"Je pense qu'il est absolument nécessaire d'un point de vue macroéconomique qu'il y ait des changements dans la politique des changes de la Chine parce qu'économiquement c'est très problématique pour un pays d'avoir des excédents des comptes courants énormes", déclare le gouverneur de la banque centrale autrichienne et membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
Faisant référence, dans cet entretien publié lundi, à la forte valorisation de l'euro, il ajoute que "jusqu'à présent cette évolution n'a pas été perturbante mais il faut observer tout cela très attentivement".
Il estime en particulier que cette forte appréciation de l'euro, non seulement face au dollar mais aussi face aux monnaies asiatiques, peut se révéler être un problème pour la reprise économique car "la manière traditionnelle de sortir d'une récession c'est une accélération des exportations".
Ewald Nowotny ajoute que la BCE sera prudente quant au retrait des mesures de soutien exceptionnelles, réitérant ainsi ce qu'il avait déjà dit à Reuters la semaine dernière, et ajoute qu'il ne faut pas surestimer outre mesure les problèmes de la Grèce.
Quant à la croissance de la zone euro, il l'évalue à 1%-1,5% cette année et la suivante et souligne que ce rythme est trop faible pour s'en satisfaire.
Enfin, poursuit-il, le BCE ne perçoit ni risque de déflation, ni risque d'inflation.
Source: Reuters via Yahoo News
Faisant référence, dans cet entretien publié lundi, à la forte valorisation de l'euro, il ajoute que "jusqu'à présent cette évolution n'a pas été perturbante mais il faut observer tout cela très attentivement".
Il estime en particulier que cette forte appréciation de l'euro, non seulement face au dollar mais aussi face aux monnaies asiatiques, peut se révéler être un problème pour la reprise économique car "la manière traditionnelle de sortir d'une récession c'est une accélération des exportations".
Ewald Nowotny ajoute que la BCE sera prudente quant au retrait des mesures de soutien exceptionnelles, réitérant ainsi ce qu'il avait déjà dit à Reuters la semaine dernière, et ajoute qu'il ne faut pas surestimer outre mesure les problèmes de la Grèce.
Quant à la croissance de la zone euro, il l'évalue à 1%-1,5% cette année et la suivante et souligne que ce rythme est trop faible pour s'en satisfaire.
Enfin, poursuit-il, le BCE ne perçoit ni risque de déflation, ni risque d'inflation.
Source: Reuters via Yahoo News