Notant que l'afflux de pirates censés venir de Somalie encombre de plus en plus les tribunaux kényans, la police locale souhaite voir les flottes étrangères qui patrouillent au large des côtes somaliennes transférer les détenus dans d'autres pays.
"Nous examinons des moyens de faire inculper dans un proche avenir les pirates aux Seychelles, en Egypte ou à Djibouti", a déclaré à la presse Sebson Wandera, chef des services d'investigation criminelle de la police provinciale de Mombasa.
Les marines internationales qui tentent de réprimer la piraterie maritime aux abords de la Corne de l'Afrique évitent en général de transférer des suspects dans leurs pays, soit parce qu'elles n'y sont pas habilitées, soit par crainte de voir les pirates demander l'asile politique.
L'Union européenne, les Etats-Unis et quelques autres Etats ont conclu des accords avec le Kenya pour que les suspects soient jugés dans ce pays, le plus riche d'Afrique orientale. Certains font l'objet de poursuites en France et aux Pays-Bas.
Le Kenya a fait comprendre qu'il ne saurait recevoir tous les pirates. Des dirigeants musulmans redoutent que le nombre croissant de prisonniers somaliens ne créent des tensions entre les deux pays voisins.
"Le Kenya n'est pas une décharge. Les marines américaine, française ou allemande doivent prendre en charge les personnes qu'elles arrêtent", déclare le cheikh Mohamed Khalifa, secrétaire du Conseil des imams et des prédicateurs du Kenya (CIPK). "C'est presque comme si elles cherchaient à ouvrir un Guantanamo africain au Kenya, c'est une tendance dangereuse."
Le mouvement islamiste radical Al Chabaab, qui contrôle le sud de la Somalie le long de la frontière kenyane, entretient des liens avec Al Qaïda et certains craignent que des attentats ne soient commis à Nairobi.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous examinons des moyens de faire inculper dans un proche avenir les pirates aux Seychelles, en Egypte ou à Djibouti", a déclaré à la presse Sebson Wandera, chef des services d'investigation criminelle de la police provinciale de Mombasa.
Les marines internationales qui tentent de réprimer la piraterie maritime aux abords de la Corne de l'Afrique évitent en général de transférer des suspects dans leurs pays, soit parce qu'elles n'y sont pas habilitées, soit par crainte de voir les pirates demander l'asile politique.
L'Union européenne, les Etats-Unis et quelques autres Etats ont conclu des accords avec le Kenya pour que les suspects soient jugés dans ce pays, le plus riche d'Afrique orientale. Certains font l'objet de poursuites en France et aux Pays-Bas.
Le Kenya a fait comprendre qu'il ne saurait recevoir tous les pirates. Des dirigeants musulmans redoutent que le nombre croissant de prisonniers somaliens ne créent des tensions entre les deux pays voisins.
"Le Kenya n'est pas une décharge. Les marines américaine, française ou allemande doivent prendre en charge les personnes qu'elles arrêtent", déclare le cheikh Mohamed Khalifa, secrétaire du Conseil des imams et des prédicateurs du Kenya (CIPK). "C'est presque comme si elles cherchaient à ouvrir un Guantanamo africain au Kenya, c'est une tendance dangereuse."
Le mouvement islamiste radical Al Chabaab, qui contrôle le sud de la Somalie le long de la frontière kenyane, entretient des liens avec Al Qaïda et certains craignent que des attentats ne soient commis à Nairobi.
Source: Reuters via Yahoo News
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