La ministre de la Justice, numéro deux sur la liste UMP en Ile-de-France pour les élections européennes, s'est défendue des accusations de désinvolture lancées par l'opposition et a reçu le soutien de l'UMP, sans faire taire les critiques.
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, a déploré vendredi les attaques "systématiques" contre sa collègue du gouvernement.
"A chaque fois que Rachida Dati bouge une oreille dans un sens ou dans l'autre, ça devient un sujet et je trouve que c'est excessif. Il faut aussi la laisser un peu vivre", a-t-elle lancé.
Rachida Dati s'est justifiée sur le même registre jeudi soir: "J'aime la vie, j'aime rire".
Des radios et journaux ont rapporté que la ministre, que la gauche considère en disgrâce, avait peiné à contenir son fou rire et à fournir des réponses claires aux questions du public lors de cette convention sur l'Europe, mercredi dernier.
Le quotidien Libération publie ainsi en "une" une phrase de Rachida Dati reprise ou commentée également par plusieurs radios : "L'Europe s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper avec les personnes qui peuvent porter ces affaires à s'occuper."
Pour le souverainiste Philippe de Villiers, l'attitude de Rachida Dati, qui aurait été poussée contre son gré par Nicolas Sarkozy à s'engager dans la bataille pour le scrutin du 7 juin "montre bien qu'en fait l'UMP se moque de cette élection".
"Mais se moquer d'une élection, c'est se moquer des Français", a-t-il dit.
Rachida Dati a expliqué que ce n'était pas son intention.
"On avait un moment de détente avec les Jeunes populaires, on avait fait une parodie. On a beaucoup ri, puis ensuite on a travaillé sur le fond", a-t-elle dit.
Rachida Dati, qui doit quitter son ministère dans quelques semaines pour se consacrer à la campagne européenne, a reçu le soutien du secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, dénonçant le "déferlement médiatique" et le harcèlement" dont la ministre est, selon lui, "chaque fois" victime.
La dirigeante du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est refusée vendredi, à commenter l'affaire.
Mais plusieurs responsables socialistes ont mis en doute la compétence de Rachida Dati, dont Nicolas Sarkozy avait fait une icône de son gouvernement.
Harlem Désir, tête de la liste PS en Ile-de-France pour les européennes, s'est dit "scandalisé" que l'UMP ait décidé d'envoyer au Parlement européen "des gens incompétents."
Le député européen a estimé que "visiblement pour l'UMP", le Parlement européen est un lieu "où on va envoyer les ministres sarkozystes en disgrâce qui ne s'y intéressent pas."
Dans Libération, le député socialiste Pierre Moscovici juge cet épisode "désolant." "L'Europe mérite mieux que cela. Etre député européen, ce n'est pas une voie de garage pour des courtisans en défaveur", dit-il.
François Bayrou, le président du Modem, a évoqué un "spectacle gênant" et le symptôme de "quelque chose d'un peu désespéré." Avant d'ajouter : "Je n'aime pas tirer sur les ambulances."
Source: Yahoo News
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, a déploré vendredi les attaques "systématiques" contre sa collègue du gouvernement.
"A chaque fois que Rachida Dati bouge une oreille dans un sens ou dans l'autre, ça devient un sujet et je trouve que c'est excessif. Il faut aussi la laisser un peu vivre", a-t-elle lancé.
Rachida Dati s'est justifiée sur le même registre jeudi soir: "J'aime la vie, j'aime rire".
Des radios et journaux ont rapporté que la ministre, que la gauche considère en disgrâce, avait peiné à contenir son fou rire et à fournir des réponses claires aux questions du public lors de cette convention sur l'Europe, mercredi dernier.
Le quotidien Libération publie ainsi en "une" une phrase de Rachida Dati reprise ou commentée également par plusieurs radios : "L'Europe s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper avec les personnes qui peuvent porter ces affaires à s'occuper."
Pour le souverainiste Philippe de Villiers, l'attitude de Rachida Dati, qui aurait été poussée contre son gré par Nicolas Sarkozy à s'engager dans la bataille pour le scrutin du 7 juin "montre bien qu'en fait l'UMP se moque de cette élection".
"Mais se moquer d'une élection, c'est se moquer des Français", a-t-il dit.
Rachida Dati a expliqué que ce n'était pas son intention.
"On avait un moment de détente avec les Jeunes populaires, on avait fait une parodie. On a beaucoup ri, puis ensuite on a travaillé sur le fond", a-t-elle dit.
Rachida Dati, qui doit quitter son ministère dans quelques semaines pour se consacrer à la campagne européenne, a reçu le soutien du secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, dénonçant le "déferlement médiatique" et le harcèlement" dont la ministre est, selon lui, "chaque fois" victime.
La dirigeante du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est refusée vendredi, à commenter l'affaire.
Mais plusieurs responsables socialistes ont mis en doute la compétence de Rachida Dati, dont Nicolas Sarkozy avait fait une icône de son gouvernement.
Harlem Désir, tête de la liste PS en Ile-de-France pour les européennes, s'est dit "scandalisé" que l'UMP ait décidé d'envoyer au Parlement européen "des gens incompétents."
Le député européen a estimé que "visiblement pour l'UMP", le Parlement européen est un lieu "où on va envoyer les ministres sarkozystes en disgrâce qui ne s'y intéressent pas."
Dans Libération, le député socialiste Pierre Moscovici juge cet épisode "désolant." "L'Europe mérite mieux que cela. Etre député européen, ce n'est pas une voie de garage pour des courtisans en défaveur", dit-il.
François Bayrou, le président du Modem, a évoqué un "spectacle gênant" et le symptôme de "quelque chose d'un peu désespéré." Avant d'ajouter : "Je n'aime pas tirer sur les ambulances."
Source: Yahoo News
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