Le Parisien/Aujourd'hui en France du 13 novembre 2007
L'EPREUVE de force sociale commence ce soir... à 20 heures. Tous les syndicats de la SNCF, à l'exception d'un seul (la Fgaac), sont sur le pont pour protester contre la réforme de leur retraite.
Demain matin, rebelote. Ce sera au tour des agents de la RATP, mais aussi d'EDF et de GDF... Belle pagaille en perspective : 90 TGV sur 700, une trentaine de trains Corail sur le réseau national, des TER au compte-gouttes. Un métro sur 10 à Paris. Et seulement 10 % des bus et des tramways en circulation. Les observateurs tablent déjà sur un taux de participation à la hauteur de la grève du 18 octobre. Aux environs de 70 %, laisse entendre la direction de la SNCF. Les usagers, eux, se préparent comme ils peuvent à ces journées difficiles.
Merkel soutient Sarkozy
Alors que la gauche commence à donner de la voix, Nicolas Sarkozy est, lui aussi, « sur le pied de guerre ». Hier en Allemagne, aujourd'hui devant le Parlement européen à Strasbourg. Mais aucun autre déplacement prévu pour les jours à venir. Son agenda a été allégé. Il a demandé à ses ministres de se tenir prêts. Pour négocier ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les Français : 51 % sont persuadés que « le gouvernement va accepter quelques revendications des grévistes », selon un sondage Ifop à paraître ce matin dans « Metro ».
De Matignon à l'Elysée, on ne veut pas croire à un succès du mouvement sur la durée. Ni même à une radicalisation. Les sondages sont toujours favorables à la réforme des régimes spéciaux. Et dans l'entourage du gouvernement, on note avec satisfaction les réactions négatives de certains leaders étudiants face à l'hypothèse d'un blocage des voies ferrées. « Une erreur à ne pas faire car cela braquerait d'emblée les gens contre le mouvement social », explique un expert gouvernemental.
Hier, Sarkozy à Berlin a même reçu le soutien... d'Angela Merkel. « Nous avons toujours suivi de près les réformes du gouvernement français, a déclaré la chancelière allemande. Je voudrais adresser à Nicolas Sarkozy tous mes voeux de succès. Nous savons que les transformations sont nécessaires. » Le président, on s'en doute, a apprécié le coup de pouce. Reste que la messe n'est pas dite.
Demain matin, rebelote. Ce sera au tour des agents de la RATP, mais aussi d'EDF et de GDF... Belle pagaille en perspective : 90 TGV sur 700, une trentaine de trains Corail sur le réseau national, des TER au compte-gouttes. Un métro sur 10 à Paris. Et seulement 10 % des bus et des tramways en circulation. Les observateurs tablent déjà sur un taux de participation à la hauteur de la grève du 18 octobre. Aux environs de 70 %, laisse entendre la direction de la SNCF. Les usagers, eux, se préparent comme ils peuvent à ces journées difficiles.
Merkel soutient Sarkozy
Alors que la gauche commence à donner de la voix, Nicolas Sarkozy est, lui aussi, « sur le pied de guerre ». Hier en Allemagne, aujourd'hui devant le Parlement européen à Strasbourg. Mais aucun autre déplacement prévu pour les jours à venir. Son agenda a été allégé. Il a demandé à ses ministres de se tenir prêts. Pour négocier ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les Français : 51 % sont persuadés que « le gouvernement va accepter quelques revendications des grévistes », selon un sondage Ifop à paraître ce matin dans « Metro ».
De Matignon à l'Elysée, on ne veut pas croire à un succès du mouvement sur la durée. Ni même à une radicalisation. Les sondages sont toujours favorables à la réforme des régimes spéciaux. Et dans l'entourage du gouvernement, on note avec satisfaction les réactions négatives de certains leaders étudiants face à l'hypothèse d'un blocage des voies ferrées. « Une erreur à ne pas faire car cela braquerait d'emblée les gens contre le mouvement social », explique un expert gouvernemental.
Hier, Sarkozy à Berlin a même reçu le soutien... d'Angela Merkel. « Nous avons toujours suivi de près les réformes du gouvernement français, a déclaré la chancelière allemande. Je voudrais adresser à Nicolas Sarkozy tous mes voeux de succès. Nous savons que les transformations sont nécessaires. » Le président, on s'en doute, a apprécié le coup de pouce. Reste que la messe n'est pas dite.
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