Le président vénézuélien Hugo Chavez était l'invité d'honneur du dirigeant libyen, auquel il a donné l'accolade avant d'assister à un défilé militaire de deux heures sur la place Verte de la capitale.
Cette parade lançait les festivités destinées à montrer au monde que ce pays producteur de pétrole, longtemps isolé et frappé par des sanctions, est désormais un partenaire commercial fréquentable et une possible porte d'entrée en Afrique.
Les relations de Tripoli avec le monde occidental avaient atteint leur niveau le plus critique dans les années 1980, lorsque des manifestants avaient saccagé l'ambassade américaine et que les Etats-Unis, accusant la Libye d'être derrière l'attentat qui avait visé une discothèque à Berlin, avaient bombardé la ville, faisant 40 morts.
Dirigeant controversé, le colonel Kadhafi a cessé de soutenir les groupes armés et a normalisé ses relations avec Washington en renonçant à son programme militaire nucléaire et en indemnisant les victimes d'attentats dont la Libye était accusée.
Mais la Libye a indigné Etats-Unis et Grande-Bretagne en réservant un accueil triomphal à Abdel Basset al Megrahi, unique condamné pour l'attentat contre un Boeing de la Pan Am qui avait fait 270 morts en 1988 au-dessus de Lockerbie, en Ecosse.
Malgré les protestations occidentales après le retour en héros de Megrahi, atteint d'un cancer en phase terminale et libéré pour raisons humanitaires, les festivités de mardi lui ont offert une large place.
Des photos de l'ancien agent libyen ont été projetées sur un écran géant où ont également été diffusées des images de la révolution de 1969 emmenée par Kadhafi et des réalisations de la Libye depuis lors.
Les dirigeants occidentaux, qui ont décliné l'invitation libyenne, n'auront pas vu ces images, au contraire d'Hugo Chavez et des nombreux dirigeants africains présents, dont le Tunisien Zine Abidine ben Ali et l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.
Des fanfares militaires de 17 pays, dont la France, l'Italie ou l'Australie ont défilé devant les invités, tandis que l'aviation italienne effectuait des acrobaties dans le ciel de Tripoli, laissant derrière elle une fumée tricolore rouge, blanche et verte.
Sur la place bordée de palmiers, les véhicules blindés et de transport de missiles se sont succédé pendant deux heures dans des nuages de fumée, seulement percés par des flots de lumière.
Partout s'affichaient les portraits du colonel Kadhafi, et les arcades de l'époque coloniale italienne étaient ornées de banderoles portant le message : "La Libye la Verte souhaite la bienvenue à ses frères et amis."
Une troupe de danse internationale a exécuté des tableaux dépeignant 6.000 ans d'histoire libyenne. Lors d'un d'entre eux, un drapeau était triomphalement planté au sommet d'un monticule de sacs de sable.
Les festivités se sont déroulées dans des conditions de sécurité très strictes et le public a largement été tenu à l'écart de la scène.
Des centaines de personnes se sont réunies au bord de mer pour voir les feux d'artifice tirés des plateformes installées dans le port dans un ciel traversé de lasers projetés depuis les toits d'hôtels construits récemment.
D'autres rayons lumineux dessinaient le visage de Mouammar Kadhafi, plus vieux chef d'Etat africain en exercice, sur le flanc d'un pétrolier dominant les quais, dans un symbole de la manne pétrolière du pays.
Source: Reuters via Yahoo News
Cette parade lançait les festivités destinées à montrer au monde que ce pays producteur de pétrole, longtemps isolé et frappé par des sanctions, est désormais un partenaire commercial fréquentable et une possible porte d'entrée en Afrique.
Les relations de Tripoli avec le monde occidental avaient atteint leur niveau le plus critique dans les années 1980, lorsque des manifestants avaient saccagé l'ambassade américaine et que les Etats-Unis, accusant la Libye d'être derrière l'attentat qui avait visé une discothèque à Berlin, avaient bombardé la ville, faisant 40 morts.
Dirigeant controversé, le colonel Kadhafi a cessé de soutenir les groupes armés et a normalisé ses relations avec Washington en renonçant à son programme militaire nucléaire et en indemnisant les victimes d'attentats dont la Libye était accusée.
Mais la Libye a indigné Etats-Unis et Grande-Bretagne en réservant un accueil triomphal à Abdel Basset al Megrahi, unique condamné pour l'attentat contre un Boeing de la Pan Am qui avait fait 270 morts en 1988 au-dessus de Lockerbie, en Ecosse.
Malgré les protestations occidentales après le retour en héros de Megrahi, atteint d'un cancer en phase terminale et libéré pour raisons humanitaires, les festivités de mardi lui ont offert une large place.
Des photos de l'ancien agent libyen ont été projetées sur un écran géant où ont également été diffusées des images de la révolution de 1969 emmenée par Kadhafi et des réalisations de la Libye depuis lors.
Les dirigeants occidentaux, qui ont décliné l'invitation libyenne, n'auront pas vu ces images, au contraire d'Hugo Chavez et des nombreux dirigeants africains présents, dont le Tunisien Zine Abidine ben Ali et l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.
Des fanfares militaires de 17 pays, dont la France, l'Italie ou l'Australie ont défilé devant les invités, tandis que l'aviation italienne effectuait des acrobaties dans le ciel de Tripoli, laissant derrière elle une fumée tricolore rouge, blanche et verte.
Sur la place bordée de palmiers, les véhicules blindés et de transport de missiles se sont succédé pendant deux heures dans des nuages de fumée, seulement percés par des flots de lumière.
Partout s'affichaient les portraits du colonel Kadhafi, et les arcades de l'époque coloniale italienne étaient ornées de banderoles portant le message : "La Libye la Verte souhaite la bienvenue à ses frères et amis."
Une troupe de danse internationale a exécuté des tableaux dépeignant 6.000 ans d'histoire libyenne. Lors d'un d'entre eux, un drapeau était triomphalement planté au sommet d'un monticule de sacs de sable.
Les festivités se sont déroulées dans des conditions de sécurité très strictes et le public a largement été tenu à l'écart de la scène.
Des centaines de personnes se sont réunies au bord de mer pour voir les feux d'artifice tirés des plateformes installées dans le port dans un ciel traversé de lasers projetés depuis les toits d'hôtels construits récemment.
D'autres rayons lumineux dessinaient le visage de Mouammar Kadhafi, plus vieux chef d'Etat africain en exercice, sur le flanc d'un pétrolier dominant les quais, dans un symbole de la manne pétrolière du pays.
Source: Reuters via Yahoo News
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