La commission d'éthique du ministère est favorable à des poursuites contre les employés de la CIA ou les agents contractuels qui auraient mené, notamment en Irak et en Afghanistan, des interrogatoires de suspects au-delà des limites admises.
Cette recommandation, présentée au ministre de la Justice Eric Holder, est en contradiction avec la position de la précédente administration de George Bush.
Le département de la Justice doit publier ce lundi des informations recueillies en 2004 par l'inspecteur général de la CIA et qui n'avaient jamais été dévoilées.
Lorsque la CIA a soumis pour la première fois les observations de son inspecteur général, il a été décidé qu'aucun des cas ne méritait l'ouverture de poursuites judiciaires.
"La décision d'engager ou non des poursuites a été prise après un examen attentif par des procureurs au département de la Justice. La CIA, elle-même, a porté ces questions - faits et allégations - à l'attention du département", a déclaré lundi le porte-parole de la CIA, Paul Gimigliano.
C'est en prenant ses fonctions qu'Eric Holder a découvert que les allégations mentionnaient des cas de morts de détenus et de torture physique et morale et qu'il a décidé de reconsidérer la position de l'administration.
Navi Pillay, haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, a exhorté le président Barack Obama à traduire en justice les auteurs d'actes de torture et d'autres mauvais traitements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
"Les Etats-Unis doivent faire la lumière sur les zones d'ombre qui subsistent autour des arrestations, des techniques d'interrogatoire et des conditions de détention, afin de s'assurer que les auteurs de tortures et d'abus rendent des comptes", écrivait-elle en mai.
Sous l'administration du président George W. Bush, les Etats-Unis ont eu recours à des interrogatoires poussés, assimilables pour certains à de la torture.
Les Américains ont reconnu que la CIA dirigeait des centres d'interrogatoires à l'étranger, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient, mais ils ont toujours démenti avoir eu recours à des actes de torture. Ce système avait été mis en place après les attentats du 11 septembre 2001.
Source: Reuters via Yahoo News
Cette recommandation, présentée au ministre de la Justice Eric Holder, est en contradiction avec la position de la précédente administration de George Bush.
Le département de la Justice doit publier ce lundi des informations recueillies en 2004 par l'inspecteur général de la CIA et qui n'avaient jamais été dévoilées.
Lorsque la CIA a soumis pour la première fois les observations de son inspecteur général, il a été décidé qu'aucun des cas ne méritait l'ouverture de poursuites judiciaires.
"La décision d'engager ou non des poursuites a été prise après un examen attentif par des procureurs au département de la Justice. La CIA, elle-même, a porté ces questions - faits et allégations - à l'attention du département", a déclaré lundi le porte-parole de la CIA, Paul Gimigliano.
C'est en prenant ses fonctions qu'Eric Holder a découvert que les allégations mentionnaient des cas de morts de détenus et de torture physique et morale et qu'il a décidé de reconsidérer la position de l'administration.
Navi Pillay, haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, a exhorté le président Barack Obama à traduire en justice les auteurs d'actes de torture et d'autres mauvais traitements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
"Les Etats-Unis doivent faire la lumière sur les zones d'ombre qui subsistent autour des arrestations, des techniques d'interrogatoire et des conditions de détention, afin de s'assurer que les auteurs de tortures et d'abus rendent des comptes", écrivait-elle en mai.
Sous l'administration du président George W. Bush, les Etats-Unis ont eu recours à des interrogatoires poussés, assimilables pour certains à de la torture.
Les Américains ont reconnu que la CIA dirigeait des centres d'interrogatoires à l'étranger, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient, mais ils ont toujours démenti avoir eu recours à des actes de torture. Ce système avait été mis en place après les attentats du 11 septembre 2001.
Source: Reuters via Yahoo News
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