Les autorités locales sont particulièrement remontées contre les médias français (dont Libération), coupables d'avoir annoncé - de manière prématurée - le décès du chef de l'Etat, hospitalisé dans une clinique de Barcelone depuis début mai, dans un état grave. Le Premier ministre gabonais, Jean Eyeghe Ndong, a catégoriquement démenti cette information, donnée hier soir par le Point.fr, citant une «source proche du gouvernement français».
Depuis plusieurs mois, le pouvoir gabonais accuse les journalistes français de mener une campagne de dénigrement systématique à son encontre. Les relations franco-gabonaises sont également polluées par l'affaire dite des «biens mal acquis»: plusieurs plaintes ont été déposées par des ONG contre trois présidents africains, dont Omar Bongo, accusés d'avoir acquis un vaste patrimoine immobilier en détournant des fonds publics. Paris a beau réaffirmer que la justice et les médias sont indépendants, rien n'y fait. Le clan Bongo soupçonne l'Elysée de double jeu.
En l'espèce, la confusion est entretenue par l'existence d'une «source proche du gouvernement français» qui aurait confirmé le décès du doyen des chefs d'Etat en Afrique, au pouvoir depuis 1967. Avant son élection à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait promis de mettre fin aux réseaux parallèles qui perdurent dans les relations avec les ex-colonies françaises sur le continent noir. Mais, comme l'ont bien montré Antoine Glaser et Stephen Smith dans leur dernier ouvrage (1), l'Elysée s'appuie côté pile sur un groupe de conseillers africains dirigés par Bruno Joubert... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Depuis plusieurs mois, le pouvoir gabonais accuse les journalistes français de mener une campagne de dénigrement systématique à son encontre. Les relations franco-gabonaises sont également polluées par l'affaire dite des «biens mal acquis»: plusieurs plaintes ont été déposées par des ONG contre trois présidents africains, dont Omar Bongo, accusés d'avoir acquis un vaste patrimoine immobilier en détournant des fonds publics. Paris a beau réaffirmer que la justice et les médias sont indépendants, rien n'y fait. Le clan Bongo soupçonne l'Elysée de double jeu.
En l'espèce, la confusion est entretenue par l'existence d'une «source proche du gouvernement français» qui aurait confirmé le décès du doyen des chefs d'Etat en Afrique, au pouvoir depuis 1967. Avant son élection à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait promis de mettre fin aux réseaux parallèles qui perdurent dans les relations avec les ex-colonies françaises sur le continent noir. Mais, comme l'ont bien montré Antoine Glaser et Stephen Smith dans leur dernier ouvrage (1), l'Elysée s'appuie côté pile sur un groupe de conseillers africains dirigés par Bruno Joubert... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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