Un avion brésilien en mission de recherche a aperçu des débris au large des côtes brésiliennes sur une bande longue de cinq kilomètres, a dit le ministre de la Défense, ajoutant qu'ils appartenaient "sans aucun doute" à l'avion disparu lundi.
"Cela confirme que l'avion est tombé dans cette zone", a ajouté Nelson Jobim.
Selon la marine brésilienne, la profondeur de l'océan dans le secteur où les débris ont été aperçus se situe entre 2.000 et 3.000 mètres.
La France et le Brésil, pays les plus concernés par la catastrophe du vol AF 447 Rio de Janeiro-Paris, avec 73 et 58 ressortissants disparus, dirigent les recherches.
"C'est une course contre la montre qui est engagée dans des conditions météorologiques extrêmement difficiles et dans une zone où les fonds marins peuvent atteindre 7.000 mètres", a déclaré mardi le Premier ministre français, François Fillon.
Des navires ont été envoyés vers de la zone de la catastrophe, la pire en nombre de morts pour Air France en 75 ans d'existence.
Le navire "Pourquoi pas" de l'Ifremer est équipé du mini sous-marin "Nautile" et du robot de recherche "Victor 6.000", capables d'intervenir jusqu'à 6.000 mètres de fond. Actuellement dans l'archipel des Açores, il pourra partir mercredi au plus tôt et il est à huit jours de mer de la zone de recherche, a indiqué l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
En outre, trouver les enregistreurs de vol, surnommés 'boîtes noires', sera très difficile en raison de la profondeur de l'océan, ont souligné experts et responsables politiques.
Les deux 'boîtes noires', qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les données du vol, émettent durant 30 jours. L'émetteur sous-marin peut être capté à un kilomètre mais son signal est difficilement repérable au-delà de 3.000 mètres de fond.
L'armée de l'air brésilienne avait dit avoir repéré des débris métalliques, des sièges d'avion, une bouée orange et des traces de kérosène à 650 km au nord des îles Fernando de Noronha, au large des cotes.
Les causes de la catastrophe restent inconnues mais la France écarte pour l'heure la piste terroriste.
Selon le ministre de la Défense, Hervé Morin, aucun élément ne corrobore une telle thèse même si l'"on n'a pas le droit d'exclure par définition l'acte terroriste".
"Aucune hypothèse n'est pour l'heure privilégiée", a précisé François Fillon.
L'hypothèse d'un foudroiement dans une zone de fortes turbulences orageuses, avancée dans un premier temps par Air France, est mise en doute par les experts.
Pour le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, "ça ressemble plus à une perte de contrôle de l'appareil liée à toute une série de phénomènes".
Selon le site internet de l'hebdomadaire Le Point, des messages envoyés par l'Airbus aux équipes de maintenance d'Air France signalent la présence de givre sur les sondes de l'appareil et une dépressurisation violente.
Nicolas Sarkozy, qui s'était rendu lundi à l'aéroport Charles de Gaulle, près de Paris, pour y rencontrer des proches des passagers et des membres d'équipage, recevra les familles lundi prochain pour les informer du cours de l'enquête.
Une cérémonie religieuse oecuménique en hommage aux disparus aura lieu mercredi à 16h00 (14h00 GMT) à Notre-Dame de Paris en présence du président de la République.
Le vol AF 447 avait quitté Rio dimanche à 19h03, heure locale (22h03 GMT), et devait arriver lundi à 11h15 heure française au terminal 2E de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
L'aviation brésilienne a perdu sa trace à 03h33 heure française, soit trois heures et demie après le décollage.
Aux alentours de 04h15, une succession de messages techniques ont été envoyés à destination des services de maintenance. Ils indiquaient que "plusieurs équipements d'avionique entrent en défaut ou sont l'objet de pannes", selon le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon.
Source: Reuters via Yahoo News
"Cela confirme que l'avion est tombé dans cette zone", a ajouté Nelson Jobim.
Selon la marine brésilienne, la profondeur de l'océan dans le secteur où les débris ont été aperçus se situe entre 2.000 et 3.000 mètres.
La France et le Brésil, pays les plus concernés par la catastrophe du vol AF 447 Rio de Janeiro-Paris, avec 73 et 58 ressortissants disparus, dirigent les recherches.
"C'est une course contre la montre qui est engagée dans des conditions météorologiques extrêmement difficiles et dans une zone où les fonds marins peuvent atteindre 7.000 mètres", a déclaré mardi le Premier ministre français, François Fillon.
Des navires ont été envoyés vers de la zone de la catastrophe, la pire en nombre de morts pour Air France en 75 ans d'existence.
Le navire "Pourquoi pas" de l'Ifremer est équipé du mini sous-marin "Nautile" et du robot de recherche "Victor 6.000", capables d'intervenir jusqu'à 6.000 mètres de fond. Actuellement dans l'archipel des Açores, il pourra partir mercredi au plus tôt et il est à huit jours de mer de la zone de recherche, a indiqué l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
En outre, trouver les enregistreurs de vol, surnommés 'boîtes noires', sera très difficile en raison de la profondeur de l'océan, ont souligné experts et responsables politiques.
Les deux 'boîtes noires', qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les données du vol, émettent durant 30 jours. L'émetteur sous-marin peut être capté à un kilomètre mais son signal est difficilement repérable au-delà de 3.000 mètres de fond.
L'armée de l'air brésilienne avait dit avoir repéré des débris métalliques, des sièges d'avion, une bouée orange et des traces de kérosène à 650 km au nord des îles Fernando de Noronha, au large des cotes.
Les causes de la catastrophe restent inconnues mais la France écarte pour l'heure la piste terroriste.
Selon le ministre de la Défense, Hervé Morin, aucun élément ne corrobore une telle thèse même si l'"on n'a pas le droit d'exclure par définition l'acte terroriste".
"Aucune hypothèse n'est pour l'heure privilégiée", a précisé François Fillon.
L'hypothèse d'un foudroiement dans une zone de fortes turbulences orageuses, avancée dans un premier temps par Air France, est mise en doute par les experts.
Pour le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, "ça ressemble plus à une perte de contrôle de l'appareil liée à toute une série de phénomènes".
Selon le site internet de l'hebdomadaire Le Point, des messages envoyés par l'Airbus aux équipes de maintenance d'Air France signalent la présence de givre sur les sondes de l'appareil et une dépressurisation violente.
Nicolas Sarkozy, qui s'était rendu lundi à l'aéroport Charles de Gaulle, près de Paris, pour y rencontrer des proches des passagers et des membres d'équipage, recevra les familles lundi prochain pour les informer du cours de l'enquête.
Une cérémonie religieuse oecuménique en hommage aux disparus aura lieu mercredi à 16h00 (14h00 GMT) à Notre-Dame de Paris en présence du président de la République.
Le vol AF 447 avait quitté Rio dimanche à 19h03, heure locale (22h03 GMT), et devait arriver lundi à 11h15 heure française au terminal 2E de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
L'aviation brésilienne a perdu sa trace à 03h33 heure française, soit trois heures et demie après le décollage.
Aux alentours de 04h15, une succession de messages techniques ont été envoyés à destination des services de maintenance. Ils indiquaient que "plusieurs équipements d'avionique entrent en défaut ou sont l'objet de pannes", selon le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon.
Source: Reuters via Yahoo News
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