Elle a "la même souffrance" que Jean-Michel André, a expliqué mardi son avocate Catherine Dejean, qui réclame une médiation internationale. "Ma cliente souffre, je pense qu'Élise aussi.
On a beaucoup entendu la souffrance de M. André, mais la souffrance de Mme [Irina] Belenkaya, c'est la même", a-t-elle rappelé au micro de France Bleu Provence. Elle a martelé que Jean-Michel "André n'a le privilège ni de la souffrance ni de l'amour qu'il porte à sa fille".
Me Dejean en a aussi profité pour raconter, du point de vue de son conseil, les événements qui ont conduit à l'enlèvement de la petite fille à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, le 20 mars dernier, par sa mère accompagnée de deux hommes qui avaient frappé le père. Elle a affirmé avoir demandé un droit de visite en novembre 2008 mais "les tribunaux français", a déclaré l'avocate, "n'ont pas accordé ce droit parce qu'ils avaient peur d'un enlèvement de l'enfant".
En attendant, Irina Belenkaya avait le droit d'avoir un échange téléphonique hebdomadaire d'au minimum un quart d'heure avec sa fille. "Elle a essayé de contacter sa fille, ça s'est très mal passé, ma cliente ne possède pas très bien la langue française (...) ce n'est pas sa langue d'émotion, d'amour."
Le père aurait exigé que les conversations se déroulent en français. "L'enlèvement a été un acte désespéré", a-t-elle tenté de persuader. "Je ne cautionne ni l'enlèvement, bien sûr, ni la violence qui s'en est suivie. Je peux comprendre que ma cliente n'avait pour elle pas d'autre issue que l'enlèvement de cette enfant."
Rappelons que la mère d'Élise risque jusqu'à 7 ans de prison en France
L'avocate a fait savoir que le but d'Irina Belenkaya "était de vivre en France ou en Russie avec ses deux filles", Élise, âgée de trois ans et demi, et Sacha, âgée d'une dizaine d'années. "Elle a essayé de faire venir Sacha en France, ça s'est très mal passé", et a alors "été obligée de la rapatrier en Russie chez le père."
Élise avait déjà été emmenée en Russie par sa mère en 2007 après la séparation du couple, puis enlevée en Russie par son père qui l'avait ramenée en France à Arles où il réside, à l'automne 2008. Les deux parents ont chacun obtenu, dans leur pays respectif, la garde de l'enfant. Me Dejean, qui n'est pas saisie de l'affaire pénale concernant sa cliente depuis l'enlèvement du 20 mars, a précisé qu'Irina Belenkaya, interpellée dimanche en Hongrie, serait vraisemblablement remise aux autorités françaises et risque jusqu'à sept ans de prison en France.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de "précipitée" la décision des autorités hongroises de renvoyer en France la fillette avec son père. De source gouvernementale à Paris, on a indiqué toutefois lundi que les autorités françaises et les autorités russes allaient s'efforcer dans les prochains jours de "trouver avec la famille une solution dans l'intérêt de l'enfant".
Dans l'optique de régler le contentieux, Sergueï Lavrov a donc proposé à la France de mener des consultations entre juristes russes et français.
Source: Yahoo News
On a beaucoup entendu la souffrance de M. André, mais la souffrance de Mme [Irina] Belenkaya, c'est la même", a-t-elle rappelé au micro de France Bleu Provence. Elle a martelé que Jean-Michel "André n'a le privilège ni de la souffrance ni de l'amour qu'il porte à sa fille".
Me Dejean en a aussi profité pour raconter, du point de vue de son conseil, les événements qui ont conduit à l'enlèvement de la petite fille à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, le 20 mars dernier, par sa mère accompagnée de deux hommes qui avaient frappé le père. Elle a affirmé avoir demandé un droit de visite en novembre 2008 mais "les tribunaux français", a déclaré l'avocate, "n'ont pas accordé ce droit parce qu'ils avaient peur d'un enlèvement de l'enfant".
En attendant, Irina Belenkaya avait le droit d'avoir un échange téléphonique hebdomadaire d'au minimum un quart d'heure avec sa fille. "Elle a essayé de contacter sa fille, ça s'est très mal passé, ma cliente ne possède pas très bien la langue française (...) ce n'est pas sa langue d'émotion, d'amour."
Le père aurait exigé que les conversations se déroulent en français. "L'enlèvement a été un acte désespéré", a-t-elle tenté de persuader. "Je ne cautionne ni l'enlèvement, bien sûr, ni la violence qui s'en est suivie. Je peux comprendre que ma cliente n'avait pour elle pas d'autre issue que l'enlèvement de cette enfant."
Rappelons que la mère d'Élise risque jusqu'à 7 ans de prison en France
L'avocate a fait savoir que le but d'Irina Belenkaya "était de vivre en France ou en Russie avec ses deux filles", Élise, âgée de trois ans et demi, et Sacha, âgée d'une dizaine d'années. "Elle a essayé de faire venir Sacha en France, ça s'est très mal passé", et a alors "été obligée de la rapatrier en Russie chez le père."
Élise avait déjà été emmenée en Russie par sa mère en 2007 après la séparation du couple, puis enlevée en Russie par son père qui l'avait ramenée en France à Arles où il réside, à l'automne 2008. Les deux parents ont chacun obtenu, dans leur pays respectif, la garde de l'enfant. Me Dejean, qui n'est pas saisie de l'affaire pénale concernant sa cliente depuis l'enlèvement du 20 mars, a précisé qu'Irina Belenkaya, interpellée dimanche en Hongrie, serait vraisemblablement remise aux autorités françaises et risque jusqu'à sept ans de prison en France.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de "précipitée" la décision des autorités hongroises de renvoyer en France la fillette avec son père. De source gouvernementale à Paris, on a indiqué toutefois lundi que les autorités françaises et les autorités russes allaient s'efforcer dans les prochains jours de "trouver avec la famille une solution dans l'intérêt de l'enfant".
Dans l'optique de régler le contentieux, Sergueï Lavrov a donc proposé à la France de mener des consultations entre juristes russes et français.
Source: Yahoo News