, ce qui peut pousser les personnes à des tentatives d'actes de violence et influencer les comportements religieux ou civiques des communautés qu'ils pénètrent. Linda Sarsour, directrice de l'Association arabo-américaine de New York, une agence de services sociaux, a déclaré au Guardian qu'elle détectait presque comme un radar les informateurs envoyés pour infiltrer sa communauté de Brooklyn.
Le FBI a longtemps compté sur des informateurs pour l'alerter sur l'activité criminelle. Dans les affaires de terrorisme, les informateurs s'insinuent dans les rassemblements communautaires musulmans et sont en mesure d'inciter au complot des personnes "qui peut-être n'auraient jamais participé à un acte terroriste de leur propre chef ", révéle le rapport. Le FBI a estimé qu'il avait à sa disposition, en 2008, 15 000 informateurs rémunérés. Environ 30% des cas de terrorisme survenus après le 11 septembre sont considérés comme des opérations dans lesquelles les informateurs ont joué un «rôle actif», notamment en proférant des commentaires "qui semblaient conçus pour enflammer les cibles" sur des sujets "politiquement sensibles".
Source: The Guardian
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