Le vice-ministre de l'économie, Andreï Klepatch, a évoqué un recul de 2,2 % du produit intérieur brut (PIB) de la Russie en 2009, contre 0,2 % prévus auparavant. Cette contraction à venir met fin à huit années de croissance ininterrompue, tirée par les revenus du pétrole et par la consommation. Surtout, la Russie a connu, en janvier, une chute sans précédent de sa production industrielle, en recul de 16 % sur un an, selon le Comité d'Etat aux statistiques. Lire la suite l'article
Cette chute illustre l'impact de la crise sur le pays, où des centaines d'usines tournent aujourd'hui au ralenti, faute de commandes. Dans l'automobile ou la métallurgie, des millions d'ouvriers ont ainsi vu leur semaine de travail réduite à trois jours. Le taux de chômage s'élève à 7,7 %.
D'autres sont moins chanceux. En une semaine, début février, les agences pour l'emploi du pays ont enregistré 90 000 chômeurs supplémentaires. Le Kremlin, qui craint plus que tout une vague de protestations sociales, cherche à minimiser la situation. Dans les régions industrielles de l'Oural (à Ekaterinbourg, à Tcheliabinsk, à Magnitogorsk), les données du chômage relèvent d'ailleurs du secret d'Etat. Rien qu'à Magnitogorsk, le taux de chômage a été multiplié par cinq depuis octobre 2008.
Le secteur le plus touché est celui de la construction. Symboles de la Russie de Poutine, les projets immobiliers pharaoniques sont abandonnés. Gazprom a renoncé à ériger sa tour géante (300 mètres de hauteur) à Saint-Pétersbourg. A Moscou, la construction du centre d'affaires Moskva City s'est ralentie. La 'Tour de Russie', futur plus grand immeuble d'Europe (612 mètres de hauteur pour 118 étages), ne sera pas construite. Le trou béant de ses fondations signe la fin du 'miracle' russe.
Qualifié de 'priorité nationale' par le Kremlin, le chantier du site olympique de Sotchi, prévu pour accueillir les jeux d'hiver de 2014, est lui aussi en question. Les sociétés privées russes ne se bousculent pas pour répondre aux appels d'offres
Source: Yahoo News
Cette chute illustre l'impact de la crise sur le pays, où des centaines d'usines tournent aujourd'hui au ralenti, faute de commandes. Dans l'automobile ou la métallurgie, des millions d'ouvriers ont ainsi vu leur semaine de travail réduite à trois jours. Le taux de chômage s'élève à 7,7 %.
D'autres sont moins chanceux. En une semaine, début février, les agences pour l'emploi du pays ont enregistré 90 000 chômeurs supplémentaires. Le Kremlin, qui craint plus que tout une vague de protestations sociales, cherche à minimiser la situation. Dans les régions industrielles de l'Oural (à Ekaterinbourg, à Tcheliabinsk, à Magnitogorsk), les données du chômage relèvent d'ailleurs du secret d'Etat. Rien qu'à Magnitogorsk, le taux de chômage a été multiplié par cinq depuis octobre 2008.
Le secteur le plus touché est celui de la construction. Symboles de la Russie de Poutine, les projets immobiliers pharaoniques sont abandonnés. Gazprom a renoncé à ériger sa tour géante (300 mètres de hauteur) à Saint-Pétersbourg. A Moscou, la construction du centre d'affaires Moskva City s'est ralentie. La 'Tour de Russie', futur plus grand immeuble d'Europe (612 mètres de hauteur pour 118 étages), ne sera pas construite. Le trou béant de ses fondations signe la fin du 'miracle' russe.
Qualifié de 'priorité nationale' par le Kremlin, le chantier du site olympique de Sotchi, prévu pour accueillir les jeux d'hiver de 2014, est lui aussi en question. Les sociétés privées russes ne se bousculent pas pour répondre aux appels d'offres
Source: Yahoo News
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