348,6 milliards d'euros. C'est la somme colossale que la Banque centrale européenne (BCE), présidée par Jean-Claude Trichet, a allouée hier aux banques commerciales pour tenter d'enrayer la crise du marché monétaire.
Elle a mis cette somme à leur disposition afin d'éviter que la situation ne dégénère à l'approche de la période critique de fin d'année. Saluée par les marchés, cette intervention massive, qui se produit quelques jours après l'annonce d'une action concertée des banques centrales, témoigne de la gravité de la situation.
Pour Daniel Bouton, le patron de la Société Générale, les banques centrales ont raison d'utiliser le levier de la liquidité plutôt que celui des taux d'intérêt. Il estime que cette mesure va permettre aux marchés de passer plus sereinement le cap de la fin de l'année.
Par ailleurs, les économistes revoient partout leurs prévisions de croissance à la baisse, jugeant croissants les risques d'une récession aux Etats-Unis.
Elle a mis cette somme à leur disposition afin d'éviter que la situation ne dégénère à l'approche de la période critique de fin d'année. Saluée par les marchés, cette intervention massive, qui se produit quelques jours après l'annonce d'une action concertée des banques centrales, témoigne de la gravité de la situation.
Pour Daniel Bouton, le patron de la Société Générale, les banques centrales ont raison d'utiliser le levier de la liquidité plutôt que celui des taux d'intérêt. Il estime que cette mesure va permettre aux marchés de passer plus sereinement le cap de la fin de l'année.
Par ailleurs, les économistes revoient partout leurs prévisions de croissance à la baisse, jugeant croissants les risques d'une récession aux Etats-Unis.