Le gouvernement turc est soumis à une forte pression de l'armée et des partis d'opposition pour réagir aux opérations des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui ont tué dimanche 13 soldats turcs dans la province de Sirnak, à proximité de la frontière irakienne.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière de ces douze dernières années. Deux autres soldats ont été tués lundi. La semaine précédente, des rebelles du PKK avaient déjà tué douze personnes.
Les médias turcs ont accordé une large couverture à ces raids du PKK, ajoutant à l'émotion de la population sur cette question particulièrement sensible.
ACCORD DE COOPÉRATION IRAKO-TURC
On estime que 3.000 combattants du PKK utilisent le nord de l'Irak, où la communauté kurde bénéficie d'un régime de semi-autonomie, comme base arrière de leurs opérations menées en territoire turc.
Fin septembre, la Turquie et l'Irak ont signé un accord de coopération antiterroriste visant le PKK. Il prévoit notamment un renforcement de la mise en commun des informations des services de renseignement mais n'autorise pas les troupes turques à franchir la frontière pour pourchasser les séparatistes kurdes.
Washington, qui exhorte Ankara à ne pas intervenir militairement dans le nord de l'Irak de peur d'une déstabilisation supplémentaire du pays, a réagi par une nouvelle mise en garde.
"S'ils ont un problème, ils (ndlr, la Turquie et l'Irak) doivent oeuvrer à le résoudre ensemble et je ne suis pas certain que les incursions unilatérales constituent la voie à suivre, la voie pour résoudre cette question", a dit le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack.
La Turquie, dont l'armée est la deuxième force militaire des pays de l'Otan, a déjà conduit récemment des raids limités dans le nord de l'Irak, dit-on de source proche de la sécurité. En juin, le gouvernement irakien avait officiellement protesté contre des "bombardements intensifs" par l'armée turque.
A Bagdad, le gouvernement irakien a renvoyé à l'accord signé le 28 septembre, soulignant qu'il constituait "le cadre par lequel la sécurité des deux pays pourrait être préservée".
Mais Ankara sait que le gouvernement central de Bagdad a peu d'influence sur le nord à majorité kurde et soupçonne les dirigeant kurdes irakiens de vouloir créer leur propre Etat, une évolution qui ne ferait que renforcer le séparatisme kurde en Turquie.
Le ministre turc de la Défense, Vecdi Gonul, a précisé qu'il reviendrait au parlement d'autoriser une opération militaire de grande envergure - un scénario jugé improbable par la plupart des analystes - mais qu'aucun feu vert des députés ne serait nécessaire pour des opérations au coup par coup.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière de ces douze dernières années. Deux autres soldats ont été tués lundi. La semaine précédente, des rebelles du PKK avaient déjà tué douze personnes.
Les médias turcs ont accordé une large couverture à ces raids du PKK, ajoutant à l'émotion de la population sur cette question particulièrement sensible.
ACCORD DE COOPÉRATION IRAKO-TURC
On estime que 3.000 combattants du PKK utilisent le nord de l'Irak, où la communauté kurde bénéficie d'un régime de semi-autonomie, comme base arrière de leurs opérations menées en territoire turc.
Fin septembre, la Turquie et l'Irak ont signé un accord de coopération antiterroriste visant le PKK. Il prévoit notamment un renforcement de la mise en commun des informations des services de renseignement mais n'autorise pas les troupes turques à franchir la frontière pour pourchasser les séparatistes kurdes.
Washington, qui exhorte Ankara à ne pas intervenir militairement dans le nord de l'Irak de peur d'une déstabilisation supplémentaire du pays, a réagi par une nouvelle mise en garde.
"S'ils ont un problème, ils (ndlr, la Turquie et l'Irak) doivent oeuvrer à le résoudre ensemble et je ne suis pas certain que les incursions unilatérales constituent la voie à suivre, la voie pour résoudre cette question", a dit le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack.
La Turquie, dont l'armée est la deuxième force militaire des pays de l'Otan, a déjà conduit récemment des raids limités dans le nord de l'Irak, dit-on de source proche de la sécurité. En juin, le gouvernement irakien avait officiellement protesté contre des "bombardements intensifs" par l'armée turque.
A Bagdad, le gouvernement irakien a renvoyé à l'accord signé le 28 septembre, soulignant qu'il constituait "le cadre par lequel la sécurité des deux pays pourrait être préservée".
Mais Ankara sait que le gouvernement central de Bagdad a peu d'influence sur le nord à majorité kurde et soupçonne les dirigeant kurdes irakiens de vouloir créer leur propre Etat, une évolution qui ne ferait que renforcer le séparatisme kurde en Turquie.
Le ministre turc de la Défense, Vecdi Gonul, a précisé qu'il reviendrait au parlement d'autoriser une opération militaire de grande envergure - un scénario jugé improbable par la plupart des analystes - mais qu'aucun feu vert des députés ne serait nécessaire pour des opérations au coup par coup.
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