Rappelons que notre patrimoine génétique est stocké dans le noyau de nos cellules sous forme d'ADN, qui comporte des parties codantes, les exons, et des parties non codantes, les introns. Pour être utilisée, la partie codante doit être transcrite par une molécule complémentaire de l'ADN, l'ARN. Les portions d'ARN qui transportent le code génétique nécessaire à la synthèse des protéines indispensables au vivant vont subir une modification et être transformées en ARN messager. L'ARN tout juste transcrit mais non encore transformé est, de ce fait, appelé 'ARN prémessager'. Mais une partie seulement deviendra de l'ARN messager.Sur les plus de 3 milliards de paires de bases que compte notre génome, la proportion considérée comme non codante est nettement supérieure à la partie codante : 'La proportion de séquences d'ARN transcrites correspondant à des localisations séparées des exons connus est comprise entre 47 % et 80 % et se distribue à peu près également entre introns et régions intergéniques (comprises entre les gènes)', écrivent Harm Van Bakel et ses collègues de l'université de Toronto dans PLoS Biology.
Source: lemonde.fr via Yahoo
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