Mais qu’y a-t-il donc dans ces 27%? Les retraites, bien sûr, mais nous y reviendrons, la sécurité sociale et les prestations familiales. Ceux qui jugent que ce chiffre est scandaleux sont des ignorants du fait que tout cet argent repart dans le circuit économique national. En effet, que peut consommer un titulaire de RSA sinon de la bouffe de Discount et quelques médicaments prescrits et parfois déremboursés par la sécurité sociale? Ce trou de la Sécu ne s’explique pas. Il me semble que dans cette comptabilité, il manque une colonne : celle des impôts directs et indirects que paient les laboratoires, les pharmacies, les médecins et les professions médicales et paramédicales.
Vous allez me traiter de candide : il en faut bien un puisque je suis même surpris par le fait que, pour ce qui concerne le chômage, en n’ayant qu’un seul demandeur d’emploi sur dix actifs, nous ne puissions pas assurer convenablement le quotidien de l’inactif. Imaginons une famille avec neuf salariés et un chômeur : peut-on raisonnablement penser que ce chômeur manquera de quoi que ce soit? C’est ainsi que le budget de la France est toujours un entonnoir dans lequel beaucoup d’argent est versé et peu en sort pour assurer notre quotidien. C’est terrible, ce truc. On part facilement en guerre en Libye, au Mali, on envisage d’y aller en Syrie (quoique à reculons) non pas à titre humanitaire ou pour constituer une force d’interposition mais bien pour bombarder. Pendant ce temps, la présence des Roms est contestée, le droit au logement pour tous bafoué.
Cela me renvoie à la fameuse APL (aide personnalisée au logement). Ne soyons pas dupes : c’est une subvention indirecte aux propriétaires et bailleurs sociaux. C’est de l’argent aussi qui subventionne la construction et je ne connais pas de société HLM qui soit en déficit.
Pour conclure, vous l’aurez compris : de toute évidence, avec ou sans travail, nous avons tous le droit de vivre correctement et dans la dignité. Un Etat qui n’assurerait pas le quotidien de son peuple n’aurait plus de raison d’exister. Je t’aime, moi non plus.
Vous allez me traiter de candide : il en faut bien un puisque je suis même surpris par le fait que, pour ce qui concerne le chômage, en n’ayant qu’un seul demandeur d’emploi sur dix actifs, nous ne puissions pas assurer convenablement le quotidien de l’inactif. Imaginons une famille avec neuf salariés et un chômeur : peut-on raisonnablement penser que ce chômeur manquera de quoi que ce soit? C’est ainsi que le budget de la France est toujours un entonnoir dans lequel beaucoup d’argent est versé et peu en sort pour assurer notre quotidien. C’est terrible, ce truc. On part facilement en guerre en Libye, au Mali, on envisage d’y aller en Syrie (quoique à reculons) non pas à titre humanitaire ou pour constituer une force d’interposition mais bien pour bombarder. Pendant ce temps, la présence des Roms est contestée, le droit au logement pour tous bafoué.
Cela me renvoie à la fameuse APL (aide personnalisée au logement). Ne soyons pas dupes : c’est une subvention indirecte aux propriétaires et bailleurs sociaux. C’est de l’argent aussi qui subventionne la construction et je ne connais pas de société HLM qui soit en déficit.
Pour conclure, vous l’aurez compris : de toute évidence, avec ou sans travail, nous avons tous le droit de vivre correctement et dans la dignité. Un Etat qui n’assurerait pas le quotidien de son peuple n’aurait plus de raison d’exister. Je t’aime, moi non plus.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN