"Les parties se sont entendues pour qu'en 2008, le prix du gaz à la frontière entre la Russie et l'Ukraine soit de 179,5 dollars (les 1.000 m3, ndlr)", a indiqué le groupe public russe Gazprom dans un bref communiqué.
L'accord a été conclu lors d'une rencontre entre le patron de Gazprom Alexeï Miller et le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Boïko, indique Gazprom.
Ce prix était en négociations depuis plusieurs semaines entre les deux pays. Les Ukrainiens avaient indiqué fin octobre "espérer" que le tarif retenu au final serait de 150 dollars/1000 m3.
Mais le Turkménistan a entre-temps indiqué qu'il allait augmenter prochainement le prix du gaz qu'il vend à la Russie, dont une grande partie est revendue à l'Ukraine via Gazprom.
"Cela signifie que Gazprom est totalement à même de répercuter (sur l'Ukraine) la hausse des coûts du gaz vendu par le Turkménistan", a réagi Alexander Bourganski, analyste de la banque Renaissance Capital.
Le prix du gaz turkmène pour Gazprom doit passer de 100 dollars/1000 m3 à 130 dollars au 1er semestre 2008, puis à 150 dollars au deuxième semestre 2008, et à un prix "basé sur des principes de marché" après 2009, avaient indiqué les intéressés la semaine dernière.
Gazprom avait aussitôt fait savoir qu'il entendait répercuter à son tour cette hausse sur l'Ukraine.
En ce sens, le prix convenu à présent entre la Russie et l'Ukraine est "juste étant donné le niveau de prix sur lequel Gazprom et le Turkménistan se sont mis d'accord", note M. Bourganski.
Il reconnaît toutefois que rien ne peut garantir qu'il n'y aura pas de crise entre la Russie et ses voisins au tournant de l'année comme cela a été le cas les deux années précédentes à la même époque, avec l'Ukraine en 2005-2006 et le Bélarus en 2006-2007.
L'accord qui vient d'être signé "n'est certainement pas une garantie, mais il est encourageant qu'ils soient tombés d'accord dès début décembre pour 2008", relève-t-il.
Gazprom et l'Ukraine se sont en outre mis d'accord pour fixer le prix du transit du gaz sur le territoire ukrainien à 1,7 dollar en 2008 (contre 1,6 USD actuellement), de même que le prix du transit de gaz destiné à l'Ukraine transitant sur le territoire russe.
Les relations entre l'Ukraine, par laquelle transite 80% du gaz russe destiné à l'Europe, et la Russie, l'unique fournisseur de cet hydrocarbure à Kiev, ont souvent été agitées ces dernières années.
Les tensions gazières entre ces deux ex-républiques soviétiques ont culminé début 2006 lors de la brève "guerre" énergétique portant sur le prix du gaz.
La coupure par la Russie de ses livraisons à Kiev avait alors perturbé l'approvisionnement énergétique de plusieurs pays européens. Ces derniers observent depuis de très près la situation dans la région.
Plus récemment, Gazprom avait créé la surprise en annonçant brutalement au début d'octobre qu'il pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine, si Kiev n'honorait pas une dette de 1,3 milliard de dollars.
Ce contentieux a été réglé quelques jours plus tard, mais l'affaire a été largement interprétée comme une tentative d'influer sur les négociations pour la formation d'une coalition gouvernementale à Kiev.
L'accord a été conclu lors d'une rencontre entre le patron de Gazprom Alexeï Miller et le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Boïko, indique Gazprom.
Ce prix était en négociations depuis plusieurs semaines entre les deux pays. Les Ukrainiens avaient indiqué fin octobre "espérer" que le tarif retenu au final serait de 150 dollars/1000 m3.
Mais le Turkménistan a entre-temps indiqué qu'il allait augmenter prochainement le prix du gaz qu'il vend à la Russie, dont une grande partie est revendue à l'Ukraine via Gazprom.
"Cela signifie que Gazprom est totalement à même de répercuter (sur l'Ukraine) la hausse des coûts du gaz vendu par le Turkménistan", a réagi Alexander Bourganski, analyste de la banque Renaissance Capital.
Le prix du gaz turkmène pour Gazprom doit passer de 100 dollars/1000 m3 à 130 dollars au 1er semestre 2008, puis à 150 dollars au deuxième semestre 2008, et à un prix "basé sur des principes de marché" après 2009, avaient indiqué les intéressés la semaine dernière.
Gazprom avait aussitôt fait savoir qu'il entendait répercuter à son tour cette hausse sur l'Ukraine.
En ce sens, le prix convenu à présent entre la Russie et l'Ukraine est "juste étant donné le niveau de prix sur lequel Gazprom et le Turkménistan se sont mis d'accord", note M. Bourganski.
Il reconnaît toutefois que rien ne peut garantir qu'il n'y aura pas de crise entre la Russie et ses voisins au tournant de l'année comme cela a été le cas les deux années précédentes à la même époque, avec l'Ukraine en 2005-2006 et le Bélarus en 2006-2007.
L'accord qui vient d'être signé "n'est certainement pas une garantie, mais il est encourageant qu'ils soient tombés d'accord dès début décembre pour 2008", relève-t-il.
Gazprom et l'Ukraine se sont en outre mis d'accord pour fixer le prix du transit du gaz sur le territoire ukrainien à 1,7 dollar en 2008 (contre 1,6 USD actuellement), de même que le prix du transit de gaz destiné à l'Ukraine transitant sur le territoire russe.
Les relations entre l'Ukraine, par laquelle transite 80% du gaz russe destiné à l'Europe, et la Russie, l'unique fournisseur de cet hydrocarbure à Kiev, ont souvent été agitées ces dernières années.
Les tensions gazières entre ces deux ex-républiques soviétiques ont culminé début 2006 lors de la brève "guerre" énergétique portant sur le prix du gaz.
La coupure par la Russie de ses livraisons à Kiev avait alors perturbé l'approvisionnement énergétique de plusieurs pays européens. Ces derniers observent depuis de très près la situation dans la région.
Plus récemment, Gazprom avait créé la surprise en annonçant brutalement au début d'octobre qu'il pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine, si Kiev n'honorait pas une dette de 1,3 milliard de dollars.
Ce contentieux a été réglé quelques jours plus tard, mais l'affaire a été largement interprétée comme une tentative d'influer sur les négociations pour la formation d'une coalition gouvernementale à Kiev.
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