Dans un communiqué, GM a indiqué qu'un nombre trop important de détenteurs d'obligations avait refusé sa proposition de convertir quelques 27 milliards de dollars (19,4 milliards d'euros) de dette obligataire en une participation de 10% à son capital pour qu'elle soit validée conformément aux accords avec le ministère du Trésor.
L'administration Obama avait fait savoir qu'elle ne débloquerait des fonds supplémentaires pour GM qu'à la condition que 90% de ses détenteurs d'obligations et de ses travailleurs syndiqués acceptent des concessions permettant de réduire les coûts du constructeur.
Cet échec semble sceller le sort de GM, qui a jusqu'à lundi pour présenter un plan de restructuration satisfaisant à la Maison Blanche, sous peine sinon de déposer son bilan et d'être placé sous la loi de protection des faillites. La firme de Detroit a déjà reçu 19,4 milliards d'aide fédérale américaine et doit détailler dans ce plan ses projets en matière de fermeture d'usines et de réduction de sa dette et de ses coûts.
Une réunion de son conseil d'administration est désormais prévue cette semaine pour décider de la marche à suivre.
La journée de mardi avait pourtant laissé entrevoir un mince espoir de sauvetage de General Motors, lorsque le syndicat des travailleurs automobiles américains (UAW) avait annoncé qu'il ne prendrait qu'une part de 20% de GM, contre 39% initialement prévus. Une décision qui libérait un créneau de 19% du capital du constructeur susceptible d'arrondir les angles pour les détenteurs d'obligations récalcitrants.
Mais, du fait de l'échec de l'offre obligataire, ces 19% vacants semblent désormais devoir revenir au gouvernement américain, dont la part pourrait s'élever à 69% au lieu des 50% initiaux, et qui pourrait donc avoir à dépenser plusieurs milliards de dollars supplémentaires pour la restructuration encadrée par les tribunaux de GM. Le gouvernement canadien obtiendrait lui aussi une part à hauteur de ces 8 milliards de dollars d'aide déboursés.
GM avait dévoilé le mois dernier son offre, qui proposait aux détenteurs d'obligations 225 actions pour chaque millier de dollars de dette -soit une part de 10% dans le capital de la firme après restructuration. En plus de la part de l'UAW, le gouvernement fédéral devait prendre 50% du capital par le biais d'un échange en action de 20 des 27 milliards de dette dus aux porteurs d'obligations.
Les plus gros détenteurs (grandes banques), d'entrée opposés à l'échange, ont été rejoints par les plus petits détenteurs (tels que les particuliers), les deux groupes estimant au final que la proposition de GM leur garantissait une part trop petite du capital par rapport aux sommes qui leur sont dues.
Par ailleurs, GM a regroupé mercredi les actifs de ses filiales européennes Opel et Vauxhall dans la perspective d'une éventuelle cession. Les candidats au rachat et le gouvernement allemand se réunissaient dans la soirée à Berlin, mais la Belgique et la Grande-Bretagne, où se trouvent également des usines des marques européennes de GM, demandent à avoir aussi leur mot à dire dans le processus.
Source: Associated Presse via Yahoo News
L'administration Obama avait fait savoir qu'elle ne débloquerait des fonds supplémentaires pour GM qu'à la condition que 90% de ses détenteurs d'obligations et de ses travailleurs syndiqués acceptent des concessions permettant de réduire les coûts du constructeur.
Cet échec semble sceller le sort de GM, qui a jusqu'à lundi pour présenter un plan de restructuration satisfaisant à la Maison Blanche, sous peine sinon de déposer son bilan et d'être placé sous la loi de protection des faillites. La firme de Detroit a déjà reçu 19,4 milliards d'aide fédérale américaine et doit détailler dans ce plan ses projets en matière de fermeture d'usines et de réduction de sa dette et de ses coûts.
Une réunion de son conseil d'administration est désormais prévue cette semaine pour décider de la marche à suivre.
La journée de mardi avait pourtant laissé entrevoir un mince espoir de sauvetage de General Motors, lorsque le syndicat des travailleurs automobiles américains (UAW) avait annoncé qu'il ne prendrait qu'une part de 20% de GM, contre 39% initialement prévus. Une décision qui libérait un créneau de 19% du capital du constructeur susceptible d'arrondir les angles pour les détenteurs d'obligations récalcitrants.
Mais, du fait de l'échec de l'offre obligataire, ces 19% vacants semblent désormais devoir revenir au gouvernement américain, dont la part pourrait s'élever à 69% au lieu des 50% initiaux, et qui pourrait donc avoir à dépenser plusieurs milliards de dollars supplémentaires pour la restructuration encadrée par les tribunaux de GM. Le gouvernement canadien obtiendrait lui aussi une part à hauteur de ces 8 milliards de dollars d'aide déboursés.
GM avait dévoilé le mois dernier son offre, qui proposait aux détenteurs d'obligations 225 actions pour chaque millier de dollars de dette -soit une part de 10% dans le capital de la firme après restructuration. En plus de la part de l'UAW, le gouvernement fédéral devait prendre 50% du capital par le biais d'un échange en action de 20 des 27 milliards de dette dus aux porteurs d'obligations.
Les plus gros détenteurs (grandes banques), d'entrée opposés à l'échange, ont été rejoints par les plus petits détenteurs (tels que les particuliers), les deux groupes estimant au final que la proposition de GM leur garantissait une part trop petite du capital par rapport aux sommes qui leur sont dues.
Par ailleurs, GM a regroupé mercredi les actifs de ses filiales européennes Opel et Vauxhall dans la perspective d'une éventuelle cession. Les candidats au rachat et le gouvernement allemand se réunissaient dans la soirée à Berlin, mais la Belgique et la Grande-Bretagne, où se trouvent également des usines des marques européennes de GM, demandent à avoir aussi leur mot à dire dans le processus.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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