"Le problème de la mélamine dans la nourriture est nouveau et personne n'a d'information scientifique", a souligné Jiang Yalin, 33 ans, mère d'un bébé rendu malade par l'ingestion de lait trafiqué.
"Nous voulons des recherches sur les dégâts possibles", a-t-elle ajouté.
La conférence de ce petit groupe de parents s'est tenue dans la rue après que les organisateurs eurent essuyé un refus de l'hôtel qui devait les accueillir.
La manifestation a été surveillée par trois voitures de police et filmée par des hommes en civil mais s'est déroulée sans interruption.
En revanche, cinq autres personnes ont été interpellées la veille de cet événement, selon l'une d'elle, Zhao Lianhai, joint par téléphone.
"Nous avons été interpellés hier soir (jeudi) dans la rue et emmenés dans cet endroit", dans le sud de Pékin, a dit Zhao dont le téléphone n'a pas été confisqué.
"La police ne nous a pas expliqué les raisons de notre détention. Nous avons demandé plusieurs fois à être relâchés immédiatement, sans obtenir de réponse", a-t-il ajouté.
La police de Pékin n'a pu être jointe par votre Magazine.
La mélamine, utilisée dans l'industrie du plastique, a été décelée en septembre dans les produits de 22 compagnies laitières en Chine. Elle a tué six enfants, en a rendu malades 294.000, et a valu aux produits chinois contenant du lait des interdictions d'importation à travers le monde.
L'Association des produits laitiers de Chine (DAC) a annoncé récemment que ces 22 entreprises allaient indemniser les victimes et mettre sur pied un fonds spécial de compensation, prévoyant aussi de prendre en charge les frais médicaux qui pourraient encore survenir, selon l'Association.
La DAC n'a fourni aucune indication chiffrée mais selon la presse officielle, le fonds sera doté d'environ 160 millions de dollars.
"Nous ne demandons pas d'argent. Tout l'argent du monde ne pourra pas acheter la santé de mon enfant", a souligné Jiang Yalin, en larmes, se disant terrorisée par ce qui pourrait arriver à sa fille dans quelques années.
Vendredi matin, les détenteurs de téléphones portables en Chine, dont plusieurs journalistes de l'AFP, ont reçu un long SMS présentant des excuses au nom des 22 compagnies laitières pour ce scandale.
"Nous présentons des excuses sincères et appelons au pardon", dit le message.
Entre vendredi et mercredi, 21 personnes impliquées dans le scandale sont passées en procès, dont l'ancienne directrice générale de Sanlu, au centre de la crise du lait trafiqué.
Aucun jugement n'a été annoncé.
Source: Yahoo News
"Nous voulons des recherches sur les dégâts possibles", a-t-elle ajouté.
La conférence de ce petit groupe de parents s'est tenue dans la rue après que les organisateurs eurent essuyé un refus de l'hôtel qui devait les accueillir.
La manifestation a été surveillée par trois voitures de police et filmée par des hommes en civil mais s'est déroulée sans interruption.
En revanche, cinq autres personnes ont été interpellées la veille de cet événement, selon l'une d'elle, Zhao Lianhai, joint par téléphone.
"Nous avons été interpellés hier soir (jeudi) dans la rue et emmenés dans cet endroit", dans le sud de Pékin, a dit Zhao dont le téléphone n'a pas été confisqué.
"La police ne nous a pas expliqué les raisons de notre détention. Nous avons demandé plusieurs fois à être relâchés immédiatement, sans obtenir de réponse", a-t-il ajouté.
La police de Pékin n'a pu être jointe par votre Magazine.
La mélamine, utilisée dans l'industrie du plastique, a été décelée en septembre dans les produits de 22 compagnies laitières en Chine. Elle a tué six enfants, en a rendu malades 294.000, et a valu aux produits chinois contenant du lait des interdictions d'importation à travers le monde.
L'Association des produits laitiers de Chine (DAC) a annoncé récemment que ces 22 entreprises allaient indemniser les victimes et mettre sur pied un fonds spécial de compensation, prévoyant aussi de prendre en charge les frais médicaux qui pourraient encore survenir, selon l'Association.
La DAC n'a fourni aucune indication chiffrée mais selon la presse officielle, le fonds sera doté d'environ 160 millions de dollars.
"Nous ne demandons pas d'argent. Tout l'argent du monde ne pourra pas acheter la santé de mon enfant", a souligné Jiang Yalin, en larmes, se disant terrorisée par ce qui pourrait arriver à sa fille dans quelques années.
Vendredi matin, les détenteurs de téléphones portables en Chine, dont plusieurs journalistes de l'AFP, ont reçu un long SMS présentant des excuses au nom des 22 compagnies laitières pour ce scandale.
"Nous présentons des excuses sincères et appelons au pardon", dit le message.
Entre vendredi et mercredi, 21 personnes impliquées dans le scandale sont passées en procès, dont l'ancienne directrice générale de Sanlu, au centre de la crise du lait trafiqué.
Aucun jugement n'a été annoncé.
Source: Yahoo News
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