Hollywood a créé une addiction; Hollywood va payer le prix de cette addiction.
Depuis le début de la grève, les téléspectateurs américains sont déjà contraints de se passer du célébrissime «talk-show» de Jay Leno sur NBC – que les Romands peuvent capter sur le câble par la chaîne financière CNBC –, remplacé par des reprises. Cette émission-culte est, en effet, quotidiennement rédigée par des scénaristes. Dès la semaine prochaine, ils devront renoncer à vif aux suites de Desperate Housewives. Pire: la saison 7 de 24 heures chrono – déjà fortement malmenée par l’emprisonnement pour alcool au volant de Kiefer Sutherland, alias Jack Bauer – se voit désormais terriblement menacée.
«Face à ce mouvement de grève, malheureusement soutenu par de nombreux acteurs, affirme la Fox, la major productrice de la série la plus impressionnante de ces dix dernières années, nous annulons le lancement de cette nouvelle saison», prévu à l’origine pour le 13 janvier 2008. Annulé! Et désormais, la liste est longue. Ainsi, à ce jour, la quatrième saison de Lost sera sans doute reportée à 2009, la seconde livraison de Heroes – ces humains banals dotés, bien malgré eux, de superpouvoirs appelés à sauver la Terre – risque fortement de ne jamais être conclue et prendre fin en décembre. Grey’s Anatomy ou Nip/Tuck vont prendre du retard.
Mais si les toxicodépendants vont souffrir le martyre, l’industrie hollywoodienne du divertissement, elle, pourrait passer durement à la caisse: «En 1988, affirme ainsi Jack Kyser, économiste à Los Angeles, la grève des scénaristes avait coûté 500 millions de dollars. Or, un mouvement d’une telle ampleur entraînerait aujourd’hui des pertes d’au moins 1 milliard de dollars.» Eh oui! A 150?000 dollars la minute de pub lors d’une première diffusion et quelque 100 millions de dollars par studio, les recettes issues du téléchargement, sans compter les ventes faramineuses de DVD, Hollywood génère aujourd’hui un chiffre d’affaires estimé à quelque 30 milliards de dollars par an. On comprend mieux, dès lors, pourquoi hier soir, les majors, à en croire variety.com, «se déclarent prêts à céder».
Depuis le début de la grève, les téléspectateurs américains sont déjà contraints de se passer du célébrissime «talk-show» de Jay Leno sur NBC – que les Romands peuvent capter sur le câble par la chaîne financière CNBC –, remplacé par des reprises. Cette émission-culte est, en effet, quotidiennement rédigée par des scénaristes. Dès la semaine prochaine, ils devront renoncer à vif aux suites de Desperate Housewives. Pire: la saison 7 de 24 heures chrono – déjà fortement malmenée par l’emprisonnement pour alcool au volant de Kiefer Sutherland, alias Jack Bauer – se voit désormais terriblement menacée.
«Face à ce mouvement de grève, malheureusement soutenu par de nombreux acteurs, affirme la Fox, la major productrice de la série la plus impressionnante de ces dix dernières années, nous annulons le lancement de cette nouvelle saison», prévu à l’origine pour le 13 janvier 2008. Annulé! Et désormais, la liste est longue. Ainsi, à ce jour, la quatrième saison de Lost sera sans doute reportée à 2009, la seconde livraison de Heroes – ces humains banals dotés, bien malgré eux, de superpouvoirs appelés à sauver la Terre – risque fortement de ne jamais être conclue et prendre fin en décembre. Grey’s Anatomy ou Nip/Tuck vont prendre du retard.
Mais si les toxicodépendants vont souffrir le martyre, l’industrie hollywoodienne du divertissement, elle, pourrait passer durement à la caisse: «En 1988, affirme ainsi Jack Kyser, économiste à Los Angeles, la grève des scénaristes avait coûté 500 millions de dollars. Or, un mouvement d’une telle ampleur entraînerait aujourd’hui des pertes d’au moins 1 milliard de dollars.» Eh oui! A 150?000 dollars la minute de pub lors d’une première diffusion et quelque 100 millions de dollars par studio, les recettes issues du téléchargement, sans compter les ventes faramineuses de DVD, Hollywood génère aujourd’hui un chiffre d’affaires estimé à quelque 30 milliards de dollars par an. On comprend mieux, dès lors, pourquoi hier soir, les majors, à en croire variety.com, «se déclarent prêts à céder».
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