La Tchécoslovaquie n'a jamais existé

Pour les étudiants américains de 2010, la Tchécoslovaquie n'a jamais existé
Le portrait annuel des jeunes Américains dressé par deux universitaires fait sourire. La plupart d'entre eux n'écrivent plus en écriture cursive, considèrent les courriels comme trop lents et n'ont jamais connu John McEnroe que dans des publicités télévisées, à 18 ans, lorsqu'ils entrent à l'université... Mieux, pour ces étudiants qui auront leur licence en 2014, la Tchécoslovaquie n'a jamais existé, Fergie est la star du groupe de hip-hop Black Eyed Peas plutôt que la duchesse d'York et Clint Eastwood est d'abord un réalisateur et non l'incarnation de "Dirty Harry". Pour ces jeunes gens nés lors d'une "annus horribilis", du moins aux yeux de la reine d'Angleterre, Woody Allen a toujours été marié à Soon-yi Previn. Et ils ne savent pas que montrer son poignet du doigt d'un air interrogatif signifie qu'on cherche à savoir l'heure. Ce portrait est dressé sous la forme de listes chaque année depuis 1998 par Tom McBride, un professeur de lettres, et Ron Nief, un ancien porte-parole de l'université Beloit dans le Wisconsin (nord). Lors des précédents portraits, MM. McBride et Nief avaient souligné que la classe née en 1980 par exemple n'avait connu de toute sa vie qu'un seul pape Jean-Paul II, souverain pontife de 1978 à sa mort 2008. La classe de 2006, née en 1984, n'a pas connu l'apartheid en Afrique du Sud et pour celle de 2007, "Banana Republic" a toujours été le nom d'une chaîne américaine de magasins de vêtements et pas une république bananière. Au sein de celle de 2009, très peu d'étudiants savaient faire un noeud de cravate et la plupart ignoraient que l'Iran et l'Irak avaient été en guerre. Pour établir cette liste, ses auteurs ont rassemblé des contributions des étudiants, dépouillé les articles de journaux, les publications et les médias populaires pendant l'année de rentrée de chaque nouvelle génération d'étudiants.(lepoint)

Hamid Karzai demande à la Russie de soutenir l'Afghanistan
Le président afghan Hamid Karzaï s'est rendu mercredi en Russie pour solliciter le soutien de Moscou et inviter le président Dmitri Medvedev à venir en visite à Kaboul. Vingt-et-un ans après le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan, la Russie espère retrouver une influence dans ce pays. "Laissez-moi encore vous remercier pour votre souci de l'Afghanistan. L'Afghanistan aura besoin du soutien de ses amis et de grands pays tels que la Russie", a déclaré Karzaï à Medvedev au début de leur rencontre. Dans sa résidence d'été de Sotchi, sur les rives de la mer Noire, Medvedev recevait Karzaï ainsi que le président pakistanais Asif Ali Zardari et le président tadjik Imomali Rakhmon. Chacun des trois chefs d'Etat en visite sera reçu séparément par le président russe, avant un sommet quadripartite. Un sommet similaire avait eu lieu l'an dernier au Tadjikistan. La Russie a traditionnellement eu des liens plus étroits avec l'Inde qu'avec le Pakistan, mais le Kremlin cherche à développer ses relations en Asie et au Moyen-Orient.(reuters)

Source: Yahoo Actualités