Telles sont les questions posées par un rapport du groupe parlementaire d'études sur les relations avec le Saint-Siège, publié le 2 novembre, à la suite d'une mission effectuée à Rome en septembre. 'En dépit de liens étroits avec le Saint-Siège, il est indéniable que l'influence de la France décline pour de multiples raisons et que persistent des points de divergence', souligne le groupe présidé par le député UMP Jacques Remiller.
Ainsi, la vacance au poste d'ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, qui a duré plusieurs mois entre 2007 et 2008 - en partie à cause du refus par le Vatican d'un candidat proposé par Paris -, ajoutée à la diminution des effectifs et des moyens affectés à cette ambassade, ont été interprétées comme de 'mauvais signaux' par le Vatican, assurent les députés français. Déjà, en 2004, le refus de la France de faire référence aux 'racines chrétiennes de l'Europe' dans le préambule de la Constitution européenne avait suscité 'l'incompréhension' du Vatican, rappellent les parlementaires.
Sur un tout autre plan, ils constatent aussi que la curie romaine, marquée par une forte présence des prélats italiens, ne compte plus que deux cardinaux français, Mgr Mamberti 'ministre des affaires étrangères', et Mgr Tauran, responsable du dialogue interreligieux, notamment en charge de l'islam. Contrairement à la situation qui prévalait sous le pontificat de Jean Paul II, au cours duquel deux cardinaux français, Mgr Etchegaray et Mgr Poupard, ont été proches du pape, 'il n'y a pas d'éminence grise française dans l'entourage de Benoît XVI', constate aujourd'hui M. Remiller.
'L'absence de tout Français dans les promotions de l'Ecole des nonces entraînera à terme la disparition des voix françaises dans la diplomatie vaticane', regrettent aussi les députés. Ils s'inquiètent au passage du recul de la langue française au Vatican.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Ainsi, la vacance au poste d'ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, qui a duré plusieurs mois entre 2007 et 2008 - en partie à cause du refus par le Vatican d'un candidat proposé par Paris -, ajoutée à la diminution des effectifs et des moyens affectés à cette ambassade, ont été interprétées comme de 'mauvais signaux' par le Vatican, assurent les députés français. Déjà, en 2004, le refus de la France de faire référence aux 'racines chrétiennes de l'Europe' dans le préambule de la Constitution européenne avait suscité 'l'incompréhension' du Vatican, rappellent les parlementaires.
Sur un tout autre plan, ils constatent aussi que la curie romaine, marquée par une forte présence des prélats italiens, ne compte plus que deux cardinaux français, Mgr Mamberti 'ministre des affaires étrangères', et Mgr Tauran, responsable du dialogue interreligieux, notamment en charge de l'islam. Contrairement à la situation qui prévalait sous le pontificat de Jean Paul II, au cours duquel deux cardinaux français, Mgr Etchegaray et Mgr Poupard, ont été proches du pape, 'il n'y a pas d'éminence grise française dans l'entourage de Benoît XVI', constate aujourd'hui M. Remiller.
'L'absence de tout Français dans les promotions de l'Ecole des nonces entraînera à terme la disparition des voix françaises dans la diplomatie vaticane', regrettent aussi les députés. Ils s'inquiètent au passage du recul de la langue française au Vatican.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
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