L'indice CAC 40 a perdu 8,25% sur la semaine écoulée pour terminer à 2.750,55 points, portant à 14,52% son repli depuis le début de l'année, et retrouvant son niveau le plus bas depuis le 2 avril 2003 (2.743,88 points en clôture).
Après deux séances de baisse, il a fait du surplace mercredi et jeudi avant de replonger vendredi.
"On croyait tenir fermement les 3.000 points mais le marché abdique à nouveau depuis dix jours, alors qu'il n'y a pas eu de nouvelles catastrophiques. Elles sont juste mauvaises", résume Arnaud Riverain, responsable de la recherche chez Arkéon Finance.
La publication d'une nouvelle rafale de résultats, dont ceux de neuf sociétés du CAC 40, n'a pas sorti la place parisienne de sa torpeur. Les volumes d'échanges sont restés anémiques, très loin de leurs moyennes à cette période de l'année.
"Contrairement à l'habitude, ces publications ont été un non-événement. La dégradation des résultats était largement anticipée et les entreprises n'ont guère fourni de prévisions au-delà du premier trimestre", explique Yann Azuelos, de Meeschaert Gestion Privée.
Surtout, l'enthousiasme suscité par les vastes plans de relance annoncés de part et d'autre de l'Atlantique semble être retombé, les investisseurs doutant qu'ils aient le moindre effet avant "plusieurs mois", juge Thierry Adrien, du Crédit Mutuel-CIC.
Pour lui, "l'impact maximal des principales mesures n'est pas attendu avant 2010" et, dans l'intervalle, l'adoption de ces plans ne suffit de toute façon pas "à faire disparaître les craintes systémiques liées au secteur bancaire".
Or ce "pessimisme ambiant" fragilise un consensus solidement établi fin 2008, qui prévoyait de premiers signes de reprise au second semestre 2009, souligne M. Riverain. "On se demande s'il ne faut pas décaler l'échéance à l'année prochaine, ce qui paralyse tout le monde", précise-t-il.
Soucieux de conserver leurs clients, les gérants de fonds cherchent par conséquent à "se soustraire le plus possible au risque", une frilosité désastreuse pour les places boursières, observe le stratégiste d'Arkéon Finance.
Pour Yann Azuelos, les marchés actions souffrent de surcroît de la concurrence avec le marché du crédit: même les "signatures très sûres", notamment les grandes entreprises les mieux notées, offrent des rendements élevés lorsqu'elles empruntent de l'argent.
A l'inverse, sur les Bourses, "il y a eu tant de faux départs que plus personne ne veut prendre de positions", explique-t-il.
Dans ce contexte, le marché parisien pourrait osciller "au moins jusqu'en mai-juin" entre sursauts éphémères et regains d'inquiétudes, avant que s'installe un terrain plus favorable à la reprise, estime Arnaud Riverain.
Pour Alexandre Le Drogoff, responsable de l'analyse technique chez Aurel, le CAC 40 devrait développer "une nouvelle séquence baissière d'envergure" au printemps, dont les prochaines étapes "sont situées à 2.840, 2.600 puis 2.401 points".
La prochaine semaine sera principalement animée par les indicateurs macroéconomiques, d'autant que la saison des résultats touche à sa fin: les opérateurs surveilleront en particulier la confiance des consommateurs américains et l'indice allemand Ifo, mardi, ainsi que le chômage et l'inflation en zone euro, hier.
Source: Yahoo News
Après deux séances de baisse, il a fait du surplace mercredi et jeudi avant de replonger vendredi.
"On croyait tenir fermement les 3.000 points mais le marché abdique à nouveau depuis dix jours, alors qu'il n'y a pas eu de nouvelles catastrophiques. Elles sont juste mauvaises", résume Arnaud Riverain, responsable de la recherche chez Arkéon Finance.
La publication d'une nouvelle rafale de résultats, dont ceux de neuf sociétés du CAC 40, n'a pas sorti la place parisienne de sa torpeur. Les volumes d'échanges sont restés anémiques, très loin de leurs moyennes à cette période de l'année.
"Contrairement à l'habitude, ces publications ont été un non-événement. La dégradation des résultats était largement anticipée et les entreprises n'ont guère fourni de prévisions au-delà du premier trimestre", explique Yann Azuelos, de Meeschaert Gestion Privée.
Surtout, l'enthousiasme suscité par les vastes plans de relance annoncés de part et d'autre de l'Atlantique semble être retombé, les investisseurs doutant qu'ils aient le moindre effet avant "plusieurs mois", juge Thierry Adrien, du Crédit Mutuel-CIC.
Pour lui, "l'impact maximal des principales mesures n'est pas attendu avant 2010" et, dans l'intervalle, l'adoption de ces plans ne suffit de toute façon pas "à faire disparaître les craintes systémiques liées au secteur bancaire".
Or ce "pessimisme ambiant" fragilise un consensus solidement établi fin 2008, qui prévoyait de premiers signes de reprise au second semestre 2009, souligne M. Riverain. "On se demande s'il ne faut pas décaler l'échéance à l'année prochaine, ce qui paralyse tout le monde", précise-t-il.
Soucieux de conserver leurs clients, les gérants de fonds cherchent par conséquent à "se soustraire le plus possible au risque", une frilosité désastreuse pour les places boursières, observe le stratégiste d'Arkéon Finance.
Pour Yann Azuelos, les marchés actions souffrent de surcroît de la concurrence avec le marché du crédit: même les "signatures très sûres", notamment les grandes entreprises les mieux notées, offrent des rendements élevés lorsqu'elles empruntent de l'argent.
A l'inverse, sur les Bourses, "il y a eu tant de faux départs que plus personne ne veut prendre de positions", explique-t-il.
Dans ce contexte, le marché parisien pourrait osciller "au moins jusqu'en mai-juin" entre sursauts éphémères et regains d'inquiétudes, avant que s'installe un terrain plus favorable à la reprise, estime Arnaud Riverain.
Pour Alexandre Le Drogoff, responsable de l'analyse technique chez Aurel, le CAC 40 devrait développer "une nouvelle séquence baissière d'envergure" au printemps, dont les prochaines étapes "sont situées à 2.840, 2.600 puis 2.401 points".
La prochaine semaine sera principalement animée par les indicateurs macroéconomiques, d'autant que la saison des résultats touche à sa fin: les opérateurs surveilleront en particulier la confiance des consommateurs américains et l'indice allemand Ifo, mardi, ainsi que le chômage et l'inflation en zone euro, hier.
Source: Yahoo News
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