Réunis à Johannesburg pour évoquer la situation de la Grande Ile, les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont nommé un médiateur, l'ancien président du Mozambique Joaquim Chissano, a annoncé le secrétaire exécutif de l'organisation, Tomaz Salomao.
Joaquim Chissano aura pour mission de conduire de nouveaux pourparlers entre les acteurs de la crise malgache, sous l'égide de la SADC, de l'Union africaine, des Nations unies et de l'Organisation internationale de la francophonie.
La SADC a suspendu Madagascar en mars, après l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina à l'issue d'un mouvement de contestation dont il a pris la tête, avec le soutien de l'armée, pour renverser le président élu Marc Ravalomanana.
L'organisation se refuse à reconnaître Andry Rajoelina comme dirigeant de Madagascar. Marc Ravalomanana a participé samedi à la réunion de Johannesburg et affirmé qu'il demeurait le chef d'Etat légitime de son pays.
Au début du mois, le bloc économique du Comesa avait dit qu'une intervention militaire à Madagascar n'était pas à exclure, mais la SADC a souligné qu'elle préférait s'en tenir pour l'heure à des pourparlers pacifiques.
"La voie que nous tentons de suivre consiste à faire dialogue tout le monde pour arriver à une conclusion (...) restons-en au processus de paix (...) nous utilisons d'autres stratégies pour aller plus vite", a déclaré le roi Mswati III du Swaziland.
Auparavant, le président sud-africain Jacob Zuma avait dit son espoir de voir les discussions reprendre rapidement si chaque camp en exprimait la volonté.
Mais les réticences des parties malgaches ont été à l'origine de la suspension du dialogue précédemment supervisé par l'Onu et l'Union africaine.
"Le sommet a exprimé sa sérieuse inquiétude devant la détérioration de la situation politique à Madagascar, principalement caractérisée par une hostilité exacerbée entre les différents groupes politiques", a déclaré le secrétaire exécutif, citant le communiqué final.
Source: Reuters via Yahoo News
Joaquim Chissano aura pour mission de conduire de nouveaux pourparlers entre les acteurs de la crise malgache, sous l'égide de la SADC, de l'Union africaine, des Nations unies et de l'Organisation internationale de la francophonie.
La SADC a suspendu Madagascar en mars, après l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina à l'issue d'un mouvement de contestation dont il a pris la tête, avec le soutien de l'armée, pour renverser le président élu Marc Ravalomanana.
L'organisation se refuse à reconnaître Andry Rajoelina comme dirigeant de Madagascar. Marc Ravalomanana a participé samedi à la réunion de Johannesburg et affirmé qu'il demeurait le chef d'Etat légitime de son pays.
Au début du mois, le bloc économique du Comesa avait dit qu'une intervention militaire à Madagascar n'était pas à exclure, mais la SADC a souligné qu'elle préférait s'en tenir pour l'heure à des pourparlers pacifiques.
"La voie que nous tentons de suivre consiste à faire dialogue tout le monde pour arriver à une conclusion (...) restons-en au processus de paix (...) nous utilisons d'autres stratégies pour aller plus vite", a déclaré le roi Mswati III du Swaziland.
Auparavant, le président sud-africain Jacob Zuma avait dit son espoir de voir les discussions reprendre rapidement si chaque camp en exprimait la volonté.
Mais les réticences des parties malgaches ont été à l'origine de la suspension du dialogue précédemment supervisé par l'Onu et l'Union africaine.
"Le sommet a exprimé sa sérieuse inquiétude devant la détérioration de la situation politique à Madagascar, principalement caractérisée par une hostilité exacerbée entre les différents groupes politiques", a déclaré le secrétaire exécutif, citant le communiqué final.
Source: Reuters via Yahoo News
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