Son projet en faveur de la mixité sociale à l'école, constamment repoussé et finalement réduit à néant, restera comme une ultime vexation. Pap Ndiaye semblait être au mieux empêché, au pire consentant, se contentant d'accompagner la politique décidée par Emmanuel Macron, sans jamais vraiment prendre position... Combien de fois l'avons-nous aperçu aux côtés du président, silencieux, presque transparent, lors de ses déplacements ?
Son entrée au gouvernement en tant que docteur en histoire, auteur d'un ouvrage remarqué sur la condition noire, avait pourtant été perçue comme un soulagement par la communauté enseignante. On espérait enfin tourner la page de l'ère Blanquer, ou du moins trouver une forme d'apaisement. On savait qu'il était moins tranchant que son prédécesseur dans sa méthode et que ses sujets de recherche étaient aux antipodes de ceux de ce dernier, farouchement opposé au "wokisme".
Cependant, personne ne pouvait prévoir qu'il se cantonnerait à un rôle de figurant, impuissant face à l'enjeu le plus préoccupant du moment : l'avenir de l'école publique, affectée par la crise du recrutement et l'aggravation des inégalités. Un chantier qui n'a pas été entamé, ni même esquissé. Récemment, sachant probablement qu'il était sur la sellette, le locataire de la Rue de Grenelle avait timidement critiqué le nouveau baccalauréat et promis des ajustements en 2024 pour contrer les effets néfastes de la réforme. Malheureusement pour lui, son remplacement par Gabriel Attal, après seulement un an de service loyal, lui a coupé l'herbe sous le pied.
L'arrivée de Gabriel Attal a comme un air de déjà-vu : à 34 ans, l'ancien secrétaire d'État de Jean-Michel Blanquer reprend le projet de rétablir l'ordre et l'autorité. Artisan du service national universel, il se dit également favorable à un débat sur l'uniforme. Bien que certains lui reprochent son manque de convictions, cet ancien élève de l'École alsacienne et fidèle d'Emmanuel Macron possède en revanche un sens politique très prononcé. Reste à savoir si le poste de ministre de l'Éducation nationale sera l'occasion pour lui de continuer à faire ses preuves... ou de se casser les dents.
En conclusion, le passage de Pap Ndiaye au gouvernement laissera un goût amer dans les mémoires. Son plan pour la mixité sociale à l'école n'a jamais pu être mis en œuvre, et il n'a pas réussi à s'attaquer aux problèmes pressants de l'éducation publique. Son successeur, Gabriel Attal, aura maintenant la lourde tâche de prendre les rênes du ministère de l'Éducation nationale et de montrer s'il peut faire mieux dans cette position cruciale pour l'avenir de la jeunesse française. Seul l'avenir nous dira si cette transition marquera un tournant positif pour l'éducation en France.
Son entrée au gouvernement en tant que docteur en histoire, auteur d'un ouvrage remarqué sur la condition noire, avait pourtant été perçue comme un soulagement par la communauté enseignante. On espérait enfin tourner la page de l'ère Blanquer, ou du moins trouver une forme d'apaisement. On savait qu'il était moins tranchant que son prédécesseur dans sa méthode et que ses sujets de recherche étaient aux antipodes de ceux de ce dernier, farouchement opposé au "wokisme".
Cependant, personne ne pouvait prévoir qu'il se cantonnerait à un rôle de figurant, impuissant face à l'enjeu le plus préoccupant du moment : l'avenir de l'école publique, affectée par la crise du recrutement et l'aggravation des inégalités. Un chantier qui n'a pas été entamé, ni même esquissé. Récemment, sachant probablement qu'il était sur la sellette, le locataire de la Rue de Grenelle avait timidement critiqué le nouveau baccalauréat et promis des ajustements en 2024 pour contrer les effets néfastes de la réforme. Malheureusement pour lui, son remplacement par Gabriel Attal, après seulement un an de service loyal, lui a coupé l'herbe sous le pied.
L'arrivée de Gabriel Attal a comme un air de déjà-vu : à 34 ans, l'ancien secrétaire d'État de Jean-Michel Blanquer reprend le projet de rétablir l'ordre et l'autorité. Artisan du service national universel, il se dit également favorable à un débat sur l'uniforme. Bien que certains lui reprochent son manque de convictions, cet ancien élève de l'École alsacienne et fidèle d'Emmanuel Macron possède en revanche un sens politique très prononcé. Reste à savoir si le poste de ministre de l'Éducation nationale sera l'occasion pour lui de continuer à faire ses preuves... ou de se casser les dents.
En conclusion, le passage de Pap Ndiaye au gouvernement laissera un goût amer dans les mémoires. Son plan pour la mixité sociale à l'école n'a jamais pu être mis en œuvre, et il n'a pas réussi à s'attaquer aux problèmes pressants de l'éducation publique. Son successeur, Gabriel Attal, aura maintenant la lourde tâche de prendre les rênes du ministère de l'Éducation nationale et de montrer s'il peut faire mieux dans cette position cruciale pour l'avenir de la jeunesse française. Seul l'avenir nous dira si cette transition marquera un tournant positif pour l'éducation en France.
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