Les dirigeants nationaux de l'UE doivent encore se mettre d'accord sur de nouveaux contrôles pour les exportations de vaccins, mais le président français Emmanuel Macron a soutenu un plan de la Commission européenne prévoyant des restrictions plus strictes sur les exportations - ce qui pourrait avoir un impact sur la livraison au Royaume-Uni.
Le ministre des affaires étrangères de M. Macron, Jean-Yves le Drian, a critiqué l'approche du gouvernement de Boris Johnson en matière d'exportation de vaccins, suggérant que Downing Street était sous pression en matière d'approvisionnement parce qu'il manquait de doses pour les secondes injections.
"Le Royaume-Uni est très fier de bien vacciner avec la première dose, sauf qu'ils ont un problème avec la deuxième dose", a déclaré M. Le Drian à la radio France Info vendredi.
"Nous ne pouvons pas jouer au chantage. J'espère qu'on va arriver à un accord, ce serait absurde d'avoir une guerre des vaccins entre le Royaume-Uni et l'Europe", a-t-il ajouté.
M. Le Drian a ajouté : "On ne peut pas jouer comme ça, un peu de chantage, juste parce qu'on s'est dépêché de faire vacciner les gens avec une première piqûre, et maintenant on est un peu handicapé parce qu'on n'a pas la deuxième."
Cette déclaration intervient alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti la société pharmaceutique anglo-suédoise AstraZeneca qu'elle devait "honorer" son contrat de vaccination avec l'Union européenne avant d'exporter des doses ailleurs dans le monde.
Dans une allusion apparente au Royaume-Uni, Mme Von der Leyen a également appelé à la "transparence" de la part des autres pays, mais n'a pas confirmé si l'UE allait imposer des restrictions plus strictes aux exportations de vaccins.
La commissaire a également déclaré qu'elle n'avait "aucune connaissance" de l'exportation de vaccins par le Royaume-Uni, alors que 77 millions de doses ont été exportées par l'UE vers 33 pays jusqu'à présent.
M. Macron a déclaré qu'il soutenait le renforcement du mécanisme de contrôle des exportations mis en place par la Commission européenne pour toute entreprise dont il s'avère qu'elle n'a pas respecté ses obligations contractuelles.
"C'est la fin de la naïveté", a déclaré le président français jeudi soir. "L'Europe n'est pas un continent égoïste. Parce que quand je lis ce qu'écrit la presse d'outre-Manche, on nous accuse d'être égoïstes. C'est faux. Nous laissons nos chaînes d'approvisionnement intactes."
Plusieurs pays - dont la Belgique, les Pays-Bas, l'Irlande, la Suède et le Danemark - émettent des réserves sur le plan de la Commission et ont clairement indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention d'imposer des contrôles plus stricts des exportations.
Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, a mis en garde contre une escalade de contrôles à l'exportation. "Nous ne devrions pas faire des choses qui nous laissent avec non pas plus mais moins de vaccins".
Le ministre des affaires étrangères de M. Macron, Jean-Yves le Drian, a critiqué l'approche du gouvernement de Boris Johnson en matière d'exportation de vaccins, suggérant que Downing Street était sous pression en matière d'approvisionnement parce qu'il manquait de doses pour les secondes injections.
"Le Royaume-Uni est très fier de bien vacciner avec la première dose, sauf qu'ils ont un problème avec la deuxième dose", a déclaré M. Le Drian à la radio France Info vendredi.
"Nous ne pouvons pas jouer au chantage. J'espère qu'on va arriver à un accord, ce serait absurde d'avoir une guerre des vaccins entre le Royaume-Uni et l'Europe", a-t-il ajouté.
M. Le Drian a ajouté : "On ne peut pas jouer comme ça, un peu de chantage, juste parce qu'on s'est dépêché de faire vacciner les gens avec une première piqûre, et maintenant on est un peu handicapé parce qu'on n'a pas la deuxième."
Cette déclaration intervient alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti la société pharmaceutique anglo-suédoise AstraZeneca qu'elle devait "honorer" son contrat de vaccination avec l'Union européenne avant d'exporter des doses ailleurs dans le monde.
Dans une allusion apparente au Royaume-Uni, Mme Von der Leyen a également appelé à la "transparence" de la part des autres pays, mais n'a pas confirmé si l'UE allait imposer des restrictions plus strictes aux exportations de vaccins.
La commissaire a également déclaré qu'elle n'avait "aucune connaissance" de l'exportation de vaccins par le Royaume-Uni, alors que 77 millions de doses ont été exportées par l'UE vers 33 pays jusqu'à présent.
M. Macron a déclaré qu'il soutenait le renforcement du mécanisme de contrôle des exportations mis en place par la Commission européenne pour toute entreprise dont il s'avère qu'elle n'a pas respecté ses obligations contractuelles.
"C'est la fin de la naïveté", a déclaré le président français jeudi soir. "L'Europe n'est pas un continent égoïste. Parce que quand je lis ce qu'écrit la presse d'outre-Manche, on nous accuse d'être égoïstes. C'est faux. Nous laissons nos chaînes d'approvisionnement intactes."
Plusieurs pays - dont la Belgique, les Pays-Bas, l'Irlande, la Suède et le Danemark - émettent des réserves sur le plan de la Commission et ont clairement indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention d'imposer des contrôles plus stricts des exportations.
Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, a mis en garde contre une escalade de contrôles à l'exportation. "Nous ne devrions pas faire des choses qui nous laissent avec non pas plus mais moins de vaccins".
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