"Cette décision vise à créer les conditions pour normaliser la situation dans la région, restaurer et développer ses infrastructures économiques et sociales", a-t-elle précisé dans un communiqué repris par l'agence Itar-Tass.
Ce régime d'exception avait été décidé en 1999, année où Moscou a déployé des troupes dans la république sécessionniste pour mettre fin à l'indépendance de courte durée que la région avait acquise lors d'un conflit antérieur avec la Russie.
Au vu de l'amélioration de la sécurité dans la République caucasienne, Medvedev avait annoncé fin mars son intention de réexaminer ce régime, qui permet de recourir abondamment aux couvre-feux, barrages routiers, perquisitions et détentions.
Les opposants au Kremlin affirment que les pouvoirs d'exception, utilisés également pour restreindre l'accès des journalistes en Tchétchénie, ont permis de couvrir des violations massives des droits de l'homme.
Depuis le début de la première guerre de Tchétchénie, en 1994, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées.
Au cours des dix années écoulées, l'administration pro-russe de Grozny conduite par l'ancien rebelle Ramzan Kadirov a réussi à réduire la rébellion séparatiste et islamiste.
Kadirov, qui affirme que la Tchétchénie est aujourd'hui stable, souhaite depuis longtemps la levée des mesures d'exception et l'assouplissement de la mainmise russe sur la petite république, qui reste lourdement dépendante du budget fédéral.
La plupart des unités militaires russes l'ont quittée mais des dizaines de milliers de policiers originaires d'autres parties de la Russie s'y trouvent encore ainsi que des dizaines d'unités des services spéciaux.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce régime d'exception avait été décidé en 1999, année où Moscou a déployé des troupes dans la république sécessionniste pour mettre fin à l'indépendance de courte durée que la région avait acquise lors d'un conflit antérieur avec la Russie.
Au vu de l'amélioration de la sécurité dans la République caucasienne, Medvedev avait annoncé fin mars son intention de réexaminer ce régime, qui permet de recourir abondamment aux couvre-feux, barrages routiers, perquisitions et détentions.
Les opposants au Kremlin affirment que les pouvoirs d'exception, utilisés également pour restreindre l'accès des journalistes en Tchétchénie, ont permis de couvrir des violations massives des droits de l'homme.
Depuis le début de la première guerre de Tchétchénie, en 1994, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées.
Au cours des dix années écoulées, l'administration pro-russe de Grozny conduite par l'ancien rebelle Ramzan Kadirov a réussi à réduire la rébellion séparatiste et islamiste.
Kadirov, qui affirme que la Tchétchénie est aujourd'hui stable, souhaite depuis longtemps la levée des mesures d'exception et l'assouplissement de la mainmise russe sur la petite république, qui reste lourdement dépendante du budget fédéral.
La plupart des unités militaires russes l'ont quittée mais des dizaines de milliers de policiers originaires d'autres parties de la Russie s'y trouvent encore ainsi que des dizaines d'unités des services spéciaux.
Source: Reuters via Yahoo News
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