Jeudi, le Parlement a voté à l'unanimité pour faire du viol avec des enfants de moins de 15 ans un délit punissable, invitant à prendre jusqu'à 20 ans de prison.
Cette longue loi intervient après que le pays a été secoué par une série de scandales d'abus sexuels pendant des années et que des allégations d'abus incestueux ont éclaboussé l'élite française.
"C'est une loi historique pour nos enfants et notre société", a déclaré le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti, à l'Assemblée nationale jeudi.
Les militants et les partisans estiment que la nouvelle loi permettra de poursuivre plus facilement les prédateurs et les délinquants en série.
"Aucun agresseur adulte ne pourra prétendre au consentement d'un mineur de moins de 15 ans", a déclaré M. Dupond-Moretti.
Les lois précédentes permettaient d'accepter le consentement d'une personne quel que soit son âge, ce qui incluait les adultes ayant des relations sexuelles avec des enfants ou ayant des relations incestueuses.
Bien que les relations sexuelles entre adultes et enfants de moins de 5 ans soient interdites, le consentement des moins de 15 ans était autorisé, ce qui rendait extrêmement difficile pour les procureurs de prouver les allégations de viol d'enfant.
Toutefois, une clause dite "Roméo et Juliette" a été ajoutée à la loi, qui permet toujours aux adolescents de consentir à des relations sexuelles avec un mineur âgé de plus de cinq ans. Cette clause ne s'appliquera pas aux cas d'agression sexuelle.
Cette clause a été ajoutée après que des législateurs se soient inquiétés du fait que fixer l'âge du consentement à 15 ans criminaliserait automatiquement une relation sexuelle entre jeunes partenaires du même âge.
La législation a également durci les lois sur les relations sexuelles incestueuses, des milliers de femmes victimes de ces crimes sexuels ayant témoigné avoir été abusées par leurs proches.
Le pays qui a longtemps chéri son image de terre de séduction et de romance a été entaché par des révélations de scandales sexuels après que le mouvement #MeToo a balayé la France, après que la belle-fille de l'éminent universitaire Olivier Duhamel l'a accusé d'avoir abusé de son frère jumeau dans son enfance.
De plus en plus de personnes se sont présentées pour témoigner sous le hashtag #MeTooIncest.
Le pays a précédemment durci les lois sur les crimes sexuels en 2018 lorsqu'il a rendu illégal le harcèlement sexuel dans les rues, avec des amendes ponctuelles pour les eve-teasers et catcallers.
Cette longue loi intervient après que le pays a été secoué par une série de scandales d'abus sexuels pendant des années et que des allégations d'abus incestueux ont éclaboussé l'élite française.
"C'est une loi historique pour nos enfants et notre société", a déclaré le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti, à l'Assemblée nationale jeudi.
Les militants et les partisans estiment que la nouvelle loi permettra de poursuivre plus facilement les prédateurs et les délinquants en série.
"Aucun agresseur adulte ne pourra prétendre au consentement d'un mineur de moins de 15 ans", a déclaré M. Dupond-Moretti.
Les lois précédentes permettaient d'accepter le consentement d'une personne quel que soit son âge, ce qui incluait les adultes ayant des relations sexuelles avec des enfants ou ayant des relations incestueuses.
Bien que les relations sexuelles entre adultes et enfants de moins de 5 ans soient interdites, le consentement des moins de 15 ans était autorisé, ce qui rendait extrêmement difficile pour les procureurs de prouver les allégations de viol d'enfant.
Toutefois, une clause dite "Roméo et Juliette" a été ajoutée à la loi, qui permet toujours aux adolescents de consentir à des relations sexuelles avec un mineur âgé de plus de cinq ans. Cette clause ne s'appliquera pas aux cas d'agression sexuelle.
Cette clause a été ajoutée après que des législateurs se soient inquiétés du fait que fixer l'âge du consentement à 15 ans criminaliserait automatiquement une relation sexuelle entre jeunes partenaires du même âge.
La législation a également durci les lois sur les relations sexuelles incestueuses, des milliers de femmes victimes de ces crimes sexuels ayant témoigné avoir été abusées par leurs proches.
Le pays qui a longtemps chéri son image de terre de séduction et de romance a été entaché par des révélations de scandales sexuels après que le mouvement #MeToo a balayé la France, après que la belle-fille de l'éminent universitaire Olivier Duhamel l'a accusé d'avoir abusé de son frère jumeau dans son enfance.
De plus en plus de personnes se sont présentées pour témoigner sous le hashtag #MeTooIncest.
Le pays a précédemment durci les lois sur les crimes sexuels en 2018 lorsqu'il a rendu illégal le harcèlement sexuel dans les rues, avec des amendes ponctuelles pour les eve-teasers et catcallers.
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