Le personnel de la Banque en veut à son patron de cette pénurie annoncée, alors que, de l'autre côté de la rue, le Fonds monétaire international (FMI), donné pour moribond il y a deux ans, vient d'obtenir en six mois un accroissement de ses réserves de 500 milliards de dollars.
Le personnel s'inquiète de la suspicion que manifestent certains pays européens à l'égard de la Banque, et notamment de la prise de bec qui a opposé, le 5 octobre lors de l'assemblée annuelle, l'institution à Istanbul, M. Zoellick à Douglas Alexander, secrétaire d'Etat britannique au développement international, qui lui reprochait de délaisser l'Afrique subsaharienne. Un signe de mauvais augure, le Royaume-Uni étant le premier bailleur de fonds de la Banque.
M. Zoellick ne comprend pas le procès qui lui est fait. S'il n'a pas demandé de rallonge aux pays riches jusqu'à présent, c'est que 'je ne voulais pas en réclamer avant d'être sûr d'en avoir besoin', dit-il. Or l'argent sort des caisses de la Banque à jet continu, tant la crise multiplie les demandes de prêts et de dons. Le montant total des engagements de la Banque est passé de 29,9 milliards de dollars en 2005 à 58,8 milliards cette année.
'Comme l'a demandé le G20, promet-il, nous réaliserons les 100 milliards de dollars de prêts pour les pays à revenu moyen en trois ans, à travers notre Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)'. Il garantit que les pays pauvres qui relèvent de l'Association internationale de développement (AID), soit 42 milliards de dollars en trois ans, demeurent la priorité.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le personnel s'inquiète de la suspicion que manifestent certains pays européens à l'égard de la Banque, et notamment de la prise de bec qui a opposé, le 5 octobre lors de l'assemblée annuelle, l'institution à Istanbul, M. Zoellick à Douglas Alexander, secrétaire d'Etat britannique au développement international, qui lui reprochait de délaisser l'Afrique subsaharienne. Un signe de mauvais augure, le Royaume-Uni étant le premier bailleur de fonds de la Banque.
M. Zoellick ne comprend pas le procès qui lui est fait. S'il n'a pas demandé de rallonge aux pays riches jusqu'à présent, c'est que 'je ne voulais pas en réclamer avant d'être sûr d'en avoir besoin', dit-il. Or l'argent sort des caisses de la Banque à jet continu, tant la crise multiplie les demandes de prêts et de dons. Le montant total des engagements de la Banque est passé de 29,9 milliards de dollars en 2005 à 58,8 milliards cette année.
'Comme l'a demandé le G20, promet-il, nous réaliserons les 100 milliards de dollars de prêts pour les pays à revenu moyen en trois ans, à travers notre Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)'. Il garantit que les pays pauvres qui relèvent de l'Association internationale de développement (AID), soit 42 milliards de dollars en trois ans, demeurent la priorité.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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