La publication de la statistique de l'Insee pour le deuxième trimestre a coïncidé avec la présentation du projet de budget 2010, dans lequel le gouvernement table sur une dette à 77,1% du PIB en 2009 puis 84,0% en 2010.
Ce ratio atteindrait ensuite 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013, alors que le déficit public serait ramené de 8,5% du PIB en 2010 à 5% trois ans plus tard.
Selon les données publiées par l'Insee, la dette publique au sens de Maastricht a augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre pour représenter 73,9% du PIB, un record.
Ce pourcentage représente une hausse de 3,5 points par rapport à la fin du premier trimestre quand la dette brute s'élevait à 1.366,9 milliards d'euros ou 70,5% du PIB.
Sous l'effet du creusement du déficit budgétaire et des mesures de relance, la dette de l'Etat a augmenté de 54,6 milliards d'euros au deuxième trimestre pour s'élever à 1.135,4 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.
Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de sécurité sociale (41,7 milliards), des administrations publiques locales (141,1 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (Odac, 109,8 milliards).
LA DETTE DE LA SÉCU AUGMENTE DE 7,7 MILLIARDS
La statistique de l'Insee montre que la dette des administrations de sécurité sociale s'est creusée de 7,7 milliards d'euros sur le seul deuxième trimestre.
Le déficit de la "Sécu" devrait être de l'ordre de 20 milliards d'euros cette année puis de 30 milliards en 2009, selon des indications données par le ministre du Budget Eric Woerth.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté jeudi, devrait prévoir plusieurs mesures pour le contenir, parmi lesquelles une hausse du forfait hospitalier qui passerait de 16 à 18 euros et le déremboursement de divers médicaments .
La dette des administrations publiques a au contraire diminué de 1,7 milliard, un mouvement comparable à celui observé au deuxième trimestre des années précédentes, indique l'Insee.
Les chiffres de la dette au sens du traité de Maastricht au premier trimestre ont été revus en forte baisse du fait du reclassement de la Société de financement de l'économie française (SFEF).
Jusqu'alors classée en organisme divers d'administration centrale, elle est désormais en dehors du champ des administrations publiques suite à une décision d'Eurostat publiée le 15 juillet.
Fin juin, avant cette modification, la dette du premier trimestre avait été annoncée à 1.413,6 milliards ou 72,9% du PIB, avec une dette des Odac de 156 milliards qui a finalement été révisée à 109,3 milliards - un chiffre qui n'a pratiquement pas varié au deuxième trimestre.
En juin, le gouvernement prévoyait que la dette publique passerait de 68,1% du PIB en 2008 à 77% en 2009, 83% en 2010, 86% en 2011 et 88% en 2012.
Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60%.
Dans son communiqué, l'Insee souligne que le profil de la dette trimestrielle demeure révisable pendant plusieurs trimestres et que sa seule observation ne permet pas de présager celle du déficit public.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce ratio atteindrait ensuite 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013, alors que le déficit public serait ramené de 8,5% du PIB en 2010 à 5% trois ans plus tard.
Selon les données publiées par l'Insee, la dette publique au sens de Maastricht a augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre pour représenter 73,9% du PIB, un record.
Ce pourcentage représente une hausse de 3,5 points par rapport à la fin du premier trimestre quand la dette brute s'élevait à 1.366,9 milliards d'euros ou 70,5% du PIB.
Sous l'effet du creusement du déficit budgétaire et des mesures de relance, la dette de l'Etat a augmenté de 54,6 milliards d'euros au deuxième trimestre pour s'élever à 1.135,4 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.
Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de sécurité sociale (41,7 milliards), des administrations publiques locales (141,1 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (Odac, 109,8 milliards).
LA DETTE DE LA SÉCU AUGMENTE DE 7,7 MILLIARDS
La statistique de l'Insee montre que la dette des administrations de sécurité sociale s'est creusée de 7,7 milliards d'euros sur le seul deuxième trimestre.
Le déficit de la "Sécu" devrait être de l'ordre de 20 milliards d'euros cette année puis de 30 milliards en 2009, selon des indications données par le ministre du Budget Eric Woerth.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté jeudi, devrait prévoir plusieurs mesures pour le contenir, parmi lesquelles une hausse du forfait hospitalier qui passerait de 16 à 18 euros et le déremboursement de divers médicaments .
La dette des administrations publiques a au contraire diminué de 1,7 milliard, un mouvement comparable à celui observé au deuxième trimestre des années précédentes, indique l'Insee.
Les chiffres de la dette au sens du traité de Maastricht au premier trimestre ont été revus en forte baisse du fait du reclassement de la Société de financement de l'économie française (SFEF).
Jusqu'alors classée en organisme divers d'administration centrale, elle est désormais en dehors du champ des administrations publiques suite à une décision d'Eurostat publiée le 15 juillet.
Fin juin, avant cette modification, la dette du premier trimestre avait été annoncée à 1.413,6 milliards ou 72,9% du PIB, avec une dette des Odac de 156 milliards qui a finalement été révisée à 109,3 milliards - un chiffre qui n'a pratiquement pas varié au deuxième trimestre.
En juin, le gouvernement prévoyait que la dette publique passerait de 68,1% du PIB en 2008 à 77% en 2009, 83% en 2010, 86% en 2011 et 88% en 2012.
Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60%.
Dans son communiqué, l'Insee souligne que le profil de la dette trimestrielle demeure révisable pendant plusieurs trimestres et que sa seule observation ne permet pas de présager celle du déficit public.
Source: Reuters via Yahoo News
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