Le chef de la délégation syrienne à Genève, Faysal Mekdad, a expliqué que des divergences de vues sont toujours prévisibles lors d'une importante réunion sous l'égide des Nations unies.
"En Syrie, nous considérons cela comme naturel. Les divergences peuvent être salutaires", a estimé Mekdad. "Cela dit, nous ne pouvons pas laisser ces différences d'opinion paralyser nos efforts pour débarrasser le monde du racisme, de la discrimination, de la xénophobie, de l'occupation étrangère et de l'intolérance."
Le chef de la délégation pakistanaise, Nawabzada Malik Amad Khan, a plaidé pour la poursuite de la réunion qui doit s'achever vendredi. "De notre point de vue, il est préférable de participer que de renoncer", a-t-il dit.
La France qui, avec les 23 autres pays présents de l'Union européenne, avait quitté la session plénière au cours de l'allocution d'Ahmadinejad, est revenue siéger, espérant que des avancées puissent être enregistrées.
Seule la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union, n'a pas repris sa place.
La conférence de Genève signera "l'échec d'Ahmadinejad parce qu'il y aura, je l'espère ce soir, ce texte (adopté) mais la chaise vide c'est facile. On s'en va et on crie sur les autres. On dit faut qu'on, y'a qu'à ou fallait pas y être", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Le chef de la diplomatie française a déploré l'absence des Etats-Unis et de plusieurs autres nations européennes qui ne voulaient pas offrir, par leur présence, une légitimité aux attaques contre l'Etat hébreu.
Kouchner a souligné qu'il existait un paradoxe, voire peut-être une "erreur" de la part de Washington à vouloir renouer le dialogue avec Téhéran et à ne pas avoir participé aux travaux de Durban II.
L'OMBRE DU PROCHE-ORIENT
"La meilleure réponse à apporter aux propos incendiaires d'Ahmadinejad est de rester à Genève et de réfuter ces paroles", a estimé Juliette de Rivero de l'organisation humanitaire Human Rights Watch.
"Malgré cette déclaration abominable, les gouvernements peuvent encore sauver la conférence s'ils se mettent d'accord sur un mandat fort pour que l'Onu s'attaque au problème du racisme", a-t-elle ajouté.
En dépit des efforts pour maintenir la conférence sur les rails, la sortie d'Ahmedinejad, seul chef d'Etat présent à Genève, a largement plombé l'atmosphère au Palais des nations.
"Cela démontre de manière claire qu'il reste un long chemin à parcourir", a estimé la ministre de la Justice du Lesotho, Mpea Mahase-Moiloa, à propos des questions du racisme et des tensions ethniques.
Les délégués souhaitent maintenant adopter au plus vite la déclaration sur la condamnation du racisme, en tout cas avant la fin des séances plénières prévue vendredi.
Même si le nom d'Israël ne figure pas dans le projet de déclaration finale, l'ombre du Proche-Orient continuait mardi à planer sur la conférence.
Plusieurs organisations juives ont dénoncé comme scandaleux les propos d'Ahmadinejad tandis que les nations arabes ont exprimé leurs inquiétudes concernant la situation des territoires occupés par l'Etat hébreu.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, a qualifié l'occupation israélienne "de violation des droits de l'Homme" et "d'affreuse incarnation du racisme et de la discrimination raciale".
"Les souffrances du peuple palestinien qui doit faire face à la pire forme de racisme politique par une puissance occupante doivent cesser", a-t-il lancé, qualifiant la frontière établie par Israël le long de la Cisjordanie "de mur de la ségrégation".
Source: Yahoo News
"En Syrie, nous considérons cela comme naturel. Les divergences peuvent être salutaires", a estimé Mekdad. "Cela dit, nous ne pouvons pas laisser ces différences d'opinion paralyser nos efforts pour débarrasser le monde du racisme, de la discrimination, de la xénophobie, de l'occupation étrangère et de l'intolérance."
Le chef de la délégation pakistanaise, Nawabzada Malik Amad Khan, a plaidé pour la poursuite de la réunion qui doit s'achever vendredi. "De notre point de vue, il est préférable de participer que de renoncer", a-t-il dit.
La France qui, avec les 23 autres pays présents de l'Union européenne, avait quitté la session plénière au cours de l'allocution d'Ahmadinejad, est revenue siéger, espérant que des avancées puissent être enregistrées.
Seule la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union, n'a pas repris sa place.
La conférence de Genève signera "l'échec d'Ahmadinejad parce qu'il y aura, je l'espère ce soir, ce texte (adopté) mais la chaise vide c'est facile. On s'en va et on crie sur les autres. On dit faut qu'on, y'a qu'à ou fallait pas y être", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Le chef de la diplomatie française a déploré l'absence des Etats-Unis et de plusieurs autres nations européennes qui ne voulaient pas offrir, par leur présence, une légitimité aux attaques contre l'Etat hébreu.
Kouchner a souligné qu'il existait un paradoxe, voire peut-être une "erreur" de la part de Washington à vouloir renouer le dialogue avec Téhéran et à ne pas avoir participé aux travaux de Durban II.
L'OMBRE DU PROCHE-ORIENT
"La meilleure réponse à apporter aux propos incendiaires d'Ahmadinejad est de rester à Genève et de réfuter ces paroles", a estimé Juliette de Rivero de l'organisation humanitaire Human Rights Watch.
"Malgré cette déclaration abominable, les gouvernements peuvent encore sauver la conférence s'ils se mettent d'accord sur un mandat fort pour que l'Onu s'attaque au problème du racisme", a-t-elle ajouté.
En dépit des efforts pour maintenir la conférence sur les rails, la sortie d'Ahmedinejad, seul chef d'Etat présent à Genève, a largement plombé l'atmosphère au Palais des nations.
"Cela démontre de manière claire qu'il reste un long chemin à parcourir", a estimé la ministre de la Justice du Lesotho, Mpea Mahase-Moiloa, à propos des questions du racisme et des tensions ethniques.
Les délégués souhaitent maintenant adopter au plus vite la déclaration sur la condamnation du racisme, en tout cas avant la fin des séances plénières prévue vendredi.
Même si le nom d'Israël ne figure pas dans le projet de déclaration finale, l'ombre du Proche-Orient continuait mardi à planer sur la conférence.
Plusieurs organisations juives ont dénoncé comme scandaleux les propos d'Ahmadinejad tandis que les nations arabes ont exprimé leurs inquiétudes concernant la situation des territoires occupés par l'Etat hébreu.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, a qualifié l'occupation israélienne "de violation des droits de l'Homme" et "d'affreuse incarnation du racisme et de la discrimination raciale".
"Les souffrances du peuple palestinien qui doit faire face à la pire forme de racisme politique par une puissance occupante doivent cesser", a-t-il lancé, qualifiant la frontière établie par Israël le long de la Cisjordanie "de mur de la ségrégation".
Source: Yahoo News
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