La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a quant à elle admis devant l'Assemblée nationale que l'heure était au dialogue mais n'a pas envisagé de repousser la réforme.
"Il n'est pas question, sur la taxe professionnelle, ni de la recaler, ni de la décaler, il est question de dialoguer et d'aboutir", a-t-elle dit aux députés.
Vingt-quatre sénateurs UMP, emmenés par l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ont menacé de bloquer la suppression de la taxe professionnelle, mesure-phare du projet de budget 2010, en l'absence de garantie sur la répartition des compétences des collectivités territoriales.
"Je pense que le gouvernement a besoin, dans le cadre du projet de loi de Finances, de conduire cette réforme mais qu'il ne peut pas la conduire n'importe comment, que le gouvernement doit écouter le Sénat", a déclaré Gérard Larcher sur Europe 1.
"Je pense qu'en l'état, la réforme ne sera pas votée", a-t-il ajouté. Quand le Sénat aura été entendu sur ses craintes, "je crois qu'une majorité pourra se dégager".
Il faut, a-t-il plaidé, un débat "dans l'ordre" pour voter les réformes.
"Les parlementaires sont d'accord dans leur majorité pour qu'on remplace la taxe professionnelle qui est anti-économique pour les entreprises. Par contre, ils veulent que la contribution économique territoriale qui va la remplacer apporte un certain nombre de garanties aux collectivités territoriales", a expliqué le président du Sénat.
Interrogé sur la fronde menée par Jean-Pierre Raffarin, candidat malheureux à la présidence du Sénat en 2008, Gérard Larcher a répondu à la troisième personne du singulier: "Gérard Larcher n'a pas le rôle d'être un frondeur, il a le rôle de faire que cette assemblée s'exprime".
Source: Reuters via Yahoo News
"Il n'est pas question, sur la taxe professionnelle, ni de la recaler, ni de la décaler, il est question de dialoguer et d'aboutir", a-t-elle dit aux députés.
Vingt-quatre sénateurs UMP, emmenés par l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ont menacé de bloquer la suppression de la taxe professionnelle, mesure-phare du projet de budget 2010, en l'absence de garantie sur la répartition des compétences des collectivités territoriales.
"Je pense que le gouvernement a besoin, dans le cadre du projet de loi de Finances, de conduire cette réforme mais qu'il ne peut pas la conduire n'importe comment, que le gouvernement doit écouter le Sénat", a déclaré Gérard Larcher sur Europe 1.
"Je pense qu'en l'état, la réforme ne sera pas votée", a-t-il ajouté. Quand le Sénat aura été entendu sur ses craintes, "je crois qu'une majorité pourra se dégager".
Il faut, a-t-il plaidé, un débat "dans l'ordre" pour voter les réformes.
"Les parlementaires sont d'accord dans leur majorité pour qu'on remplace la taxe professionnelle qui est anti-économique pour les entreprises. Par contre, ils veulent que la contribution économique territoriale qui va la remplacer apporte un certain nombre de garanties aux collectivités territoriales", a expliqué le président du Sénat.
Interrogé sur la fronde menée par Jean-Pierre Raffarin, candidat malheureux à la présidence du Sénat en 2008, Gérard Larcher a répondu à la troisième personne du singulier: "Gérard Larcher n'a pas le rôle d'être un frondeur, il a le rôle de faire que cette assemblée s'exprime".
Source: Reuters via Yahoo News
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