Les autorités redoutent de nouveaux troubles à partir de mardi à l'occasion du 50e anniversaire du début de l'insurrection contre le joug chinois qui avait provoqué la fuite en exil du dalaï lama, chef spirituel des Tibétains.
Présents à Pékin pour la session plénière du Parlement , grand-messe politique annuelle, les gouverneurs de ces deux Régions autonomes ont exprimé leurs craintes, le même jour, lors de réunions différentes.
"Nos forces ne sont pas suffisantes, de nombreux districts n'ont pas de commissariats de police, le Tibet est immense, alors une hausse appropriée est nécessaire", a déclaré le gouverneur de la région autonome chinoise, Qiangba Puncog.
"Nous avons demandé des hausses (d'effectifs) pour la police armée, la police (...) et la sécurité", a dit le gouverneur, ajoutant que "des incidents fomentés par la clique du dalaï lama pourraient de nouveau survenir".
L'an dernier, des manifestations pacifiques de moines à Lhassa avaient dégénéré en émeutes dans la capitale régionale, puis dans les régions environnantes où vivent des minorités tibétaines. Plus de 200 Tibétains avaient été tués, selon des exilés, Pékin accusant des "émeutiers" tibétains d'avoir tué 21 personnes.
Qiangba Puncog a cependant assuré que les autorités avaient "pris toutes sortes de mesures". "Des incidents comme ceux du 14 mars (2008) ne se produiront pas de nouveau, nous sommes confiants", a-t-il martelé.
Dans une autre conférence de presse, tenue au même moment au Palais du Peuple, siège du Parlement, le gouverneur du Xinjiang, Nur Bekri, a également prédit une année problématique.
"La situation (en matière de sécurité) sera plus grave, la tâche encore plus difficile et la lutte plus virulente", a-t-il dit.
La Chine est aux prises depuis des années avec une rébellion dans cette région et a accusé des séparatistes musulmans d'avoir commis en 2008 des attentats au Xinjiang pour saboter les jeux Olympiques de Pékin au mois d'août.
L'année dernière, près de 1.300 personnes, accusées de mettre en danger la sécurité de l'Etat chinois, ont été arrêtées au Xinjiang, selon Pékin.
Deux Ouïghours accusés d'avoir mené une attaque terroriste qui avait fait 17 morts en août avant les JO ont été condamnés à mort fin décembre.
Vaste zone frontalière de l'Asie centrale, le Xinjiang compte environ 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, dont certains groupes dénoncent la répression politique et religieuse menée par la Chine.
Dans les années 30 et 40, deux Républiques indépendantes avaient eu une courte durée, alors que la Chine était en proie à une guerre civile et à l'agression japonaise.
Au début de l'année, le porte-parole du ministère de la Défense, Hu Changming, avait estimé que les forces séparatistes à Taïwan, au Tibet et au Xinjiang représentaient les plus graves menaces pour la sécurité de la Chine et "un défi pour nos organes de sécurité".
Le Tibet et le Xinjiang avaient été envahis par les forces militaires chinoises après la victoire des communistes en 1949, des victoires qualifiées de "libération pacifique" par Pékin.
Source: Yahoo News
Présents à Pékin pour la session plénière du Parlement , grand-messe politique annuelle, les gouverneurs de ces deux Régions autonomes ont exprimé leurs craintes, le même jour, lors de réunions différentes.
"Nos forces ne sont pas suffisantes, de nombreux districts n'ont pas de commissariats de police, le Tibet est immense, alors une hausse appropriée est nécessaire", a déclaré le gouverneur de la région autonome chinoise, Qiangba Puncog.
"Nous avons demandé des hausses (d'effectifs) pour la police armée, la police (...) et la sécurité", a dit le gouverneur, ajoutant que "des incidents fomentés par la clique du dalaï lama pourraient de nouveau survenir".
L'an dernier, des manifestations pacifiques de moines à Lhassa avaient dégénéré en émeutes dans la capitale régionale, puis dans les régions environnantes où vivent des minorités tibétaines. Plus de 200 Tibétains avaient été tués, selon des exilés, Pékin accusant des "émeutiers" tibétains d'avoir tué 21 personnes.
Qiangba Puncog a cependant assuré que les autorités avaient "pris toutes sortes de mesures". "Des incidents comme ceux du 14 mars (2008) ne se produiront pas de nouveau, nous sommes confiants", a-t-il martelé.
Dans une autre conférence de presse, tenue au même moment au Palais du Peuple, siège du Parlement, le gouverneur du Xinjiang, Nur Bekri, a également prédit une année problématique.
"La situation (en matière de sécurité) sera plus grave, la tâche encore plus difficile et la lutte plus virulente", a-t-il dit.
La Chine est aux prises depuis des années avec une rébellion dans cette région et a accusé des séparatistes musulmans d'avoir commis en 2008 des attentats au Xinjiang pour saboter les jeux Olympiques de Pékin au mois d'août.
L'année dernière, près de 1.300 personnes, accusées de mettre en danger la sécurité de l'Etat chinois, ont été arrêtées au Xinjiang, selon Pékin.
Deux Ouïghours accusés d'avoir mené une attaque terroriste qui avait fait 17 morts en août avant les JO ont été condamnés à mort fin décembre.
Vaste zone frontalière de l'Asie centrale, le Xinjiang compte environ 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, dont certains groupes dénoncent la répression politique et religieuse menée par la Chine.
Dans les années 30 et 40, deux Républiques indépendantes avaient eu une courte durée, alors que la Chine était en proie à une guerre civile et à l'agression japonaise.
Au début de l'année, le porte-parole du ministère de la Défense, Hu Changming, avait estimé que les forces séparatistes à Taïwan, au Tibet et au Xinjiang représentaient les plus graves menaces pour la sécurité de la Chine et "un défi pour nos organes de sécurité".
Le Tibet et le Xinjiang avaient été envahis par les forces militaires chinoises après la victoire des communistes en 1949, des victoires qualifiées de "libération pacifique" par Pékin.
Source: Yahoo News
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