Le père et le frère de Clara Amado, 31 ans, une hôtesse de l'air qui fait partie des 228 victimes du vol AF 447 Rio-Paris disparu au large des côtes brésiliennes, se sont constitués partie civile dans ce dossier.
Selon Me Jean-Claude Guidicelli, qui assiste la famille varoise dans ses démarches, il s'agit à ce jour de la deuxième famille française à suivre la même procédure.
L'avocat a indiqué qu'il allait demander la mise en examen d'Air France avant le 24 septembre prochain, date d'une quatrième rencontre à Paris entre les familles des victimes du vol et la direction de la compagnie aérienne.
"On veut des réponses à nos questions et connaître les causes exactes de l'accident et on veut que les responsables assument", a-t-il déclaré.
La panne des sondes Pitot, qui permettent de mesurer la vitesse de l'avion, est l'une des causes envisagées pour expliquer l'accident mais, selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), d'autres éléments ont pu intervenir.
"S'il y a eu des problèmes avec les sondes Pitot, il faut le dire", a ajouté Jean-Claude Guidicelli. "On ose espérer que ces sondes n'ont pas été choisies pour des raisons d'économies."
L'avocat s'étonne qu'aucune mise en examen n'ait été prononcée alors qu'une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour homicide involontaire.
Air France a annoncé le 31 juillet dernier le remplacement prochain sur ses A330 et A340 d'une partie des sondes de vitesse Pitot fabriquées par Thales par des modèles conçus par le groupe américain Goodrich.
Airbus (EADS), le constructeur de ces avions, a recommandé à ses clients d'équiper les A330 et A340 d'au moins deux capteurs de vitesse Goodrich sur trois.
L'Airbus A330 qui assurait le vol AF447 était équipé de sondes fabriquées par le groupe français Thales. Selon un porte-parole d'Airbus, environ 200 des 1.000 A330 et A340 en service dans le monde sont équipés de capteurs Thales.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a fait savoir qu'elle recommandait l'interdiction du plus ancien des capteurs de vitesse Thales, lequel équipait le vol AF447.
De son côté, le BEA a annoncé jeudi l'arrêt des opérations de recherches sous-marines des boîtes noires du vol Rio-Paris.
Une première phase de recherches acoustiques des enregistreurs de vol de l'Airbus 330 avait pris fin à la mi-juillet, date à laquelle leurs balises devaient cesser d'émettre.
La deuxième phase a été menée par le Pourquoi Pas, navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), avec deux véhicules de plongée, le sous-marin Nautile et le robot Victor.
Source: Reuters via Yahoo News
Selon Me Jean-Claude Guidicelli, qui assiste la famille varoise dans ses démarches, il s'agit à ce jour de la deuxième famille française à suivre la même procédure.
L'avocat a indiqué qu'il allait demander la mise en examen d'Air France avant le 24 septembre prochain, date d'une quatrième rencontre à Paris entre les familles des victimes du vol et la direction de la compagnie aérienne.
"On veut des réponses à nos questions et connaître les causes exactes de l'accident et on veut que les responsables assument", a-t-il déclaré.
La panne des sondes Pitot, qui permettent de mesurer la vitesse de l'avion, est l'une des causes envisagées pour expliquer l'accident mais, selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), d'autres éléments ont pu intervenir.
"S'il y a eu des problèmes avec les sondes Pitot, il faut le dire", a ajouté Jean-Claude Guidicelli. "On ose espérer que ces sondes n'ont pas été choisies pour des raisons d'économies."
L'avocat s'étonne qu'aucune mise en examen n'ait été prononcée alors qu'une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour homicide involontaire.
Air France a annoncé le 31 juillet dernier le remplacement prochain sur ses A330 et A340 d'une partie des sondes de vitesse Pitot fabriquées par Thales par des modèles conçus par le groupe américain Goodrich.
Airbus (EADS), le constructeur de ces avions, a recommandé à ses clients d'équiper les A330 et A340 d'au moins deux capteurs de vitesse Goodrich sur trois.
L'Airbus A330 qui assurait le vol AF447 était équipé de sondes fabriquées par le groupe français Thales. Selon un porte-parole d'Airbus, environ 200 des 1.000 A330 et A340 en service dans le monde sont équipés de capteurs Thales.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a fait savoir qu'elle recommandait l'interdiction du plus ancien des capteurs de vitesse Thales, lequel équipait le vol AF447.
De son côté, le BEA a annoncé jeudi l'arrêt des opérations de recherches sous-marines des boîtes noires du vol Rio-Paris.
Une première phase de recherches acoustiques des enregistreurs de vol de l'Airbus 330 avait pris fin à la mi-juillet, date à laquelle leurs balises devaient cesser d'émettre.
La deuxième phase a été menée par le Pourquoi Pas, navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), avec deux véhicules de plongée, le sous-marin Nautile et le robot Victor.
Source: Reuters via Yahoo News
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