Récemment, M. King a ainsi déclaré qu'il n'avait pas été consulté sur le projet de loi sur la réglementation bancaire, présenté au Parlement mercredi 8 juillet. Ce à quoi le Trésor a répondu qu'il craignait que M. King ne respecte pas le devoir de confidentialité auquel il est soumis et partage ces informations avec les conservateurs, comme il l'a fait en d'autres circonstances.
Au-delà des relations houleuses entre Alistair Darling, le ministre des finances, et M. King, ces affrontements illustrent les enjeux de pouvoir qui sont au coeur d'une réforme de la régulation financière. Pour les comprendre, il faut revenir plus de dix ans en arrière, après l'entrée de Tony Blair à Downing Street et celle de Gordon Brown au ministère des finances.
En 1998, la Banque d'Angleterre devient indépendante de l'exécutif pour décider de l'évolution des taux d'intérêt. En contrepartie, elle perd ses pouvoirs en matière de supervision financière. Lesquels reviennent désormais à la Financial Services Authority (FSA). L'organisation tripartite qui régente la City - le Trésor prend les décisions politiques, la FSA surveille et la Banque d'Angleterre intervient éventuellement comme prêteur en dernier ressort - est en place.
La faillite de Northern Rock, le 14 septembre 2007, et la crise qui a secoué le système bancaire dans la foulée de la banqueroute de Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, ont mis en évidence les limites de cette organisation. Mais M. Brown, qui en a donc été le maître d'oeuvre, comme M. Darling, qui lui a succédé, veulent la pérenniser.
Ce n'est pas un problème de structures, affirment-ils, mais d'analyses. M. King, lui, milite pour que la Banque d'Angleterre retrouve ses pouvoirs en matière de contrôle des banques.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Au-delà des relations houleuses entre Alistair Darling, le ministre des finances, et M. King, ces affrontements illustrent les enjeux de pouvoir qui sont au coeur d'une réforme de la régulation financière. Pour les comprendre, il faut revenir plus de dix ans en arrière, après l'entrée de Tony Blair à Downing Street et celle de Gordon Brown au ministère des finances.
En 1998, la Banque d'Angleterre devient indépendante de l'exécutif pour décider de l'évolution des taux d'intérêt. En contrepartie, elle perd ses pouvoirs en matière de supervision financière. Lesquels reviennent désormais à la Financial Services Authority (FSA). L'organisation tripartite qui régente la City - le Trésor prend les décisions politiques, la FSA surveille et la Banque d'Angleterre intervient éventuellement comme prêteur en dernier ressort - est en place.
La faillite de Northern Rock, le 14 septembre 2007, et la crise qui a secoué le système bancaire dans la foulée de la banqueroute de Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, ont mis en évidence les limites de cette organisation. Mais M. Brown, qui en a donc été le maître d'oeuvre, comme M. Darling, qui lui a succédé, veulent la pérenniser.
Ce n'est pas un problème de structures, affirment-ils, mais d'analyses. M. King, lui, milite pour que la Banque d'Angleterre retrouve ses pouvoirs en matière de contrôle des banques.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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