Cette note de synthèse sur 'la mise en œuvre de la réforme de l'enseignement primaire' énumère les effets néfastes de la nouvelle organisation mise en place à la rentrée 2008. La fatigue des enfants est désignée en premier, suivie du manque de temps pour les apprentissages.
'De l'avis général des enseignants, le temps manque pour faire tout le programme (...). L'année scolaire n'est plus que de 144 jours théoriques et 140 en fait, alors que la moyenne européenne est de 185 jours', précisent Philippe Claus et Odile Roze, les deux inspecteurs généraux auteurs de ce travail.
Leurs conclusions induisent que les enseignements artistiques et de découverte (histoire-géographie ou sciences) sont sacrifiés au profit des seuls fondamentaux que sont les mathématiques et le français. Ce qui alourdit d'autant les journées des écoliers. Et ces six heures de classe réparties sur quatre jours nécessitent une grande concentration.
Alors qu''un élève de cours préparatoire ne se concentre pas plus de trois heures et demie ou quatre heures par jour', s'était ému Hubert Montagner, directeur de recherches à l'Inserm, au moment de la mise en place de la semaine de quatre jours. Sa voix et celle de quelques autres n'avaient à l'époque guère été entendues.
Cette fois commence à se créer un faisceau assez convergent, puisque 67 % des personnes interrogées par le CSA pour le traditionnel sondage de rentrée du Snuipp (FSU) se disent favorables à une diminution de la journée scolaire à 5 h 30 et à un retour aux quatre jours et demi.
Le rapport de l'inspection générale va dans la même direction lorsqu'il précise que 'l'évolution souhaitable n'est pas dans le retour au samedi matin, mais dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d'alléger la journée de travail scolaire'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
'De l'avis général des enseignants, le temps manque pour faire tout le programme (...). L'année scolaire n'est plus que de 144 jours théoriques et 140 en fait, alors que la moyenne européenne est de 185 jours', précisent Philippe Claus et Odile Roze, les deux inspecteurs généraux auteurs de ce travail.
Leurs conclusions induisent que les enseignements artistiques et de découverte (histoire-géographie ou sciences) sont sacrifiés au profit des seuls fondamentaux que sont les mathématiques et le français. Ce qui alourdit d'autant les journées des écoliers. Et ces six heures de classe réparties sur quatre jours nécessitent une grande concentration.
Alors qu''un élève de cours préparatoire ne se concentre pas plus de trois heures et demie ou quatre heures par jour', s'était ému Hubert Montagner, directeur de recherches à l'Inserm, au moment de la mise en place de la semaine de quatre jours. Sa voix et celle de quelques autres n'avaient à l'époque guère été entendues.
Cette fois commence à se créer un faisceau assez convergent, puisque 67 % des personnes interrogées par le CSA pour le traditionnel sondage de rentrée du Snuipp (FSU) se disent favorables à une diminution de la journée scolaire à 5 h 30 et à un retour aux quatre jours et demi.
Le rapport de l'inspection générale va dans la même direction lorsqu'il précise que 'l'évolution souhaitable n'est pas dans le retour au samedi matin, mais dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d'alléger la journée de travail scolaire'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
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