Renforts de l'armée syrienne, menace chimique, nouvelle défection... Les combats qui ont lieu à Alep pourraient être déterminants. Armée syrienne et rebelles acheminaient, mercredi, des troupes vers Alep, deuxième ville de Syrie où se joue désormais une bataille décisive entre les opposants et le régime, qui tente parallèlement d'écraser l'une des dernières poches de résistance dans la capitale Damas. La moitié des 300 observateurs de l'ONU ont quitté la Syrie, selon un responsable de l'ONU, leur présence ayant échoué à mettre un terme à la spirale de violences. La répression et les combats ont fait au moins 45 morts, dont 33 civils, 4 rebelles et 8 membres des troupes gouvernementales, selon une ONG syrienne. Alep, deuxième ville de Syrie et poumon économique du pays resté au départ à l'écart de la révolte qui secoue le pays depuis mars 2011, a sombré depuis vendredi dans un conflit ouvert entre le régime de Bachar el-Assad et l'Armée syrienne libre (ASL). "Des centaines de rebelles venus de tout le nord de la Syrie arrivent à Alep" pour "la bataille décisive", indique le correspondant d'un journal syrien dans la ville, précisant qu'une "dizaine de quartiers périphériques" sont toujours aux mains des insurgés. Renforts envoyés par l'armée. Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), indique de son côté que depuis 48 heures l'armée envoie des renforts "par la route internationale Damas-Alep", faisant état de deux attaques rebelles contre des convois militaires pour retarder leur arrivée. Si Alep tombe, "le régime est fini et les deux adversaires le savent", estime M. Abdel Rahmane.(lepoint.fr) Il est tout de même surprenant de voir qu’à partir de petites défections isolées, on puisse arriver à une entité qualifiable d'"armée". J'ajoute que grâce à l'embargo sur les armes de l'UE, nous ne savons pas d'où viennent les armes de la rébellion, mais nous pouvons supposer qu’elles proviennent, mais qu'en petite partie de l'armée gouvernementale.
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