Le service de protection des hautes personnalités mène grand train
Les quelque 700 hommes du SPHP protègent entre cent et soixante 'hautes personnalités françaises', note Le Parisien. En dehors des ministres en fonctions, cette protection se fait le plus souvent au nom d'une tradition ou d'un usage qui ne sont pourtant pas inscrits dans les textes. Ainsi la France fournit-elle une escorte à ses anciens premiers ministres (en bénéficient Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin), ministres de l'intérieur (Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement et Charles Pasqua) ou encore aux épouses des anciens présidents de la République (Danielle Mitterrand), alors que l'arrêté du 17 septembre 2008 fixant l'organisation du service ne les mentionne pas en tant que personnalités à protéger. Parfois, le coût de cette protection atteint des sommes importantes. Ainsi, les frais d'escorte de Dominique de Villepin se sont élevés en 2008 à près de 100 000 euros, relève Le Parisien. Parfois, cette protection se poursuit à l'étranger, alors que depuis un an le service est censé s'arrêter aux frontières de la France par souci d'économie. Ainsi Ségolène Royal a-t-elle été escortée jusqu'en Chine en 2009 grâce à une dérogation à la discrétion du ministre de l'intérieur. De même, Rachida Dati a été escortée lors d'un séjour au Maroc en août 2009 alors qu'elle n'était plus ministre.(lemonde)
La Cour des comptes critique la protection des personnalités
Le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), dépendant du ministère de l'Intérieur, offre, en France et à l'étranger, des protections de "confort" à des personnalités politiques et à d'anciens dirigeants et leurs épouses, estime l'institution citée notamment par le Figaro. Le coût de ces protections est, en moyenne, de 71.879 euros par policier et par an. Les voyages à l'étranger font rapidement grimper la note. En 2008, le coût en protection des voyages de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a frôlé les 95.000 euros. L'ex-otage en Colombie, Ingrid Betancourt, a été protégée par le SPHP entre juillet 2008 et l'automne 2009 pour un total dépassant les 100.000 euros, notamment en raison d'un long voyage à New York. Le ministère de l'Intérieur a précisé que ce rapport n'était pas définitif et qu'il l'expertisait. "Depuis près d'un an, le ministre de l'intérieur (Brice Hortefeux) a déjà pris un certain nombre de mesures consistant à alléger, voire supprimer la protection de certaines personnalités dont l'état des menaces ne semblait plus justifier de protection", a-t-on dit à Reuters. La Cour des comptes préconise de réduire la durée et le nombre de personnalités protégées. L'ancien ministre socialiste et nouveau membre du Conseil constitutionnel Michel Charasse, les anciens candidats à l'élection présidentielle Ségolène Royal et François Bayrou ou la patronne du Medef Laurence Parisot sont protégés sans raison apparente. La décision de protéger ou non une personnalité dépend pourtant "d'une analyse précise des risques de menace qui pèsent sur elle", réactualisée régulièrement, selon le ministère. Michel Charasse, dont les activités politiques passées et présentes ne justifient pas une protection policière, dispose d'une escorte permanente. Deux officiers de sécurité louent un appartement à proximité du sien dans le petit village de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Les anciens ministres de l'Intérieur jouissent d'une protection à vie, que la France est le seul pays à accorder selon la Cour des comptes, de même que les anciens premiers ministres et anciennes épouses de président de la République. Les protections de ministres sont parfois prolongées au-delà de leur mission sans raison apparente : l'ex-ministre de la Justice Rachida Dati a conservé ses gardes du corps jusqu'en mars dernier, neuf mois de plus que son bail au ministère. Elle a donc été escortée lors d'un séjour d'un mois au Maroc, en août 2009. Des économies pourraient aussi être faites sur la protection des personnalités étrangères en visite privée en France, juge la Cour des comptes. Ces missions ont coûté plus de 158.000 euros en 2008 et s'apparentent davantage à des services de conciergerie qu'à de la protection.(lemonde)
