"Je suis très préoccupé, compte tenu de la teneur et du ton des déclarations qui ont été faites, de savoir si le gouvernement de l'Iran est conscient que le monde l'observe", a déclaré Barack Obama sur la chaîne CBS News.
"Et la façon dont il traite les personnes qui, par des moyens pacifiques, tentent d'être entendues, enverra un message clair à la communauté internationale sur ce qu'est ou n'est pas l'Iran", a-t-il ajouté.
Quelques heures auparavant, le guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a apporté son soutien au président iranien Mahmoud Ahmadinejad, réélu avec 63% des voix selon les résultats contestés par l'opposition réformatrice.
La principale figure de la République islamique a en outre lancé une mise en garde contre les tentations "extrémistes" et appelé l'opposition à cesser les manifestations, après une semaine de troubles sans précédent depuis trente ans en Iran.
S'il avait défendu le droit des Iraniens à manifester pacifiquement et celui de choisir leurs dirigeants, Barack Obama s'était jusqu'à lors gardé de se prononcer trop avant sur la situation afin de ne pas être accusé d'ingérence.
Les Etats-Unis redoutaient qu'un soutien prononcé n'engendre une vague de représailles contre le mouvement favorable au candidat réformateur Mirhossein Moussavi et tue dans l'oeuf toute éventualité de dialogue sur le programme nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent d'avoir des fins militaires.
Le président américain a estimé vendredi que Washington devait veiller à ne pas servir "de prétexte à ces forces en Iran qui n'aimeraient rien tant qu'en faire une dispute à propos des Etats-Unis. C'est ce qu'ils font. C'est déjà ce que nous observons."
Téhéran, avec qui les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques peu après la révolution islamique de 1979, a déjà accusé de propos "interventionnistes" à propos de l'élection présidentielle.
Le durcissement du discours américain répond par ailleurs aux appels venus de l'intérieur, Barack Obama ayant été pressé d'adopter une position plus ferme vis-à-vis de l'Iran.
Son rival malheureux à la présidentielle, le républicain John McCain, a ainsi parlé vendredi d'une élection "corrompue" et exhorté le président démocrate à prendre plus nettement parti en faveur des manifestants, à l'instar de ses homologues européens.
"Je ne dis pas de leur envoyer des armes, je ne dis pas qu'ils doivent fomenter une révolution, je ne dis qu'ils devraient faire autre chose qu'entendre les Etats-Unis soutenir leur défense des droits de l'homme fondamentaux", a dit le sénateur de l'Arizona.
Bien qu'il ait eu des propos plus fermes, Barack Obama en est resté à une prudence que n'a pas observée son porte-parole.
"La violence est le fait du gouvernement, c'est exact ?, a dit Robert Gibbs à la presse. Les gardiens de la révolution : c'était eux, les images que nous avons vues lundi et auxquelles le président a réagi."
"Je crois que nous assistons vraiment à quelque chose d'extraordinaire, a-t-il ajouté à propos des manifestations. Je ne suis pas sûr qu'il y a ne serait-ce qu'une semaine quiconque s'attendait à voir les images de courage que nous observons maintenant."
Le porte-parole de la Maison blanche a également annoncé que le Sénat américain avait adopté une résolution condamnant les violences contre les manifestants et a rappelé qu'en dépit de l'avertissement de l'ayatollah Khamenei, Washington soutenait le droit de l'opposition à s'exprimer sans craindre la répression.
Source: Reuters via Yahoo News
"Et la façon dont il traite les personnes qui, par des moyens pacifiques, tentent d'être entendues, enverra un message clair à la communauté internationale sur ce qu'est ou n'est pas l'Iran", a-t-il ajouté.
Quelques heures auparavant, le guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a apporté son soutien au président iranien Mahmoud Ahmadinejad, réélu avec 63% des voix selon les résultats contestés par l'opposition réformatrice.
La principale figure de la République islamique a en outre lancé une mise en garde contre les tentations "extrémistes" et appelé l'opposition à cesser les manifestations, après une semaine de troubles sans précédent depuis trente ans en Iran.
S'il avait défendu le droit des Iraniens à manifester pacifiquement et celui de choisir leurs dirigeants, Barack Obama s'était jusqu'à lors gardé de se prononcer trop avant sur la situation afin de ne pas être accusé d'ingérence.
Les Etats-Unis redoutaient qu'un soutien prononcé n'engendre une vague de représailles contre le mouvement favorable au candidat réformateur Mirhossein Moussavi et tue dans l'oeuf toute éventualité de dialogue sur le programme nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent d'avoir des fins militaires.
Le président américain a estimé vendredi que Washington devait veiller à ne pas servir "de prétexte à ces forces en Iran qui n'aimeraient rien tant qu'en faire une dispute à propos des Etats-Unis. C'est ce qu'ils font. C'est déjà ce que nous observons."
Téhéran, avec qui les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques peu après la révolution islamique de 1979, a déjà accusé de propos "interventionnistes" à propos de l'élection présidentielle.
Le durcissement du discours américain répond par ailleurs aux appels venus de l'intérieur, Barack Obama ayant été pressé d'adopter une position plus ferme vis-à-vis de l'Iran.
Son rival malheureux à la présidentielle, le républicain John McCain, a ainsi parlé vendredi d'une élection "corrompue" et exhorté le président démocrate à prendre plus nettement parti en faveur des manifestants, à l'instar de ses homologues européens.
"Je ne dis pas de leur envoyer des armes, je ne dis pas qu'ils doivent fomenter une révolution, je ne dis qu'ils devraient faire autre chose qu'entendre les Etats-Unis soutenir leur défense des droits de l'homme fondamentaux", a dit le sénateur de l'Arizona.
Bien qu'il ait eu des propos plus fermes, Barack Obama en est resté à une prudence que n'a pas observée son porte-parole.
"La violence est le fait du gouvernement, c'est exact ?, a dit Robert Gibbs à la presse. Les gardiens de la révolution : c'était eux, les images que nous avons vues lundi et auxquelles le président a réagi."
"Je crois que nous assistons vraiment à quelque chose d'extraordinaire, a-t-il ajouté à propos des manifestations. Je ne suis pas sûr qu'il y a ne serait-ce qu'une semaine quiconque s'attendait à voir les images de courage que nous observons maintenant."
Le porte-parole de la Maison blanche a également annoncé que le Sénat américain avait adopté une résolution condamnant les violences contre les manifestants et a rappelé qu'en dépit de l'avertissement de l'ayatollah Khamenei, Washington soutenait le droit de l'opposition à s'exprimer sans craindre la répression.
Source: Reuters via Yahoo News
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