Le consensus établi auprès de 18 économistes interrogés entre le 8 et le 14 octobre représente une révision substantielle par rapport à la prévision de +0,4% qui se dégageait de la précédente enquête en juillet.
Le chiffre est aussi légèrement plus optimiste que la prévision du gouvernement, actuellement de +0,75%.
Après le rebond de 0,3% enregistré au deuxième trimestre, le produit intérieur brut augmenterait encore de 0,4% au troisième trimestre puis de 0,3% en octobre-décembre.
Pour l'ensemble de 2009, les économistes attendent une contraction de 2,2% du PIB, un chiffre proche de la prévision gouvernementale (-2,25%). Là encore, c'est mieux qu'en juillet, et moins mauvais que dans les pays voisins, mais cela restera néanmoins la plus grave récession de l'après-guerre.
La révision s'explique principalement par le retour à la croissance enregistré dès le deuxième trimestre 2009 alors que les économistes n'attendaient pas de reprise avant la toute fin de l'année ou le début 2010.
"Cela a convaincu tout le monde que le redressement de l'activité allait être un peu plus rapide que ce qu'on attendait. Le rythme reste le même, mais on l'a avancé", explique Frédérique Cerisier, chez BNP Paribas.
Jean-Louis Mourier, chez Aurel BGC, met aussi en avant la sévérité du mouvement de déstockage au premier semestre 2009, les industriels ayant surestimé la baisse de la demande.
"La plus grosse contribution sera la variation des stocks, le moindre déstockage. C'était tellement négatif en 2009 que même en mettant des chiffres encore très faibles, la contribution à la croissance sera de 1,5 point", dit-il.
Les prévisions de croissance seront encore revues à la hausse à mesure qu'arrivent des signaux positifs sur l'économie, ajoute-t-il.
De fait, le Premier ministre François Fillon a concédé, que la prévision gouvernementale pour 2010 était jugée trop prudente. "On aura sans doute plus de 1% de croissance", a-t-il observé (plus de détails ).
Mais tout n'est pas rose pour autant.
Le retour inattendu à la croissance au deuxième trimestre tenait à la vigueur des exportations et à la résistance de la consommation, une situation qui risque de ne pas se prolonger.
Après un rebond de près de 10% enregistré en juillet, les exportations ont rechuté de 9,1% en août et ne se situaient qu'à peine au-dessus du plus bas en cinq ans touché en avril.
La consommation quant à elle risque de s'affaiblir avec la poursuite des destructions d'emplois et la remontée attendue de l'inflation .
Selon la prévision médiane des économistes, le taux de chômage devrait atteindre 10,3% en France en 2010, en comprenant les départements d'Outre-mer, tandis que l'inflation remonterait à 1,3% après une modeste moyenne de 0,2% en 2009.
"Dans ce contexte, je vois mal comment on peut avoir une reprise correcte", juge Alexander Law, économiste au cabinet d'analyse Xerfi.
Source: Reuters via Yahoo News
Le chiffre est aussi légèrement plus optimiste que la prévision du gouvernement, actuellement de +0,75%.
Après le rebond de 0,3% enregistré au deuxième trimestre, le produit intérieur brut augmenterait encore de 0,4% au troisième trimestre puis de 0,3% en octobre-décembre.
Pour l'ensemble de 2009, les économistes attendent une contraction de 2,2% du PIB, un chiffre proche de la prévision gouvernementale (-2,25%). Là encore, c'est mieux qu'en juillet, et moins mauvais que dans les pays voisins, mais cela restera néanmoins la plus grave récession de l'après-guerre.
La révision s'explique principalement par le retour à la croissance enregistré dès le deuxième trimestre 2009 alors que les économistes n'attendaient pas de reprise avant la toute fin de l'année ou le début 2010.
"Cela a convaincu tout le monde que le redressement de l'activité allait être un peu plus rapide que ce qu'on attendait. Le rythme reste le même, mais on l'a avancé", explique Frédérique Cerisier, chez BNP Paribas.
Jean-Louis Mourier, chez Aurel BGC, met aussi en avant la sévérité du mouvement de déstockage au premier semestre 2009, les industriels ayant surestimé la baisse de la demande.
"La plus grosse contribution sera la variation des stocks, le moindre déstockage. C'était tellement négatif en 2009 que même en mettant des chiffres encore très faibles, la contribution à la croissance sera de 1,5 point", dit-il.
Les prévisions de croissance seront encore revues à la hausse à mesure qu'arrivent des signaux positifs sur l'économie, ajoute-t-il.
De fait, le Premier ministre François Fillon a concédé, que la prévision gouvernementale pour 2010 était jugée trop prudente. "On aura sans doute plus de 1% de croissance", a-t-il observé (plus de détails ).
Mais tout n'est pas rose pour autant.
Le retour inattendu à la croissance au deuxième trimestre tenait à la vigueur des exportations et à la résistance de la consommation, une situation qui risque de ne pas se prolonger.
Après un rebond de près de 10% enregistré en juillet, les exportations ont rechuté de 9,1% en août et ne se situaient qu'à peine au-dessus du plus bas en cinq ans touché en avril.
La consommation quant à elle risque de s'affaiblir avec la poursuite des destructions d'emplois et la remontée attendue de l'inflation .
Selon la prévision médiane des économistes, le taux de chômage devrait atteindre 10,3% en France en 2010, en comprenant les départements d'Outre-mer, tandis que l'inflation remonterait à 1,3% après une modeste moyenne de 0,2% en 2009.
"Dans ce contexte, je vois mal comment on peut avoir une reprise correcte", juge Alexander Law, économiste au cabinet d'analyse Xerfi.
Source: Reuters via Yahoo News
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