Les quelque 700 hommes du SPHP protègent entre cent et soixante 'hautes personnalités françaises', note Le Parisien. En dehors des ministres en fonctions, cette protection se fait le plus souvent au nom d'une tradition ou d'un usage qui ne sont pourtant pas inscrits dans les textes. Ainsi la France fournit-elle une escorte à ses anciens premiers ministres (en bénéficient Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin), ministres de l'intérieur (Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement et Charles Pasqua) ou encore aux épouses des anciens présidents de la République (Danielle Mitterrand), alors que l'arrêté du 17 septembre 2008 fixant l'organisation du service ne les mentionne pas en tant que personnalités à protéger. Parfois, le coût de cette protection atteint des sommes importantes. Ainsi, les frais d'escorte de Dominique de Villepin se sont élevés en 2008 à près de 100 000 euros, relève Le Parisien. Parfois, cette protection se poursuit à l'étranger, alors que depuis un an le service est censé s'arrêter aux frontières de la France par souci d'économie. Ainsi Ségolène Royal a-t-elle été escortée jusqu'en Chine en 2009 grâce à une dérogation à la discrétion du ministre de l'intérieur. De même, Rachida Dati a été escortée lors d'un séjour au Maroc en août 2009 alors qu'elle n'était plus ministre.(lemonde)
La Cour des comptes critique la protection des personnalités
Le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), dépendant du ministère de l'Intérieur, offre, en France et à l'étranger, des protections de "confort" à des personnalités politiques et à d'anciens dirigeants et leurs épouses, estime l'institution citée notamment par le Figaro. Le coût de ces protections est, en moyenne, de 71.879 euros par policier et par an. Les voyages à l'étranger font rapidement grimper la note. En 2008, le coût en protection des voyages de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a frôlé les 95.000 euros. L'ex-otage en Colombie, Ingrid Betancourt, a été protégée par le SPHP entre juillet 2008 et l'automne 2009 pour un total dépassant les 100.000 euros, notamment en raison d'un long voyage à New York. Le ministère de l'Intérieur a précisé que ce rapport n'était pas définitif et qu'il l'expertisait. "Depuis près d'un an, le ministre de l'intérieur (Brice Hortefeux) a déjà pris un certain nombre de mesures consistant à alléger, voire supprimer la protection de certaines personnalités dont l'état des menaces ne semblait plus justifier de protection", a-t-on dit à Reuters. La Cour des comptes préconise de réduire la durée et le nombre de personnalités protégées. L'ancien ministre socialiste et nouveau membre du Conseil constitutionnel Michel Charasse, les anciens candidats à l'élection présidentielle Ségolène Royal et François Bayrou ou la patronne du Medef Laurence Parisot sont protégés sans raison apparente. La décision de protéger ou non une personnalité dépend pourtant "d'une analyse précise des risques de menace qui pèsent sur elle", réactualisée régulièrement, selon le ministère. Michel Charasse, dont les activités politiques passées et présentes ne justifient pas une protection policière, dispose d'une escorte permanente. Deux officiers de sécurité louent un appartement à proximité du sien dans le petit village de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Les anciens ministres de l'Intérieur jouissent d'une protection à vie, que la France est le seul pays à accorder selon la Cour des comptes, de même que les anciens premiers ministres et anciennes épouses de président de la République. Les protections de ministres sont parfois prolongées au-delà de leur mission sans raison apparente : l'ex-ministre de la Justice Rachida Dati a conservé ses gardes du corps jusqu'en mars dernier, neuf mois de plus que son bail au ministère. Elle a donc été escortée lors d'un séjour d'un mois au Maroc, en août 2009. Des économies pourraient aussi être faites sur la protection des personnalités étrangères en visite privée en France, juge la Cour des comptes. Ces missions ont coûté plus de 158.000 euros en 2008 et s'apparentent davantage à des services de conciergerie qu'à de la protection.(lemonde)
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