Hillary Clinton en visite à Séoul en pleine crise entre les deux Corées
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est venue mercredi réaffirmer son soutien à la Corée du Sud qui entend sanctionner la Corée du Nord alors que Pyongyang qui a décidé de rompre ses relations bilatérales a proféré de nouvelles menaces. Mme Clinton, qui a assuré Séoul du "ferme engagement" des Etats-Unis pour la sécurité de son allié sud-coréen, a appelé le régime reclus de Pyongyang à cesser ses "provocations et sa politique de menaces". Elle a également affirmé que la communauté internationale devait "répliquer" au naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan fin mars, pour lequel le Nord est tenu responsable. "Nous appelons la Corée du Nord à cesser ses provocations et sa politique de menaces et de conflit avec ses voisins", a déclaré Mme Clinton à l'issue d'une rencontre avec le président Lee Myung-Bak. Le naufrage de la corvette appelle "une réponse ferme mais mesurée", a-t-elle ajouté, saluant le "discours fort" du président Lee lundi dans lequel il a annoncé des sanctions contre le Nord communiste. Pour ajouter à une tension déjà vive, la Corée du Nord a menacé mercredi de bloquer l'accès à un complexe industriel transfrontalier si Séoul reprend la diffusion de sa propagande interrompue il y a six ans, selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.(AFP)
Pyongyang abandonne un accord destiné à prévenir toute confrontation armée avec la Corée du Sud
Les relations entre les deux Corée se sont détériorées après ce naufrage qui a fait 46 morts. Une enquête internationale a conclu la semaine dernière à un torpillage par un sous-marin nord-coréen. Pyongyang nie toute implication et a menacé d'une guerre totale. Jeudi, l'armée nord-coréenne a annoncé qu'elle "annulait totalement" l'accord destiné à éviter les tirs accidentels le long de la frontière maritime contestée entre les deux pays. "Des attaques physiques immédiates seront lancées" contre les navires sud-coréens qui entreront dans les eaux nord-coréennes, a prévenu l'armée dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle KCNA. Mercredi, Pyongyang a annoncé avoir coupé des liens de communication entre les deux pays et a expulsé huit officiels sud-coréens de la zone industrielle conjointe de Kaesong, implantée du côté nord-coréen de la frontière. L'armée précise qu'elle va interdire le passage des personnels et véhicules sud-coréens dans cette zone. Jeudi, une flotte de la marine sud-coréenne a mené un important exercice anti-sous-marin au large de cette côte ouest. Dix navires de guerre, dont un contre-torpilleur de 3.500 tonnes, ont fait feu et largué des bombes anti-sous-marins, a précisé la marine. Il s'agissait du premier exercice du genre, du côté sud-coréen, depuis le naufrage du "Cheonan", selon un responsable de la marine, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. D'ici à juillet, Séoul prévoit deux autres exercices majeurs, menés cette fois conjointement avec les Etats-Unis, un déploiement de force destiné à dissuader une éventuelle nouvelle agression de la Corée du Nord, a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen. Le général Walter Sharp, le commandant des forces américaines stationnées en Corée du Sud, a précisé que les Etats-Unis, la Corée du Sud et d'autres membres du commandement des Nations unies soutiendraient les "efforts pour dissuader et faire échouer une agression". "Nous appelons la Corée du Nord à cesser tout acte de provocation et à respecter les termes des accords conclus par le passé, y compris l'accord d'armistice", a déclaré le général Sharp. La péninsule est toujours techniquement en guerre dans la mesure où le conflit de 1950-53 s'est terminé par une simple trêve. Aucun traité de paix n'a été signé depuis et 28.500 soldats américains restent stationnés côté Sud.(AP)
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est venue mercredi réaffirmer son soutien à la Corée du Sud qui entend sanctionner la Corée du Nord alors que Pyongyang qui a décidé de rompre ses relations bilatérales a proféré de nouvelles menaces. Mme Clinton, qui a assuré Séoul du "ferme engagement" des Etats-Unis pour la sécurité de son allié sud-coréen, a appelé le régime reclus de Pyongyang à cesser ses "provocations et sa politique de menaces". Elle a également affirmé que la communauté internationale devait "répliquer" au naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan fin mars, pour lequel le Nord est tenu responsable. "Nous appelons la Corée du Nord à cesser ses provocations et sa politique de menaces et de conflit avec ses voisins", a déclaré Mme Clinton à l'issue d'une rencontre avec le président Lee Myung-Bak. Le naufrage de la corvette appelle "une réponse ferme mais mesurée", a-t-elle ajouté, saluant le "discours fort" du président Lee lundi dans lequel il a annoncé des sanctions contre le Nord communiste. Pour ajouter à une tension déjà vive, la Corée du Nord a menacé mercredi de bloquer l'accès à un complexe industriel transfrontalier si Séoul reprend la diffusion de sa propagande interrompue il y a six ans, selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.(AFP)
Pyongyang abandonne un accord destiné à prévenir toute confrontation armée avec la Corée du Sud
Les relations entre les deux Corée se sont détériorées après ce naufrage qui a fait 46 morts. Une enquête internationale a conclu la semaine dernière à un torpillage par un sous-marin nord-coréen. Pyongyang nie toute implication et a menacé d'une guerre totale. Jeudi, l'armée nord-coréenne a annoncé qu'elle "annulait totalement" l'accord destiné à éviter les tirs accidentels le long de la frontière maritime contestée entre les deux pays. "Des attaques physiques immédiates seront lancées" contre les navires sud-coréens qui entreront dans les eaux nord-coréennes, a prévenu l'armée dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle KCNA. Mercredi, Pyongyang a annoncé avoir coupé des liens de communication entre les deux pays et a expulsé huit officiels sud-coréens de la zone industrielle conjointe de Kaesong, implantée du côté nord-coréen de la frontière. L'armée précise qu'elle va interdire le passage des personnels et véhicules sud-coréens dans cette zone. Jeudi, une flotte de la marine sud-coréenne a mené un important exercice anti-sous-marin au large de cette côte ouest. Dix navires de guerre, dont un contre-torpilleur de 3.500 tonnes, ont fait feu et largué des bombes anti-sous-marins, a précisé la marine. Il s'agissait du premier exercice du genre, du côté sud-coréen, depuis le naufrage du "Cheonan", selon un responsable de la marine, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. D'ici à juillet, Séoul prévoit deux autres exercices majeurs, menés cette fois conjointement avec les Etats-Unis, un déploiement de force destiné à dissuader une éventuelle nouvelle agression de la Corée du Nord, a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen. Le général Walter Sharp, le commandant des forces américaines stationnées en Corée du Sud, a précisé que les Etats-Unis, la Corée du Sud et d'autres membres du commandement des Nations unies soutiendraient les "efforts pour dissuader et faire échouer une agression". "Nous appelons la Corée du Nord à cesser tout acte de provocation et à respecter les termes des accords conclus par le passé, y compris l'accord d'armistice", a déclaré le général Sharp. La péninsule est toujours techniquement en guerre dans la mesure où le conflit de 1950-53 s'est terminé par une simple trêve. Aucun traité de paix n'a été signé depuis et 28.500 soldats américains restent stationnés côté Sud.(AP)
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