Le 4 juin 1989, avant l'aube, les blindés de l'armée populaire ont fait mouvement vers la place où des étudiants et des sympathisants manifestaient depuis des semaines pour réclamer des réformes démocratiques.
Le Parti communiste chinois, qui n'a jamais diffusé d'estimation officielle du nombre des victimes, redoute que chaque commémoration de la répression ne débouche sur une nouvelle contestation de son emprise sur le pouvoir.
"Les affaires sont mauvaises aujourd'hui. On penserait que la plupart des gens ici sont des touristes. Mais non, ce sont des policiers en civil", dit Li, une vendeuse de souvenirs. Un policier intervient rapidement pour la dissuader de parler à des étrangers. "Ils ont peur qu'il y ait une grosse explosion à cause de demain, mais je pense que rien n'arrivera", a-t-elle le temps d'ajouter.
Le mausolée de Mao Zedong, père fondateur de la Chine populaire qui trône au milieu de la place, restera fermé entre mercredi et vendredi pour "travaux de maintenance". C'est du moins ce qu'indique un panneau visiblement rédigé à la hâte.
Autre signe de cette nervosité, les autorités chinoises ont fait bloquer mardi certains sites internet communautaires et d'échanges, comme Twitter et Flickr, ou des plateformes de discussions, comme Hotmail.
Quatre équipes de télévision étrangère au moins ont été repoussées par la police alors qu'elles tentaient de tourner sur la place Tiananmen.
Dans les universités chinoises, les recteurs ont reçu l'instruction de surveiller les étrangers.
Les chauffeurs de taxi sont invités eux à faire attention aux passagers suspects, notamment parmi ceux qui demandent à se rendre sur la place du centre de Pékin.
Vingt ans après la répression, une trentaine d'activistes sont toujours en prison, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Dui Hua, basée à San Francisco. Des centaines d'autres acteurs du mouvement ont fuit et vivent toujours en exil.
Mercredi, Zeng Jinyan, l'épouse de Hu Jia, un des dissidents les plus connus de Chine actuellement emprisonné, n'a pu sortir de sa maison de Pékin, où son bébé et elle vivent depuis plus d'un an sous surveillance rapprochée.
Source: Reuters via Yahoo News
Le Parti communiste chinois, qui n'a jamais diffusé d'estimation officielle du nombre des victimes, redoute que chaque commémoration de la répression ne débouche sur une nouvelle contestation de son emprise sur le pouvoir.
"Les affaires sont mauvaises aujourd'hui. On penserait que la plupart des gens ici sont des touristes. Mais non, ce sont des policiers en civil", dit Li, une vendeuse de souvenirs. Un policier intervient rapidement pour la dissuader de parler à des étrangers. "Ils ont peur qu'il y ait une grosse explosion à cause de demain, mais je pense que rien n'arrivera", a-t-elle le temps d'ajouter.
Le mausolée de Mao Zedong, père fondateur de la Chine populaire qui trône au milieu de la place, restera fermé entre mercredi et vendredi pour "travaux de maintenance". C'est du moins ce qu'indique un panneau visiblement rédigé à la hâte.
Autre signe de cette nervosité, les autorités chinoises ont fait bloquer mardi certains sites internet communautaires et d'échanges, comme Twitter et Flickr, ou des plateformes de discussions, comme Hotmail.
Quatre équipes de télévision étrangère au moins ont été repoussées par la police alors qu'elles tentaient de tourner sur la place Tiananmen.
Dans les universités chinoises, les recteurs ont reçu l'instruction de surveiller les étrangers.
Les chauffeurs de taxi sont invités eux à faire attention aux passagers suspects, notamment parmi ceux qui demandent à se rendre sur la place du centre de Pékin.
Vingt ans après la répression, une trentaine d'activistes sont toujours en prison, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Dui Hua, basée à San Francisco. Des centaines d'autres acteurs du mouvement ont fuit et vivent toujours en exil.
Mercredi, Zeng Jinyan, l'épouse de Hu Jia, un des dissidents les plus connus de Chine actuellement emprisonné, n'a pu sortir de sa maison de Pékin, où son bébé et elle vivent depuis plus d'un an sous surveillance rapprochée.
Source: Reuters via Yahoo News
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