Le projet de loi de finances pour 2010 a été examiné en conseil des ministres. Présenté comme "le budget de la reprise", il prévoit une augmentation du déficit public à 8,5% du produit intérieur brut après 8,2% en 2009.
Pour Martine Aubry, c'est un budget "d'une indécence en matière d'injustices incroyable".
"Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'emploi mais au contraire des mesures qui favorisent encore et toujours les mêmes", a dit sur France Inter le premier secrétaire du Parti socialiste.
Le niveau de dette - 84% du PIB en 2010 après 77,1% en 2009 - est "totalement irresponsable", a-t-elle estimé à l'instar du député socialiste Didier Migaud.
"On ne peut impunément parallèlement augmenter les dépenses et organiser la baisse des recettes. C'est un grand écart qui se terminera inévitablement par une fracture et une facture adressée à tous les Français", juge le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale dans un communiqué.
La gauche estime que les ménages moyens et modestes sont les parents pauvres de la politique fiscale du gouvernement et dénonce une nouvelle fois le maintien du "bouclier fiscal".
Le mécanisme de compensation de la taxe carbone, l'une des mesures-phare du budget, est jugé lui aussi inique.
"La moitié seulement du produit va être redistribué, mais on va donner exactement à tous de la même manière: vous êtes au bouclier fiscal ou au RMI, vous touchez la même chose", a déploré Martine Aubry.
Marie-George Buffet s'alarme d'"un budget d'austérité".
Le projet de loi prévoit 33.700 suppressions de postes de fonctionnaires en 2010, notamment dans les ministères de l'Intérieur et de l'Environnement.
"33.000 fonctionnaires en moins, c'est un budget qui ne répond pas aux besoins de la relance", a dit sur Canal+ la secrétaire nationale du Parti communiste.
"C'est pourtant utile des fonctionnaires qui assurent le droit à la tranquillité de nos concitoyens ou qui agissent pour l'environnement donc moi, je pense que l'Etat a besoin de dépenses", a-t-elle ajouté.
La dirigeante communiste a plaidé pour une "fiscalité collective qui va chercher l'argent chez les plus riches". Elle juge nécessaire le maintien de la taxe professionnelle (TP), supprimée au 1er janvier 2010, en la modulant "selon le comportement social des entreprises".
Didier Migaud considère que les collectivités locales, dont les recettes fiscales sont constituées pour presque moitié du produit de la TP, sont "les grandes perdantes de ce budget".
L'instauration de la taxe carbone pèsera en outre "pour plusieurs centaines de millions d'euros sur les budgets des collectivités, sans qu'aucun retour ne soit prévu sous la forme d'aide aux investissements durables ou au développement des transports en commun", note le député socialiste.
Source: Reuters via Yahoo News
Pour Martine Aubry, c'est un budget "d'une indécence en matière d'injustices incroyable".
"Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'emploi mais au contraire des mesures qui favorisent encore et toujours les mêmes", a dit sur France Inter le premier secrétaire du Parti socialiste.
Le niveau de dette - 84% du PIB en 2010 après 77,1% en 2009 - est "totalement irresponsable", a-t-elle estimé à l'instar du député socialiste Didier Migaud.
"On ne peut impunément parallèlement augmenter les dépenses et organiser la baisse des recettes. C'est un grand écart qui se terminera inévitablement par une fracture et une facture adressée à tous les Français", juge le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale dans un communiqué.
La gauche estime que les ménages moyens et modestes sont les parents pauvres de la politique fiscale du gouvernement et dénonce une nouvelle fois le maintien du "bouclier fiscal".
Le mécanisme de compensation de la taxe carbone, l'une des mesures-phare du budget, est jugé lui aussi inique.
"La moitié seulement du produit va être redistribué, mais on va donner exactement à tous de la même manière: vous êtes au bouclier fiscal ou au RMI, vous touchez la même chose", a déploré Martine Aubry.
Marie-George Buffet s'alarme d'"un budget d'austérité".
Le projet de loi prévoit 33.700 suppressions de postes de fonctionnaires en 2010, notamment dans les ministères de l'Intérieur et de l'Environnement.
"33.000 fonctionnaires en moins, c'est un budget qui ne répond pas aux besoins de la relance", a dit sur Canal+ la secrétaire nationale du Parti communiste.
"C'est pourtant utile des fonctionnaires qui assurent le droit à la tranquillité de nos concitoyens ou qui agissent pour l'environnement donc moi, je pense que l'Etat a besoin de dépenses", a-t-elle ajouté.
La dirigeante communiste a plaidé pour une "fiscalité collective qui va chercher l'argent chez les plus riches". Elle juge nécessaire le maintien de la taxe professionnelle (TP), supprimée au 1er janvier 2010, en la modulant "selon le comportement social des entreprises".
Didier Migaud considère que les collectivités locales, dont les recettes fiscales sont constituées pour presque moitié du produit de la TP, sont "les grandes perdantes de ce budget".
L'instauration de la taxe carbone pèsera en outre "pour plusieurs centaines de millions d'euros sur les budgets des collectivités, sans qu'aucun retour ne soit prévu sous la forme d'aide aux investissements durables ou au développement des transports en commun", note le député socialiste.
Source: Reuters via Yahoo News
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