"Jean-Pierre Bemba voulait traumatiser et terroriser la population afin de la décourager de soutenir les rebelles", a accusé le procureur Fatou Bensouda: "il a utilisé les viols comme une arme de guerre (...) les viols de mères en présence de leurs enfants et d'enfants devant leurs parents forcés à regarder".
Selon l'accusation, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a commis sur les instructions de ce dernier des viols, meurtres, tortures et pillages entre octobre 2002 et mars 2003, lorsque ses soldats sont venus appuyer les troupes du président centrafricain Ange-Félix Patassé menacé par une rébellion.
M. Bemba, qui portait lundi une cravate rayée bleu ciel et un costume gris, est resté de marbre, donnant brièvement son nom à la demande de la Cour et mâchonnant sans cesse alors que le procureur détaillait les crimes.
"Les hommes de Bemba allaient de maison en maison, pillant la propriété des civils, violant les mères, épouses et filles, sodomisant les chefs des communautés et d'autres hommes, tuant ceux qui résistaient ou essayaient de se protéger", a déclaré Mme Bensouda.
La Cour pénale internationale tient jusqu'à jeudi des audiences dites "de confirmation des charges", durant lesquelles la chambre préliminaire s'assure que les accusations du procureur contre un suspect "présentent des éléments de preuve suffisants". La défense de M. Bemba a demandé un non-lieu.
Les trois juges ont soixante jours pour décider s'ils confirment les trois chefs de crimes contre l'humanité et cinq chefs de crimes de guerre qui lui sont imputés. Si les charges sont retenues, cela ouvre la voie à un procès.
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait été arrêté le 24 mai à Bruxelles sur mandat du procureur de la CPI. En 2006, à la tête du MLC, Jean-Pierre Bemba avait perdu les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) face à Joseph Kabila. Il s'était exilé en avril 2007. Le MLC est actuellement la principale formation d'opposition en RDC.
Lundi, une représentante de victimes autorisées à participer à la procédure a décrit le besoin de celles-ci de voir "leur droit à la justice" et "leur droit à la vérité" reconnus.
L'équipe de défense du suspect, qui compte six membres, devait prendre ensuite la parole.
La Cour pénale internationale est le premier tribunal international permanent chargé de juger les auteurs de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Source: Yahoo News
Selon l'accusation, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a commis sur les instructions de ce dernier des viols, meurtres, tortures et pillages entre octobre 2002 et mars 2003, lorsque ses soldats sont venus appuyer les troupes du président centrafricain Ange-Félix Patassé menacé par une rébellion.
M. Bemba, qui portait lundi une cravate rayée bleu ciel et un costume gris, est resté de marbre, donnant brièvement son nom à la demande de la Cour et mâchonnant sans cesse alors que le procureur détaillait les crimes.
"Les hommes de Bemba allaient de maison en maison, pillant la propriété des civils, violant les mères, épouses et filles, sodomisant les chefs des communautés et d'autres hommes, tuant ceux qui résistaient ou essayaient de se protéger", a déclaré Mme Bensouda.
La Cour pénale internationale tient jusqu'à jeudi des audiences dites "de confirmation des charges", durant lesquelles la chambre préliminaire s'assure que les accusations du procureur contre un suspect "présentent des éléments de preuve suffisants". La défense de M. Bemba a demandé un non-lieu.
Les trois juges ont soixante jours pour décider s'ils confirment les trois chefs de crimes contre l'humanité et cinq chefs de crimes de guerre qui lui sont imputés. Si les charges sont retenues, cela ouvre la voie à un procès.
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait été arrêté le 24 mai à Bruxelles sur mandat du procureur de la CPI. En 2006, à la tête du MLC, Jean-Pierre Bemba avait perdu les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) face à Joseph Kabila. Il s'était exilé en avril 2007. Le MLC est actuellement la principale formation d'opposition en RDC.
Lundi, une représentante de victimes autorisées à participer à la procédure a décrit le besoin de celles-ci de voir "leur droit à la justice" et "leur droit à la vérité" reconnus.
L'équipe de défense du suspect, qui compte six membres, devait prendre ensuite la parole.
La Cour pénale internationale est le premier tribunal international permanent chargé de juger les auteurs de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Source: Yahoo News
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