Désormais, son successeur Ali Khamenei s'emporte contre l'"Angleterre diabolique". Dans son prêche à l'Université de Téhéran, le 19 juin, le Guide suprême s'en est ouvertement pris au gouvernement britannique, qu'il accuse de téléguider les manifestations. Lire la suite l'article
"Ils montrent leur vraie hostilité envers l'Etat islamique iranien, et le plus mauvais d'eux est le gouvernement britannique", s'est-il offusqué. Dans l'assistance, les "Marg bar Ingles" [mort à l'Angleterre, ndlr] ont vite résonné dans une clameur. Dans un élan de conspirationnisme décati, il a renchéri: "[Ce sont] des loups affamés en embuscade, prêts à retirer le masque diplomatique de leur visage. Ne négligez pas ces gens-là!".
Loin d'être une surprise, cette escalade verbale ne fait que raviver des plaies toujours ouvertes entre les deux pays. Depuis plus de 50 ans, l'Iran et le Royaume-Uni nourrissent un ressentiment partagé. De la lutte pour le contrôle du pétrole à la fatwa lancée par Khomeini contre Salman Rushdie, leurs relations bilatérales sont au mieux exécrables, au pire inexistantes.
Comme un écho à la "chasse aux bouc-émissaires étrangers" que déplore le Guardian, le régime a commencé à expulser en début de semaine les sujets de sa Majesté un peu trop entreprenants à son goût.
Dès lundi, Jon Leyne a été prié de quitter le pays dans un délai de 24 heures. Accusé de "distordre" l'information en relayant de "fausses nouvelles", le journaliste a fait les frais de la guerre médiatique entre la chaîne publique et le pouvoir iranien. Alors que BBC Persian, la chaîne en farsi de la "Beeb", est un important relais des contestataires depuis le début des troubles, le World Service accuse l'Iran de bloquer ses transmissions satellites.
Dans ce climat délétère, les deux gouve... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
"Ils montrent leur vraie hostilité envers l'Etat islamique iranien, et le plus mauvais d'eux est le gouvernement britannique", s'est-il offusqué. Dans l'assistance, les "Marg bar Ingles" [mort à l'Angleterre, ndlr] ont vite résonné dans une clameur. Dans un élan de conspirationnisme décati, il a renchéri: "[Ce sont] des loups affamés en embuscade, prêts à retirer le masque diplomatique de leur visage. Ne négligez pas ces gens-là!".
Loin d'être une surprise, cette escalade verbale ne fait que raviver des plaies toujours ouvertes entre les deux pays. Depuis plus de 50 ans, l'Iran et le Royaume-Uni nourrissent un ressentiment partagé. De la lutte pour le contrôle du pétrole à la fatwa lancée par Khomeini contre Salman Rushdie, leurs relations bilatérales sont au mieux exécrables, au pire inexistantes.
Comme un écho à la "chasse aux bouc-émissaires étrangers" que déplore le Guardian, le régime a commencé à expulser en début de semaine les sujets de sa Majesté un peu trop entreprenants à son goût.
Dès lundi, Jon Leyne a été prié de quitter le pays dans un délai de 24 heures. Accusé de "distordre" l'information en relayant de "fausses nouvelles", le journaliste a fait les frais de la guerre médiatique entre la chaîne publique et le pouvoir iranien. Alors que BBC Persian, la chaîne en farsi de la "Beeb", est un important relais des contestataires depuis le début des troubles, le World Service accuse l'Iran de bloquer ses transmissions satellites.
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Source: L'Express via Yahoo News
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