La situation reste tendue à Jos, capitale de l'Etat du Plateau, dans le centre du Nigeria, après les massacres perpétrés à Dogo Nahawa, Zot et Ratsat et imputés par les chrétiens à des éleveurs musulmans du nord du pays.
"Pour l'instant, 200 personnes ont été interpellées. A la fin de l'enquête, toutes seront inculpées", a déclaré le porte-parole de la police de l'Etat, Mohammed Lerama.
"Certains détenaient illégalement des armes à feu, certains ont violé le couvre-feu, d'autres encore ont participé à des rassemblements interdits", a-t-il ajouté.
Des centaines de femmes ont défilé jeudi dans les rues de Jos en demandant le limogeage des chefs de l'armée et en exigeant la justice pour les victimes.
Le gouverneur de l'Etat du Plateau, Jonah Jang, a accusé mardi l'armée de ne pas avoir réagi à ses mises en garde, alors qu'il avait fait état de mouvements d'hommes armés peu avant les opérations. L'état-major a démenti avoir reçu des informations en ce sens.
Les Nations unies, les Etats-Unis, Human Rights Watch et des hommes politiques d'opposition ont exhorté les autorités à traduire en justice les responsables des attaques.
Ces attaques ont apparemment été lancées en représailles à quatre jours de violences qui ont coûté la vie en janvier à des centaines de personnes dans la région de Jos, dont bon nombre dans la localité majoritairement musulmane de Kuru Karama.
Le Plateau se trouve à la limite entre le Nord musulman et le Sud chrétien. Les groupes indigènes et les colons du Nord s'y disputent le contrôle de terres fertiles.
Source: Reuters via Yahoo
"Pour l'instant, 200 personnes ont été interpellées. A la fin de l'enquête, toutes seront inculpées", a déclaré le porte-parole de la police de l'Etat, Mohammed Lerama.
"Certains détenaient illégalement des armes à feu, certains ont violé le couvre-feu, d'autres encore ont participé à des rassemblements interdits", a-t-il ajouté.
Des centaines de femmes ont défilé jeudi dans les rues de Jos en demandant le limogeage des chefs de l'armée et en exigeant la justice pour les victimes.
Le gouverneur de l'Etat du Plateau, Jonah Jang, a accusé mardi l'armée de ne pas avoir réagi à ses mises en garde, alors qu'il avait fait état de mouvements d'hommes armés peu avant les opérations. L'état-major a démenti avoir reçu des informations en ce sens.
Les Nations unies, les Etats-Unis, Human Rights Watch et des hommes politiques d'opposition ont exhorté les autorités à traduire en justice les responsables des attaques.
Ces attaques ont apparemment été lancées en représailles à quatre jours de violences qui ont coûté la vie en janvier à des centaines de personnes dans la région de Jos, dont bon nombre dans la localité majoritairement musulmane de Kuru Karama.
Le Plateau se trouve à la limite entre le Nord musulman et le Sud chrétien. Les groupes indigènes et les colons du Nord s'y disputent le contrôle de terres fertiles.
Source: Reuters via Yahoo
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